Archives du 2 janvier 2019

L’accompagnateur, un nouvel acteur dans la conception participative de l’habitat @IAUIDF

L’accompagnateur, un nouvel acteur dans la conception participative de l’habitat

Source : IAU IDF

Gaëtan Brisepierre est sociologue indépendant, spécialisé dans les questions d’énergie, d’environnement et d’habitat. Ses publications visent notamment la sociologie de l’énergie, l’accompagnement des changements de comportement et la conception participative des logements.

La participation des habitants à la conception de leur habitat est-elle récente ?

L’habitat connaît des évolutions techniques constantes et la question des usages est un enjeu pour l’ensemble des acteurs. Historiquement, les usagers sont peu associés au processus de production, même si la participation des habitants à la conception de l’habitat a près de cinquante ans. En effet, elle trouve ses origines dans le mouvement de « l’habitat participatif autogéré » des années 70, puis s’illustre à travers le courant de « l’architecture innovante » des années 80, mais il faut attendre la fin des années 2000 avec l’apparition des projets d’éco-quartiers, pour que les interrogations sur l’intégration des usagers à la conception soit à nouveau d’actualité. Il ne s’agît plus de se limiter aux démarches militantes mais d’entrevoir la conception participative comme une innovation sociale. Comment produire un habitat de qualité qui répond aux besoins des habitants ?

Comment la participation des habitants peut-elle aujourd’hui s’illustrer ?… en savoir plus….

Un projet pionnier d’habitat coopératif : le Village vertical à Villeurbanne @IAUIDF

Source : IAU IDF

L’histoire et le contexte

Le projet démarre en 2005, lorsqu’un groupe de quatre personnes décide de trouver une solution à leur problème de logement et de concevoir une coopérative d’habitants. Parmi elles, seul un couple est resté jusqu’à la fin du projet et d’autres sont arrivés en cours de montage. Le groupe a tout d’abord tenté d’acquérir du bâti à reconvertir, comme une ancienne usine, mais a changé d’avis en constatant la tension sur le marché immobilier. Afin de devenir force de proposition, une association est constituée, et les membres du groupe décident alors de consacrer plusieurs heures par semaine à l’élaboration de leur projet (une réunion hebdomadaire, une réunion mensuelle et des commissions thématiques : architecture, financement, montage juridique). En 2006, Habicoop prend contact avec l’association et leur propose de devenir les « porte-drapeaux » de l’habitat coopératif en France. Grâce à ce soutien, ils parviennent à tisser un partenariat avec la société HLM Rhône Saône Habitat. Ce concours permet d’obtenir un terrain avec l’appui du Grand Lyon et de la ville de Villeurbanne. En 2008, le foncier est obtenu et des discussions avec les architectes sont entamées (cabinet Arbor&Sens et Détry-Lévy). Afin de concevoir un projet financièrement équilibré pour le bailleur social et acceptable dans l’environnement bancaire, il est décidé que deux tiers des logements seront en accession à la propriété et que le tiers restant sera réservé au « village ». En 2010, le permis de construire est obtenu et l’association des futurs habitants se transforme en coopérative. Un montage juridique est conçu par Habicoop pour pallier l’absence de reconnaissance légale des coopératives d’habitants, instituées par la loi Alur en 2014. Entre le démarrage du chantier en 2011 et la livraison du bâtiment en 2013,  les habitants œuvrent au respect des exigences écologiques. Les artisans et les architectes, peut habitués à devoir travailler avec un co-maître d’ouvrage, sont incités à revoir leur posture professionnelle. D’autres partenaires s’associent à l’opération, comme l’AILOJ (Association d’aide au logement des jeunes) qui accompagne les jeunes en insertion destinés à vivre dans les quatre logements très sociaux. … en savoir plus…

Paris : Hacking de l’Hôtel de Ville 2019 ! candidatez dès maintenant @Paris_and_Co

Hacking de l’Hôtel de Ville 2019 : candidatez dès maintenant pour intégrer le DemoSpace ou l’Xperiment Show

Source : Paris and Co

Dans le cadre du Hacking de l’Hôtel de Ville 2019 un DemoSpace et un Xperiment Show permettront pour la 5ème édition à 20 startups, PME, chercheurs, artistes, associations, écoles de présenter gratuitement des innovations à fort potentiel de démonstration et d’expérimentation. 3 000 visiteurs sont attendus tout au long de la journée.

Une attention particulière sera donnée aux solutions interactives et spectaculaires ainsi qu’à des solutions au service de l’événement et notamment à sa dimension eco-responsable (corner culinaire, service de gestion des déchets, signalétique, installation son/lumière.)

Vous êtes : une startup, une PME, un(e) chercheur/euse, un(e) artiste, une association, ou bien une école, spécialisés dans les domaines suivants :

– événementiel (signalétique, son et lumière)

– développement durable

– alimentation et/ou restauration

– mobilité

– gestion des déchets

Candidatez via la plateforme Agorize avant le 28 janvier pour participer à l’événement international qui rassemble les acteurs de l’innovation à Paris. 

Découvrez les nouvelles offres d’emploi dans les EPL @fedepl

https://www.lesepl.fr/offre-emploi/

Forte pression sur le parc de logement social de la Métropole du Grand Paris @_Apur_

Source : APUR

Une forte pression sur le parc de logement social de la Métropole du Grand Paris – Extrait du diagnostic du Plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement (PMHH)

Sur les 680 000 demandes actives de logement social recensées fin 2016 en Ile-de-France, 491 000 ciblaient en premier choix une commune de la Métropole du Grand Paris, soit 72 % de la demande francilienne alors que le parc locatif social de la MGP représente 67 % du parc francilien. La pression de la demande dans la Métropole s’élève en moyenne à 10 demandes pour 1 logement attribué. Paris subit la pression la plus élevée, avec 16 demandes pour une attribution. D’autres communes, sont sous pression comme Neuilly-sur-Seine, Le Bourget, Vincennes, Saint-Mandé, Les Lilas, Bry-sur-Marne, Le Raincy ou bien encore Gournay-sur-Marne. Cette pression élevée traduit un nombre de demandes très important, mais également un taux d’attributions faible.

La pression qui pèse sur le parc social de la Métropole tient aussi à son occupation caractérisée par un faible taux de rotation des ménages en place et l’importance des souhaits de mutations : 28 % des demandeurs de logement social dans la Métropole du Grand Paris sont déjà logés dans le parc social et souhaitent changer de logement.

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