Archives du 26 janvier 2015
Standard & Poor’s SMTC Grenoble : La note passe à « A+/stable/A-1
Standard & Poor’s a confirmé le vendredi 23 janvier 2015 la note à long terme « A+ » du Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération grenobloise (SMTC Grenoble) et a abaissé sa note à court terme à « A-1 ». La perspective est ‘stable’.
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Standard & Poor’s S&P – Métropole de Grenoble : la note passe à « A+/stable/A-1
Standard & Poor’s a confirmé le vendredi 23 janvier 2015 la note à long terme « A+ » de la Métropole de Grenoble et a abaissé sa note à court terme à « A-1 ». La perspective est ‘stable’.
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Qu’en est il de l’avenir de l’entreprise publique ?
CONFERENCE 25 FEVRIER 2015
La conférence internationale, organisée avec le soutien du Ministère des Finances et des Comptes Publics, du Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, et l’appui de l’Association Galilée.sp, a pour objet de présenter les résultats des recherches du CIRIEC et de mettre en débat les perspectives d’avenir des entreprises publiques, avec des décideurs politiques, des dirigeants d’entreprises, des universitaires.
Place, rôle et gouvernance de l’entreprise publique dans la mise en œuvre des politiques stratégiques d’innovation et de développement économique.
Après trois décennies de privatisations à grande échelle, les autorités publiques, qu’elles soient nationales ou locales, possèdent encore aujourd’hui en pleine propriété ou partiellement, un large éventail d’entreprises ou d’organisations fournissant aux populations des biens et services marchands. Avec la crise de 2008, on a même pu observer à travers le monde une inversion de tendance par la mise en oeuvre de nationalisations souvent affichées comme temporaires, mais qui ont visé à sauver des entreprises en difficulté, à préserver l’outil de production face au risque de cessation d’activité.
Par ailleurs, un phénomène de « remunicipalisation » s’est produit à l’échelle locale afin de redonner aux autorités une meilleure maîtrise des prestations de service public, tandis que dans le cadre de la mondialisation, des questions se posent sur les moyens et les outils permettant aux Etats de mener des politiques stratégiques.
Dans ce contexte de renouveau du thème de l’entreprise publique, le CIRIEC a conduit, sur la période 2012-2014, des programmes de recherche développés par la Commission scientifique internationale « Entreprises publiques – Services publics » du CIRIEC international et la Commission scientifique « Economie publique » du CIRIEC France.
D’ores et déjà, Stadtwerke Köln pour l’Allemagne, Linz AG pour l’Autriche, SNCF, EDF/RTE, Groupe La Poste, Eau de Paris pour la France ont accepté de prendre la parole. Participeront également des représentants de l’OCDE et de la Fédération syndicale européenne des services publics (FSESP – à confirmer).
Ce document constitue une pré-invitation vous permettant de réserver la date. Une invitation définitive indiquant les formalités d’inscription vous parviendra fin janvier. La conférence sera organisée avec interprétation simultanée français/anglais et la participation est libre de tout frais d’inscription.
Loïc Chouin nommé directeur mission Grand Paris à la CCI Paris Ile-de-France
Loïc Chouin, jusqu’alors directeur général délégué de la CCI Val-de-Marne, vient d’être nommé directeur de la mission Grand Paris à la CCI Paris Ile-de-France. Cette mission, créée en janvier 2015 par Etienne Guyot, directeur général de la CCI Paris Ile-de-France, pour affirmer l’ambition économique de la métropole, a un double objectif : d’une part, faire des entreprises des acteurs du développement du Grand Paris, d’autre part, accompagner la mutation économique des territoires concernés.
Loïc Chouin est nommé directeur de la mission Grand Paris à la CCI Paris Île-de-France
Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse et du cycle d’enseignement supérieur des affaires d’HEC, Loïc Chouin a intégré la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) en tant qu’économiste au sein de la Direction des études économiques en 1997, avant de devenir responsable du knowledge management, poste qu’il occupera de 2001 à 2008. Il est ensuite nommé directeur adjoint puis directeur général délégué départemental de la CCI Val-de-Marne.
La mission Grand Paris de la CCI Paris Ile-de-France veillera notamment à faciliter l’accès des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et des PME aux commandes publiques du Grand Paris. « Il s’agit en effet d’aider les 600 000 entreprises d’Ile-de-France à se préparer aux quelques 50 milliards d’euros de commande publique que va générer le Grand Paris dans de très nombreux secteurs d’activités d’ici à 2030 » indique Etienne Guyot, directeur général de la CCI Paris Ile-de-France. En ce sens, la CCI Paris Ile-de-France va développer son offre de services aux PME intéressées et adaptera également son offre de formation aux enjeux des métiers liés aux chantiers du Grand Paris.
La CCI Paris Ile-de-France se mobilisera également pour contribuer au développement des clusters au sein de la métropole et améliorer leur attractivité.
En parallèle, les chantiers de transport et d’aménagement associés vont impacter directement un certain nombre d’entreprises et de commerces, qu’il s’agira d’accompagner, et entraîner à moyen terme une mutation économique des territoires concernés. La CCI Paris Ile-de-France veillera à ce que cet impact soit le moins élevé et que les territoires en fassent une opportunité pour dynamiser leur économie et s’inscrire dans la métropole.
Le 21/01/2015
CONTACT
Isabelle de Battisti
Directrice adjointe de la communication, en charge du pôle presse
Lui écrire
Réforme territoriale, comprendre les changements qui s’annoncent
« Les années 2015 et 2016 seront des années de grands bouleversements tant dans l’organisation territoriale de la République que dans l’exercice des compétences. Pour les communicants publics, cela ouvre une période assez difficile ». Géraldine Chavrier, avocate et professeure de droit public à l’Université Paris I, nous explique le sens des réformes engagées et les changements qui s’annoncent. Comprendre ce qui attend les communicants publics, saisir les opportunités de communication que cela peut représenter, anticiper dans les actions d’information, prévoir et accompagner les évolutions dans les collectivités, tels sont les enjeux qu’elle décrypte ici et qui ont été au centre de son intervention au Forum de Nancy en décembre dernier.
Les années 2015 et 2016 seront des années de grands bouleversements tant dans l’organisation territoriale de la République que pour l’exercice contrarié des compétences. Mais c’est, à ce jour, la seule certitude que nous ayons. Peut-être est-ce d’ailleurs préférable si l’on se souvient de la citation d’Alphonse Karr qui rappelait que « l’incertitude est le pire de tous les maux jusqu’au moment où la réalité vient nous faire regretter l’incertitude » !
Pour les communicants, cela demeure une période assez difficile.
Une grande réforme décentralisatrice est toujours un accouchement dans la douleur
Pourtant, on a déjà connu un temps d’intense indétermination s’agissant de l’évolution de la décentralisation. En effet, à la suite du rapport « vivre ensemble » d’Olivier Guichard de 1976, l’esquisse d’une décentralisation a été fortement contestée, notamment par les maires. Faisant suite à une longue concertation préalable, le projet de loi de développement des responsabilités locales, déposé en novembre 1978, s’est trouvé bloqué par de fortes réticences au parlement. Le Sénat n’est parvenu à l’adopter en première lecture qu’après 15 mois de travaux, en avril 1980. Transmis à l’Assemblée nationale, il n’a pas été voté avant les élections présidentielles et la victoire de la gauche en mai 1981. La durée de l’incertitude relative à une véritable révolution par laquelle la tutelle de l’État était supprimée, l’exécutif du département était élu, et bien d’autres évolutions encore, a donc duré de 1976 à 1982.
Cela valait néanmoins la peine puisque cette tension a finalement débouché sur une réforme que tout le monde salue aujourd’hui : la décentralisation tant crainte et critiquée -à cette époque- a permis le développement de la démocratie locale et, surtout, l’amélioration des actions publiques et des services publics locaux.
C’est peut-être à partir de cet exemple qui s’est achevé par un happy end que l’on peut puiser une communication marketing optimiste : le signe annonciateur d’une grande réforme décentralisatrice est l’accouchement dans la douleur, après de longues tergiversations.
Pour le reste, il faut reconnaître que les messages que l’État lui-même veut faire passer est brouillé. On va donc tenter de donner sens à ce brouillard avant d’exposer le calendrier des changements.