Archives du 19 Mai 2011

Le bail emphytéotique : une voie pour aider l’accession dans les zones les plus chères ?

Mai 2011


Dans les villes où le prix des logements est le plus élevé, le maintien d’un équilibre de peuplement devient un objectif particulièrement difficile à tenir. Le parc locatif social permet d’accueillir des ménages modestes, mais les catégories moyennes ont de plus en plus de mal à se loger lorsqu’elles disposent de revenus trop élevés pour prétendre aux HLM et pas assez pour louer un logement confortable dans le secteur privé ou a fortiori pour accéder à la propriété. C’est ce qui conduit les collectivités à rechercher des montages innovants pour abaisser le seuil de revenu nécessaire pour accéder à la propriété. Dans quelle mesure le recours au bail emphytéotique permet-il d’atteindre cet objectif ?

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source: ANIL

La Datar et le Cemagref signent une convention-cadre de coopération pour 4 ans

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Les dépenses de prise en charge de la dépendance des personnes âgées devraient doubler, voire tripler, à l’horizon 2050, selon l’OCDE

Les dépenses de prise en charge de la dépendance dans les pays de l’OCDE devraient, sous l’effet du vieillissement de leurs populations, doubler – voire tripler – d’ici 2050. Selon un nouveau rapport de l’Organisation, les gouvernements doivent améliorer la viabilité budgétaire de leurs politiques en la matière, et mieux épauler les aidants familiaux et les travailleurs du secteur.

« Besoin d’aide ? La prestation de services et le financement de la dépendance » indique que la moitié des personnes dépendantes ayant besoin d’aide et de soins ont plus de 80 ans. Quant à la part de la population appartenant à cette classe d’âge dans la zone OCDE, elle sera proche des 10 % d’ici 2050, contre seulement 4 % aujourd’hui, et culminera à 17 % au Japon et 15 % en Allemagne.

Un monde vieillissant rapidement
% de la population de +80 ans

Lien vers les données – Source : Base de données de l’OCDE sur la population active et la démographie

Les dépenses de prise en charge, qui se montent actuellement à 1.5 % du PIB en moyenne dans les pays de l’OCDE, augmenteront de concert. Aujourd’hui, la Suède et les Pays-Bas dépensent le plus en proportion de leur PIB (3.5 % et 3.6 % respectivement de leur PIB), alors que le Portugal (0.1 %), la République tchèque (0.2 %) et la République slovaque (0.2 %) se situent à l’autre extrémité du classement.

«  Cette rapide hausse des coûts impose aux pays une optimisation des dépenses de prise en charge de la dépendance », estime Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE. « Les politiques manquant de cohérence qui sont en place dans de nombreux pays doivent être revues pour stimuler la productivité et épauler les aidants familiaux, qui constituent l’épine dorsale des dispositifs de prise en charge de longue durée ».

Il convient de mettre rapidement en place de solides réformes visant à attirer davantage de main-d’œuvre dans le secteur de la dépendance et à la fidéliser. Selon l’OCDE, la plupart des emplois concernés sont à fort roulement, n’offrent pas de perspectives d’avenir et s’accompagnent d’une rémunération et d’avantages sociaux peu élevés. S’occuper de personnes dépendantes a en outre un coût pour l’aidant: ces derniers ont moins de chances d’occuper un emploi  qu’un non-aidant et, s’ils en occupent un, ont plus de chances de travailler à temps partiel et moins d’heures. Ils sont également confrontés à un risque plus élevé de pauvreté et à une plus forte probabilité de souffrir de problèmes de santé mentale.

Il apparaît donc essentiel de revaloriser les emplois du secteur de la dépendance en améliorant leur rémunération et les conditions de travail. Par des actions de cet ordre, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède et la Norvège ont récemment réussi à encourager les travailleurs à rester dans le secteur . En Belgique, aux Pays-Bas et en Suède, des conventions collectives prenant les années d’expérience en compte dans les niveaux de salaires ont montré une efficacité certaine.

Pour satisfaire la demande future, les pays devront aussi attirer davantage de migrants, qui représentent déjà une part substantielle de la main-d’œuvre du secteur de la dépendance de nombreux pays de l’OCDE – un sur quatre environ par exemple en Australie, au Royaume-Uni et aux États-Unis, et jusqu’à un sur deux en Autriche, en Grèce, en Israël et en Italie.

Dans de nombreux pays, les migrants, malgré une qualification souvent supérieure, sont moins bien payés que lestravailleurs  nés dans le pays. Une solution consisterait à augmenter le nombre de permis de travail accordés à la main-d’œuvre du secteur de la dépendance dans les quotas d’immigration, comme l’ont fait l’Australie et le Canada. Proposer des formations, notamment linguistiques, serait également bénéfique.

Selon le rapport de l’OCDE, les gouvernements devront trouver un équilibre entre offrir un accès à une prise en charge de qualité et assurer la viabilité des dispositifs. Quelque 70 % des personnes dépendantes assistées le sont à domicile, mais les coûts des services en établissement représentent 62 % des dépenses totales. Les soins-relais, l’incitation au travail à temps partiel et le versement de prestations aux aidants familiaux sont autant de mesures potentiellement positives d’un point de vue coût-efficacité, car elles sont susceptibles de réduire la demande de soins institutionnalisés onéreux.

La prise en charge de la dépendance est  trop onéreuse  à part pour  les plus aisés qui peuvent se l’offrir. Même les individus qui jouissent d’un revenu supérieur à la moyenne peuvent consacrer jusqu’ à 60 % de ce dont ils disposent aux soins. Les pouvoirs publics doivent répartir une charge à ce point élevée, soit en orientant les prestations universelles vers les personnes qui ont le plus besoin d’aide et de soins, soit en mettant en place des partenariats public-privé.

L’assurance privée pourrait jouer un rôle dans certains pays, fait remarquer le rapport, mais va probablement continuer de représenter qu’une niche de marché , sauf si on la rend obligatoire. Aux États-Unis et en France, qui sont les deux plus grands marchés de l’assurance dépendance de la zone OCDE, respectivement 5 % et 15 % des plus de 40 ans ont souscrit une police de ce type.

Les principaux éléments relatifs à la prise en charge de la dépendance dans 31 pays, ainsi que huit fiches pays synthétiques (dans la langue nationale), sont disponibles à l’adresse www.oecd.org/health/longtermcare/helpwanted.


source:
http://www.oecd.org

Note de conjoncture hebdomadaire par Federal Finance -17 Mai 2011-

Télécharger la Note de Conjoncture Fédéral Finance du 17 Mai 2011

Initiative de l’OPAC 38 pour favoriser le lien social et la proximité : l’exemple des jardins partagés


Un outil de lien social et de proximité : l’exemple des jardins partagés

Bien que le concept des jardins collectifs ou jardins ouvriers date du XIXème siècle et alors qu’il connait actuellement un nouvel essor, l’ Opac38 a été l’un des précurseurs dans la manière de faire naître les jardins partagés au sein de son patrimoine .

Les jardins partagés s’enracinent dans les fondamentaux de l’Opac38 que sont la lutte contre les pauvretés et le développement durable, ils touchent des préoccupations à la fois économiques, environnementales et sociales. Ils sont la continuité des nombreuses actions de proximité impulsées par les agences de l’Opac38. Ils sont aussi une des actions de l’Agenda21 et peuvent être l’un des volets des budgets participatifs, budgets permettant aux habitants de choisir les travaux ou interventions dans leur ensemble immobilier.

Les jardins procurent des avantages multiples pour les habitants, le bailleur et le territoire : un lieu de convivialité et de loisir, une mise en valeur des espaces extérieurs, un outil de lien social, un outil de lien générationnel, un outil de sensibilisation à l’environnement, aux techniques du jardinage écologique et un outil de valorisation.

Trois des sites où sont implantés des jardins partagés vont être inaugurés à Champier le 18 mai, à Echirolles le 28 mai et à Montalieu-Vercieu le 22 juin 2011. Chacune de ces créations a ses particularités, soit une fresque soit un parterre fleuri, soit des travaux en auto-construction soit l’aide d’une maîtrise d’œuvre extérieure, avec un financement principal apporté par l’Opac38 et un partenariat des collectivités locales. L’association «Passe-jardins» a participé à la formation des jardiniers-volontaires.

source: www.opac38.fr

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