Archives du 18 Mai 2011
Angoulême : Des assurances contre les fuites d’eau
Pour répondre à une concurrence agressive, la Semea renforce sa gamme de services sur l’agglomération d’Angoulême en proposant à ses clients une assurance «Assistance Plomberie».

La Semea emploie 45 personnes pour 47 000 clients et un chiffre d’affaires d’environ 6,5 millions d’euros. © Semea
Le marché de l’eau est marqué depuis plusieurs années par une baisse des consommations d’eau, dont une des causes principales est liée à la suppression d’emplois industriels et à leur remplacement par des activités tertiaires. « Les ménages sont également de plus en plus économes en eau et les appareils ménagers, du type machine à laver, plus performants », explique François Gilbert, directeur commercial de la Semea, « sans oublier la récupération de l’eau pluviale par les particuliers et les collectivités ». Dans ce contexte, les grands groupes de service font assaut de propositions d’activités accessoires pour compenser la diminution de chiffre d’affaires liée à la régression des consommations.
Interpelée « par le démarchage agressif de ses clients par la concurrence », la Semea a décidé de riposter en complétant sa gamme de services sur la base d’une segmentation de sa clientèle. L’offre à l’intention des usagers « domestique » comprend à la fois une « Garantie Perte d’Eau » et une « Garantie Assistance Plomberie », qui ont fait l’objet d’une consultation préalable des associations de consommateurs. Cette assurance assure jour et nuit, toute l’année, une couverture « urgence plomberie » qui prévoit la réparation des conduites d’eau potable ou d’eaux usées, une intervention à l’intérieur ou à l’extérieur du logement, et une prise en compte de tous les frais sans facture ni franchise. « Cette garantie vous fait automatiquement bénéficier de notre Garantie perte d’eau », précise François Gilbert. L’offre est lancée à un prix de 4 euros par mois, soit « un prix modique qui prend le contrepied des tarifs de la concurrence ».
Une gamme de services
La Semea mise ainsi sur « la qualité du service, l’écoute de ses clients, l’innovation et la réactivité » sur le marché de l’eau. Il y a 15 ans, elle avait été l’une des premières à lancer une « garantie Satisfaction ». Au programme : « ouverture d’un branchement d’eau sous 24h, ponctualité dans les rendez-vous, présentation d’un devis sous huit jours au plus tard, intervention dans l’heure qui suit un appel en cas de fuite ou manque d’eau, réponse au plus tard 8 jours après la réception d’un courrier », ou encore dédommagement de 20 euros… en cas de non-respect d’un de ces cinq engagements.
Depuis 8 ans elle propose une garantie « Perte d’Eau », qui couvre la consommation accidentelle causée par une fuite sur les installations privatives. « La facture peut alors atteindre plusieurs milliers d’euros », confie François Gilbert. « Grâce à ce contrat, vous êtes à l’abri d’une mauvaise surprise pour quelques euros par an ».
Patrick Cros/Naja
source: http://www.servirlepublic.fr
Pôles d’excellence rurale : 6 projets bretons labellisés
La politique des pôles d’excellence rurale (PER) a permis depuis 2006 de faire émerger plusieurs centaines de projets d’investissement dans les territoires ruraux.
A l’occasion de la seconde vague de l’appel à projets, 150 projets ont été retenus au plan national dont 6 en Bretagne. Au total, plus de 20 millions d’euros seront investis pour ces différents projets :
- Pays du Centre Ouest Bretagne: «Quand l’éco construction vient dynamiser l’activité économique»
- Communauté de Communes Hardouinais Mené : «Territoire, santé, ruralité en Centre-Bretagne»
- CIDERAL (communauté de communes de Loudéac) : «Maison des services publics et petite enfance»
- Fougères, Pays en marche : «Ecobatys, pôle performances éco-construction et bâtiments blancs exemplaires»
- Communauté de communes Au Pays de la Roche Fées : «Contribution d’une filière bois énergie à une économie locale décarbonée»
- Pays de Ploërmel – Coeur de Bretagne : «Vers une plate-forme territoriale de services de haut niveau».
- Pôles d’excellence rurale – PDF – 349,35 kB
- BDI
- Contact :
- Tél : 02 99 67 42 07
- Publié le : 16 mai 2011
Les Français et le grand âge
L’édition 2011 de notre baromètre Grand âge rend compte de l’incapacité des Français, qu’elle soit personnelle ou financière à faire face à la dépendance liée au grand âge, doublée et d’un sentiment d’abandon de la part des pouvoirs publics sur la prise en charge et l’information délivrée. Ce sentiment de ne pas pouvoir « faire face » est d’autant plus dommageable que l’expérience de la dépendance est de plus en plus partagée par l’ensemble des Français.
En 2011, plus d’un Français sur trois (36%) déclare avoir dans son entourage proche une personne âgée dépendante, en perte d’autonomie physique ou psychique. Il s’agit, pour 23% des Français, d’un parent proche (père, mère, grands-parents ou arrière grands-parents). Cette réalité est en constante augmentation depuis la mise en place du baromètre.
Le vieillissement de la population ne fait que commencer (+4pts pour les interviewés ayant une personne dépendante dans leur entourage, +2pts pour ceux ayant une personne dépendante dans leur famille).
Dans ce contexte, la prise en charge du grand âge est devenue un enjeu crucial dans l’opinion française. La grande concertation nationale sur le sujet du « cinquième risque » et de la dépendance a en effet été lancée il y peu par le Président de la République Nicolas Sarkozy et par la Ministre des solidarités et de la cohésion sociale Roselyne Bachelot-Narquin. Dans son discours d’ouverture, Nicolas Sarkozy a notamment réaffirmé son attachement pour le concept d’un cinquième risque de la protection sociale, aux côtés de la maladie, de la famille, des retraites et des accidents du travail.
La sixième édition du baromètre permet ainsi de faire un état de l’opinion sur cet enjeu qui n’a pas attendu sa mise à l’agenda politique pour concerner, et pour une majorité inquiéter, les Français.
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