Archives du blog
L’APVF s’inquiète de la préparation des budgets locaux en 2012
Après les rapports de la Cour des Comptes et de l’Observatoire des finances locales, l’APVF s’inquiète de la préparation des budgets locaux en 2012
L’Association des Petites Villes de France, que préside Martin MALVY, Ancien ministre, Président du Conseil régional Midi-Pyrénées, a pris connaissance des derniers chiffres concernant les finances locales publiés à la fois par la Cour des Comptes et par l’Observatoire des finances locales. Ceux-ci témoignent de l’amélioration de la situation budgétaire des collectivités locales en 2010. Les dépenses de fonctionnement du secteur communal restent ainsi contenues en 2010 (+1,4% contre 3% en 2009) et la progression des frais de personnel est également maîtrisée. Comme le constate la Cour des Comptes dans son rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques, cette maîtrise de la dépense publique locale est pourtant d’autant plus difficile que de très nombreux paramètres d’évolution des finances locales (conséquences de la suppression de la taxe professionnelle, gel des dotations de l’Etat et nouveau dispositif de péréquation en préparation) brouillent considérablement les repères des élus locaux
Rapport de la cour des comptes: La Gestion de la Dette Publique Locale
L’encours de la dette des collectivités locales a augmenté au cours de ces six dernières années (2004-2010) d’un peu plus de 40 %. Son niveau reste actuellement contenu et il s’agit d’une dette ayant pour contrepartie des actifs. Rapportée au PIB, son évolution sur longue période est relativement stable et liée aux cycles d’investissement des ,collectivités locales. Si ce résultat est dû, en partie, à l’existence de règles budgétaires contraignantes, le cadre juridique et comptable est, en revanche, insuffisamment rigoureux…
Télécharger le rapport en PDF
Les aides à la pierre : l’expérience des délégations de l’Etat aux intercommunalités et aux départements
Synthèse du rapport public de la Cour des Comptes (Mai 2011)
Depuis longtemps, la construction de logements sociaux est un des éléments clés de la politique menée par l’Etat en faveur du logement. Un effort particulier a été entrepris pour la rénovation de l’habitat ancien avec les interventions de l’Agence nationale de l’habitat (Anah).
Du ressort de l’Etat, ces deux aspects de la politique en faveur du logement étaient, particulièrement le premier, mis en oeuvre par des directions d’administration centrale qui répartissaient les moyens entre des échelons locaux (services déconcentrés auprès des préfets) placés sous leur contrôle.
A partir de 2004, en application de la loi libertés et responsabilités locales, l’Etat a proposé aux intercommunalités et aux départements d’exercer ces prérogatives. Ce mécanisme, appelé délégation des aides à la pierre, très original sur le plan de la méthode, car il n’est ni une décentralisation, ni une déconcentration, a connu un succès certain auprès des responsables locaux.
Aujourd’hui, la moitié de la population métropolitaine est concernée par ces accords de délégation. Sept ans après le début de l’expérience, la Cour des comptes et les chambres régionales des comptes ont voulu prendre la mesure de ce qui a déjà été réalisé. Pour ce faire, la Cour a conduit ses investigations auprès du ministère chargé du logement : à la direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) et dans huit directions régionales. Dix chambres régionales des comptes ont, par ailleurs, examiné les comptes de gestion de quinze délégataires, ainsi que celui des communes associées et des offices publics d’habitat, de sociétés d’économie mixte ou d’autres acteurs qui leur sont liés.
Il apparaît que cette délégation a permis de mobiliser les énergies sur le terrain et de rassembler des moyens financiers accrus. Les résultats sont encourageants pour ce qui concerne la construction de logements sociaux mais plus décevants pour la rénovation du parc privé.Télécharger le rapport en PDF