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Croissance française de l’année 2014 abaissée à +0,2%
Le taux de swap € à 10 ans retombe en deçà des 0,95%, après la publication de plusieurs chiffres économiques américains en retrait Zone euro : le taux de croissance du PIB français au 1er trim. surprend positivement, à +0,6%, celui de l’Allemagne déçoit (+0,3%)
Le taux de croissance allemand au 1er trim. 2015, est ressorti à la fois inférieur à celui du 4e trim. 2014 (+0 ,7%) et aux attentes (+0,5%). Soutenu par la consommation domestique, à la faveur de l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages (hausse d es salaires et baisse des prix énergétiques), il a en revanche été pénalisé par le commerce extérieur, en raison d’une hausse des importations (vigueur de la demande domestique) supérieure à celle des exportations. Sur un an, l’économie allemande a crû de +1,1%.
En France, à l’inverse, l’économie a non seulement accéléré à +0,6%, son taux de croissance le plus é levé depuis le 2e trim. 2013, mais elle a dépassé les prévisions (+0,4%). En rythme annuel, la croissance s’élève à +0,7%. Elle a été portée par la consommation domestique (hausse de la consommation des ménages de +0,1% à +0,8% au 1er trim. 2015) et la variation de s stocks, qui ont contribué à hauteur de +0,5 point à l’activité. Si l’investissement total recule de -0,2%, celui des entreprises a frémi (-0,1% +0,2%). Néanmoins, l’investissement immobilier des ménages a continué à peser, à – 1,4%, après -1,1% au 4e trim. 2014. Enfin, le commerce extérieur a contribué négativement (-0,5 point). Par ailleurs, la croissance française pour l’ensemble de l’année 2014 a été abaissée de +0,4% à +0,2%.
En Italie, le PIB a cessé de se contracter au 1er trim. 2 015, pour la 1re fois depuis le 3e trim. 2013, enregistrant une hausse de +0,3%, grâce à l a consommation domestique. La Grèce est retombée en récession, avec un recul du PIB de -0,2%, après déjà -0,4% au 4e trim. 2014. Finalement, le PIB de la Z.E a augmenté de +0,4% au 1er trim. 2015, sa plus robuste progression depuis le 2e trim. 2013. Le taux d’Etat allemand et le taux de swap€ à 10 ans sont alors remontés à 0,72% et 0,9975% en milieu de semaine, avant de refluer de nouveau. L’Eonia et l’Euribor 3 mois sont tombés à de nouveaux plus bas respectifs à -0,143% et -0,011%.
Etats-Unis : une série de chiffres macroéconomiques maussades ravive les craintes d’un manque de vigueur de l’économie au 2e trim.
Les ventes au détail ont stagné au mois d’avril. En out re, la plupart de ses composantes se sont détériorées au-de là des anticipations. En parallèle, la production industrielle et celle de bien s de consommation ont reculé de 0,3%. De plus, la confiance des ménages, calculée par l’Université du Michigan, a enregistré une chute inattendue de 95,6 en avril à 88,6 en mai. Enfin, les prix à la production sont repartis en avril à la baisse (-0,4%), après le rebond (+0,2%) de mars, qui av ait mis fin à 4 mois d’affilée de recul. Les taux d’Etat américains à 10 ans ont alors perdu 13 bp sur la semaine. La majorité des économistes n’anticipent désormais plus de hausse des taux directeurs de la Fed avant sept. Les investisseurs seront donc attentifs aux déclarations de plusieurs membres de la Fed cette semaine, parmi lesquelles celles de J. Yellen.
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Prévisions de croissance de 0,2 point pour la Zone Euro
A la surprise générale, les conservateurs remportent la majorité absolue au Parlement britannique, à l’issue des élections législatives Zone euro : la Commission européenne a relevé ses prévisions de croissance de 0,2 point pour la Z.E en 2015 (1,5%) et 2016 (1,9%)
• Elle estime que le maintien du pétrole à un niveau bas, la poursuite du recul de l’euro et les politiques budgétaires des pays de l’Union européenne (U.E), à l’impact désormais neutre sur la croissance, stimulent l’activité en Z.E. Les disparités en termes de croissance entre les pays subsistent néanmoins : +1,1% pour la France vs +1,9% pour l’Allemagne en 2015. En outre, la C.E ne prévoit qu’un faible recul du taux de chômage de la Z.E à 11% en 2015 et 10,5% en 2016. Enfin, elle a relevé ses prévisions d’inflation de 0,2 point à +0,1% en 2015 et à +1,5% en 2016. Le gouvernement grec a fait des concessions en termes de privatisations, d’harmonisation du taux de TVA et de collecte d’impôts, à la faveur d’un esprit plus positif des discussions entre le pays et ses créanciers. Il juge néanmoins les mesures exigées en matière de réforme du marché du travail et d’objectif budgétaire inacceptables. En conséquence, la réunion des ministres des Finances européens ce jour ne devrait pas déboucher sur l’autorisation pour la Grèce d’augmenter le plafond de ses émissions de bons du Trésor, alors que ses finances sont tendues, après le remboursement de 750 M€ au FMI. En outre, l’abaissement par le gouvernement grec de ses prévisions de croissance pour 2015 de 2,9% fin 2014 à désormais « au moins 0,8% » devrait accentuer ses difficultés financières (moindres recettes fiscales). Les taux des obligations souveraines de la Z.E ont poursuivi leur hausse la semaine passée : +12 bp à 0,85% pour le 10 ans allemand, tandis que le 10 ans français dépassait brièvement les 1% le 7/05, niveau inédit depuis déc. 2014. L’Euribor 3 mois s’est stabilisé à un plus bas de -0,009% depuis 3 jours.
Etats-Unis : après la déception du mois de mars, les chiffres de créations d’emplois rebondissent à 223 000 en avril et rassurent Au contraire du chiffre du mois de mars, révisé en baisse (126 00085 000), le nombre de créations d’emplois en avril a presque retrouvé son rythme mensuel moyen des 12 derniers mois (249 000), tandis que le rebond était plus prononcé dans les secteurs sensibles aux conditions météo (construction, restauration). De plus, le taux de chômage est tombé à 5,4%, un plus bas inédit depuis mai 2008.
Autres : Royaume-Uni : D. Cameron s’est finalement maintenu au poste de Premier ministre, après que son parti ait obtenu 331 sièges au Parlement, sur un total de 650. Les travaillistes ont en revanche enregistré leur plus vive défaite depuis 1987 avec 232 sièges. Désormais 3e force politique au Parlement, le parti indépendantiste écossais a remporté 56 des 59 sièges en jeu en Ecosse. Des incertitudes demeurent toutefois : le calendrier et le résultat du referendum sur le maintien du Royaume-Uni au sein de l’U.E organisé d’ici 2017, l’évolution de la fracture entre l’Ecosse et le sud du pays, de même que l’impact économique de la baisse des dépenses (30 Md£ sur 2 ans) promise par D. Cameron.
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Le dollar reprend du terrain face à l’euro
Veille macroéconomique et de marchés
Macro : Le gouvernement français confirme sa prévision de croissance de 1,0% en 2015 et anticipe 1,5% pour les années 2016 et 2017, contre 1,7% et 1,9% dans son précédent scénario. De plus, il vise une réduction progressive du déficit public à 3,8% du PIB fin 2015, puis 3,3% fin 2016 et 2,7% fin 2017, en conformité avec la Commission européenne qui lui a accordé un nouveau délai de 2 ans pour revenir sous la norme des 3%. Dans sa dernière publication, l’Insee table de son côté sur un rythme de 1,1% de progression du PIB à la fin du 1er semestre, en dépit de la faiblesse persistance de l’investissement.
Change • En dépit d’un accès de faiblesse consécutif aux chiffres décevants de l’emploi aux Etats-Unis, le dollar reprend du terrain face à l’euro (1,07 $ pour 1 € contre 1,10 le 03/04) et aux principales devises dans la perspective du maintien d’une remontée des taux de la Fed dans les prochains mois.
Change
Le compte-rendu du dernier Comité monétaire de la Fed les 17 et 18 mars indique que les responsables de la Banque centrale sont confiants dans la solidité de la croissance américaine et souhaitent remonter les taux directeurs dans le courant de l’année. Si les débats au sein de la Fed sur le calendrier de la 1ère hausse sont intenses, seuls 2 membres ont défendu un statu quo jusqu’en 2016. La Fed optera pour un durcissement de sa politique, de façon pragmatique et graduelle, en fonction de l’amélioration de la conjoncture, en surveillant également l’inflation liée à l’évolution du dollar et du pétrole. Plusieurs indicateurs ont confirmé le ralentissement de l’activité au 1er trim. depuis lors, et notamment les créations d’emplois en mars (126 000), très nettement inférieures au rythme moyen de 269 000 des 12 derniers mois . Malgré cela, 2 membres de la Fed (W. Dudley et J. Powell) n’excluent pas un 1er relèvement dès juin. ● La Grèce annonce le remboursement ce jour d’une dette de 450 M€ au FMI, alors que les négociations avec ses créanciers sur les réformes n’ont toujours pas abouti.
Actions Après le bond du 1er trim., les indices européens restent orientés à la hausse, au plus haut depuis 7 ans pour l’EuroStoxx50, portés par des indicateurs positifs.
Matières premières
Pour le 3ème trimestre consécutif et pour la 1ère fois depuis 2001, le prix des matières premières (métaux, produits agricoles, énergie) est de nouveau en recul (-5,2%). La hausse du dollar, les niveaux de production élevés et le ralentissement chinois ont encore pesé sur les cours ces 3 derniers mois.
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