Archives du blog

Morbihan : Le Web pour mieux occuper les ports


L’application Web 2.0 lancée en 2010 par la Sagemor séduit le public comme les autres ports bretons. Plus d’une quarantaine d’entre eux offrent désormais à leurs clients ce service qui garantit une place gratuite en cas de croisière et optimise l’occupation des anneaux.

Le Port de La Trinité-sur-Mer (Morbihan), géré par la Sagemor © Sagemor

Le Port de La Trinité-sur-Mer (Morbihan), géré par la Sagemor © Sagemor

L’innovation est plébiscitée pas les plaisanciers comme par les ports bretons. Le service, déployé en 2010 auprès des 6 500 clients des dix ports gérés par la Sagemor, a permis de libérer 43 800 nuitées l’été dernier. Grâce à plus de 6 000 avis de croisières, signalés par internet ou téléphone, 510 emplacements supplémentaires ont pu ainsi être proposés chaque jour. Un exploit face au déficit chronique en places que connaissent les ports de plaisance français. « Il n’existe pas de moyen plus écologique pour créer de nouvelles places de port », commente Jo Brohan, président la Sagemor, conseiller général du Morbihan et maire de Muzillac. Face à ce succès, le service s’est largement développé cet été, les 30 ports partenaires du réseau Passeport Morbihan – lancé par la Sagemor il y a 25 ans – ayant décidé de participer à l’opération.

Le principe est à la fois simple et efficace : les plaisanciers se voient remettre gracieusement, ou pour une somme modique selon les ports, une carte avec un numéro à six chiffres qui les identifie. Ils peuvent alors déclarer à tous moments et en tous lieux leurs avis de départ en quelques clics sur internet (via le site portail www.passeportescales.com), grâce à une application Web 2.0 lancée par la Sagemor, ou sur un serveur vocal. L’utilisation de smartphone est également possible depuis cette année.

Doper l’économie locale
« C’est un service gagnant-gagnant, commente Patrick Dubois, directeur des ports à la Sagemor. Les usagers sont en effet non seulement libérés des obligations administratives et de passage à la capitainerie, mais disposent aussi de places gratuites, au cours de leur croisière, dans les 43 ports bretons qui participent à l’opération ».

Autre intérêt de la formule : elle génère des retombées économiques non négligeables. Avec ce nouveau système, 30 000 nuitées ont été compensées en 2010 entre les dix ports du réseau, générant un chiffre d’affaires total d’environ 700 000 euros. « Dès qu’un plaisancier prévient qu’il va quitter son port d’attache, sa place est réattribuée à un autre bateau », précise Jean-Paul Benon, directeur du port d’Arzal-Camoël. De plus, la dépense moyenne des occupants d’un bateau dans les restaurants et autres commerces portuaires, est estimée à environ 175 euros par jour. « L’impact sur l’économie locale a été l’an dernier d’environ 5,2 M€ pour les dix ports gérés par la Sagemor », commente Patrick Dubois.

Patrick Cros/Naja

source: servirlepublic.fr

Auvergne : Vulcania dynamise l’économie locale


Considéré comme l’une des locomotives touristiques d’Auvergne, Vulcania a su monter en puissance au cours des quatre dernières années. Les retombées économiques pour la région sont aujourd’hui estimées entre 32 et 48 millions d’euros par an.

Vulcania a accueilli 340 000 visiteurs en 2010 © J. Chabanne/Vulcania

Lancé en 2007, le « nouveau Vulcania » semble tenir toutes ses promesses. De 220 000 en 2006, le nombre de visiteurs est passé à 340 000 en 2010, soit une progression de 50 % en quatre ans. « La nouvelle stratégie de développement s’appuie sur le concept d’apprendre en s’amusant, confie Catherine Damesin, directrice de la Sem Volcans, gestionnaire du site. La scénographie doit être attractive et se renouveler avec au moins une à deux nouveautés par an ». Mission Toba est ainsi le tout dernier spectacle proposé par le parc d’activité. Assis confortablement dans un simulateur, face à un immense écran à 180° et au-dessus d’une projection au sol, les visiteurs peuvent revivre la spectaculaire éruption du super volcan Mont Toba, en Indonésie, il y a près de 74 000 ans. Autre création 2011 : l’exposition « Les diables des volcans », consacrée au plus célèbre couple de volcanologues, Maurice et Katia Kraft, disparu il y a vingt ans lors de l’éruption du Mont Unzen au Japon. « L’engagement et la passion de ces deux scientifiques, dont le travail a permis de sauver des dizaines de milliers de personnes, est mis en valeur, entre autres, par de nombreux objets personnels prêtés par la famille », explique Catherine Damesin.

Des partenariats qui se renforcent
C’est toute l’économie locale qui bénéficie de la dynamique insufflée par Vulcania. Il y a quatre ans, un cabinet d’études estimait déjà entre 32 et 48 millions d’euros les retombées financières sur la région. Cet été, plus de 80 % de la fréquentation du parc est venue de l’extérieur de l’Auvergne, profitant des offres de séjours « entrée + hôtel » proposées en ligne sur le site Internet du parc d’activités. « La collaboration avec l’ensemble des acteurs touristiques locaux s’est renforcée au cours des quatre dernières années, explique Catherine Damesin. Les visiteurs profitent de Vulcania pour découvrir l’Auvergne. Il est l’élément déclencheur d’un séjour dans la région pour plus de la moitié des visiteurs, contre 40 % en 2007 ». Le parc va profiter de cette popularité pour soutenir le projet d’inscription de la chaîne des Puys au Patrimoine de l’Unesco. Un partenariat a été signé le 22 juillet 2011 entre le président du Conseil général du Puy-de-Dôme et le président de la Sem Volcans.

L’expérience, le savoir-faire, la popularité et les retombées économiques de Vulcania ont également séduit le gouvernement indonésien. Un parc similaire pourrait ouvrir ses portes à Java Est fin 2013. Le dossier avance. Le projet vient d’être inscrit au niveau national dans le plan de développement à moyen terme de la province indonésienne. Avec un budget estimé à 20 millions d’euros, le futur parc pourrait bien, là encore, doper l’économie locale.

Patrick Cros/Naja

Source: www.servirlepublic.fr

La politique publique de l’eau en France

Le ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement propose une brochure (« La politique publique de l’eau en France ») sur la politique de l’eau et les actions de coopération internationale dans ce domaine.

La politique publique de l’eau est présentée au travers :

  • de son cadre réglementaire et de l’objectif de bon état des eaux et milieux aquifères d’ici 2015,
  • de son organisation en districts hydrographiques, bassins et sous-bassins,
  • de la gestion locale des services d’eau et d’assainissement,
  • de ses différents acteurs (les services de l’Etat, les communes, le milieu associatif, les industriels et les agriculteurs, etc.),
  • du système d’information sur l’eau et la gestion du risque « inondations ».

La brochure aborde ensuite les actions de coopération internationale menées par la France en faveur de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Engagées dans le cadre des objectifs définis par l’Organisation des Nations Unies (« objectifs du millénaire pour le développement » notamment), ces actions sont le fait de différentes catégories d’acteurs français (l’Etat, les communes, l’Agence française de développement, les entreprises, les organisations de bassins, etc.).

La politique publique de l’eau en France (PDF – 2.6 Mo)

Le Réseau Rural Français, un atout pour les territoires ruraux

La lettre mensuelle d’information du Réseau Rural Français a été récemment publiée. Parmi les sujets abordés, la coopération transfrontalière franco-italienne, les conclusions du groupe de réflexion sur les circuits courts tenu le 8 juin dernier à Bruxelles, ainsi qu’un tour d’horizon des actualités des réseaux régionaux. Retrouvez-la en suivant ce lien : http://www.reseaurural.fr/files/LettreRRF-n12.pdf

Le Réseau Rural Français a été créé en 2008 dans le cadre du FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural), qui prévoit l’ouverture, dans chaque Etat membre, d’un réseau regroupant les acteurs impliqués dans le développement économique des territoires. Présent aux niveaux national et régional, il a pour objectif de valoriser les initiatives locales et bonnes pratiques qui permettent de développer les territoires d’une façon équilibrée.

« Echanger et analyser, valoriser les expériences et améliorer les projets, formuler des propositions d’action et des préconisations pour les futures politiques », tels sont les objectifs de ce réseau qui se veut l’intermédiaire entre le niveau local et l’Europe.

Lettre trimestrielle des Entreprises publiques locales -Edition Rhône-Alpes du 17/06/2011-

Consulter la lettre d’informations en ligne en cliquant sur ce lien
Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer