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Quelle est la situation des principaux organismes d’assurance-vie et non-vie ?
La situation des principaux organismes d’assurance en 2013
Sur la base d’un échantillon représentatif des organismes d’assurance-vie et non-vie, il apparaît que les assureurs ont poursuivi en 2013 le rétablissement de leurs comptes en dépit d’un environnement macroéconomique resté morose.
En assurance vie, la collecte nette est redevenue positive à + 5.1 GEUR après une décollecte de -8.1 GEUR en 2012. Les bonnes performances se sont également matérialisées dans le résultat qui a progressé de 20%. Le rendement sur capitaux propres progresse également à 9.9 % (+1.3 point). Le taux de couverture du besoin de marge de solvabilité reste stable à 301 %. Par ailleurs, la richesse économique dans les comptes1 s’est sensiblement améliorée par rapport au niveau des années 2008-2011.
Ces évolutions positives sont néanmoins à nuancer car le taux de rendement des placements a poursuivi sa tendance baissière pour s’établir à 3.6 %. Ce fait met les marges financières des assureurs sous pression. L’écart entre le taux de rendement des placements et le taux de distribution de ces derniers est passé de 93 bps en 2006 à 57 bps en 2013. Les marges opérationnelles des assureurs sont dégradées car les frais d’acquisition ont également augmenté en 2013.
En assurance non vie, la progression du chiffre d’affaires des assureurs a diminué à + 2.3 % contre +3 % en 2012. Le chiffre d’affaires pour les affaires directes atteint 58.3 GEUR en 2013. Ce ralentissement est causé par une évolution contrastée des différentes catégories. En particulier les assurances transport et construction voient leur chiffre d’affaires se contracter pendant que celui de l’assurance automobile ralentit fortement. Le ratio combiné global se dégrade légèrement pour passer de 96.9 % à 97.6 %.
Cette légère dégradation de marges techniques est néanmoins compensée par le rétablissement des marges financières sur la même période, illustré par le taux de rendement financier qui passe de 2.36 % à 3.21%. Au final, le résultat net rapporté aux primes progresse fortement pour s’établir 4.4 % à fin 2013 (contre 2.2 % en 2012). Le rendement sur capitaux propres progresse de 3.4 pts pour atteindre 6.8 %. L’amélioration des conditions de marché améliore également le taux de couverture du besoin de marge de solvabilité qui passe à 532 % (+15 points).
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Assurance-vie : Un scénario « à la japonaise » semble être évoqué !
Le contexte actuel de faiblesse des taux d’intérêt de long terme pourrait faire craindre que le secteur de l’assurance-vie ne connaisse des difficultés similaires à celles des assureurs-vie japonais dans les années 1990.
La crise des assureurs-vie japonais est principalement liée à une surévaluation des taux garantis sur les contrats au regard du rendement de l’actif : alors que les rendements de leurs actifs diminuaient, les organismes, encouragés par les pouvoirs publics, continuaient d’offrir des rémunérations élevées pour contenir la chute des nouvelles souscriptions. À la fin des années 1990, le gouvernement japonais s’est retrouvé dans l’incapacité d’empêcher la faillite de certains assureurs-vie en grandes difficultés financières.
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L’intervention de l’État a été rendue nécessaire compte tenu du poids du secteur dans l’économie. Au total, ce sont 7 assureurs-vie qui ont fait faillite au Japon entre 1997 et 2001, avec un 8ème en 2008, pour un coût total pour la collectivité de 3 496 GJPY (28,5 GEUR), soit 0,7% du PIB.
Ces faillites ont imposé une réforme de l’Insurance Business Act : mise en place de mesures de surveillance préventives, notamment le calcul d’un ratio de solvabilité basé sur les risques, possibilité de réviser à la baisse les taux garantis dans les contrats des sociétés en difficulté et création d’un fonds de garantie (PPCJ) avec la garantie de l’État japonais pour sauvegarder les intérêts des assurés.
Les mesures prises par le gouvernement japonais ont permis d’enrayer le nombre de faillites et de rétablir la solvabilité et la rentabilité du secteur de l’assurance-vie. La faible exposition des assureurs-vie au secteur bancaire a permis d’éviter la contagion à ce secteur.
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La faiblesse actuelle des taux d’intérêt de long terme en Europe semble évoquer l’environnement japonais des années 1990. Par ailleurs, l’entrée en vigueur en janvier 2016 de Solvabilité II va améliorer la prise en considération des risques d’un tel scénario (environnement de taux bas, taux garantis élevés, augmentation des rachats, concentration des actifs).
Les risques émanant d’une telle situation seront captés dans la meilleure estimation des provisions (best estimate) et dans le capital de solvabilité requis. En outre, une modélisation précise des rachats (structurels et conjoncturels) sera attendue et l’application des deux principes de Liberté d’investissement, d’une part, et Personne Prudente, d’autre part, supplanteront les règles explicites de diversification et de concentration des placements. Au-delà des éléments quantitatifs, l’introduction de la notion de « système de gouvernance » renforce la prise en considération du scénario japonais sous Solvabilité II.
Par ailleurs, la mise en place d’outils prudentiels complémentaires (exercices de stress tests, enquêtes sur le niveau des taux garantis, contrôles sur place et sur pièces) renforcera la supervision prudentielle dans un contexte « à la japonaise ».
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Placements financiers des ménages : 1er et 2ème trimestres 2014
Hausse du flux de placements financiers au T1 2014 : les ménages poursuivent leurs souscriptions nettes de contrats d’assurance-vie
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L’effort d’épargne par les ménages conditionne pour une grande part, la capacité de placements des investisseurs institutionnels.
Après une baisse continue du taux d’épargne en 2013, on assiste à son redressement au premier trimestre de cette année à la fois sur les dépôts bancaires mais aussi sur l’assurance-vie.
Évolution des emplois et des ressources au 1er trimestre 2014
- Emploi
– FBCF : quasi-stabilité ;
– Reprise des placements financiers au T1 2014, en dépôts à vue, livrets d’épargne réglementée et contrats d’assurance-vie.
- Ressources
– Endettement : quasi-stabilité des flux d’emprunts.
Détail des placements et premiers éléments pour le 2èmetrimestre 2014
- T2 2014 : ralentissement des flux de placements bancaires et en assurance-vie ;
- L’assurance-vie capte une part croissante de l’épargne financière.
Patrimoine financier et indicateurs de marché
- La reprise du flux de placements au T1 2014 et surtout la revalorisation de certains actifs, accroît le patrimoine financier des ménages.
Comparaisons internationales : Taux d’épargne
- Le taux d’épargne des ménages se redresse au T1 2014 et dépasse son niveau de 2012. (15,9% en 2014 comparé à 15,3% en 2012) ;
- Dans les autres grands pays de la zone euro, le taux d’épargne se stabilise – en Allemagne et Italie – et poursuit sa baisse en Espagne. Au Royaume-Uni, il progresse à nouveau.
>En savoir plus : Télécharger le tableau de bord trimestriel – épargne des menages – Banque de France
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SEPA : constat alarmant de la Banque de France
Toutes les entreprises doivent se mettre en conformité à SEPA de manière urgente afin d’être assurées de pouvoir payer leurs salariés, régler leurs fournisseurs et être payées par leurs clients après le 1er février 2014.
Il ne reste que 2 mois pour rejoindre le SEPA
A ce ce jour, les prélèvements SEPA représentent seulement 4,2% des volumes totaux des prélèvements échangés.