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Vente de logements neufs : constat inquiétant

fpiSource : Fédération des Promoteurs Immobiliers

Disparités régionales et fort recul des investisseurs

Avec 59 006 ventes au détail de logements neufs en 2013 (chiffre non redressé), l’Observatoire de la FPI enregistre un niveau particulièrement bas, quasi identique à celui de l’année 2012, soulignant que la timide augmentation du 1er semestre (+4,1%) ne s’est pas confirmée sur la fin de l’année. Ce chiffre s’effondre de -32,4% par rapport à 2010.

Dans le même temps, les mises en vente sont en net recul de -12,8 % par rapport à 2012. Cela ne doit pas masquer de grandes disparités régionales : ainsi quand la Côte d’Azur et l’Aquitaine progressent respectivement de 29 et 20%, d’autres régions reculent de l’ordre de 15%.
Les ventes à investisseurs observées atteignent 23 738 sur l’année 2013, soit -4,1% par rapport à l’année 2012. Ce chiffre, en net recul de -46,8% sur 2 ans, reste loin de l’objectif des 40 000 attendus par le Gouvernement et ne représente plus que 40% de ventes.
Les précédentes années avaient été soutenues par l’anticipation de la modification à la baisse du régime fiscal qui ne s’est pas produite en 2013. Cette évolution traduit aussi le manque de lisibilité sur le périmètre géographique et le niveau des loyers applicables pour le dispositif Duflot qui n’est stabilisé que depuis le 19 décembre dernier. De plus, l’encadrement des loyers du projet de loi ALUR continue d’inquiéter les personnes susceptibles de réaliser un investissement locatif.

Télécharger l’étude de la FPI

De Alexandra
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Logement neuf Net recul des ventes aux investisseurs et légère hausse de l’accession

Analyse de conjoncture

Après un bref rebond au 2ème trimestre, tous les indicateurs sont à nouveau orientés à la baisse au 3ème trimestre 2013. L’Observatoire de la FPI enregistre une baisse des ventes au détail de logements neufs de -1% par rapport à la même période de 2012, déjà historiquement basse. Dans le même temps, les mises en vente s’effondrent de -18,5 % et l’offre commerciale recule de -0,6%.

Si le léger rebond du 2ème trimestre permet pour l’instant de conserver une croissance modeste des ventes au détail sur les 9 premiers mois de l’année, les indicateurs avancés d’octobre font redouter un 4ème trimestre particulièrement mauvais, avec des reculs significatifs sur certains marchés et, dans bien des cas, une hausse sensible des taux de désistement.

Net recul des ventes aux investisseurs et légère hausse de l’accession

Ces évolutions sont dues notamment au recul des ventes aux investisseurs privés (-3,9 % au 3ème trimestre 2013), alors que le niveau atteint au 3ème trimestre 2012 avait été particulièrement bas pour cette période de l’année, d’habitude plus favorable aux investissements.

Les incertitudes sur le périmètre géographique et le niveau des loyers applicables pour le dispositif Duflot, ainsi que les inquiétudes créées par l’encadrement des loyers du projet de loi ALUR commencent à avoir raison de l’intérêt des investisseurs individuels pour l’investissement locatif, malgré un contexte de taux historiquement bas. Le recul est suffisamment marqué pour que les ventes aux investisseurs sur 9 mois se situent en retrait (-0,6%), comparé à la même période de l’année dernière, en dépit du timide rebond enregistré au 2ème trimestre.

L’accession à la propriété, qui représente 59% des ventes totales du trimestre, augmente de +1,1% (soit +161 logements) par rapport au 3ème trimestre 2012, confirmant la morosité et l’attentisme général, et conduisant à une hausse de +6,7% sur 9 mois.

Les ventes au détail à TVA réduite qui regroupent l’accession à la propriété en zone ANRU et dans la bande des 500m autour de ces zones, s’effondrent au 3ème trimestre de -26,9%, soit un recul de -12,1% sur 9 mois par rapport à la même période de 2012.

Risques élevés d’abandons de programmes

Les mises en vente poursuivent leur chute à -18,5% au 3ème trimestre s’adaptant à la faiblesse de la demande et stabilisant l’offre commerciale à 69 249 logements. L’offre représente 13,8 mois de vente, niveau stable depuis plus d’un an.

Corollairement, le stock (volume des logements achevés et non-vendus) reste très bas (8,7% de l’offre, soit moins d’un mois de ventes), tandis que près de la moitié de l’offre est constituée de logements non commencés et susceptibles de ne jamais l’être si au moins 50% du programme n’est pas pré-commercialisé. De ce fait, dans un contexte de sélectivité bancaire croissante, le risque est élevé que de nombreux programmes soient abandonnés dans les prochains mois.

Résistance des prix de vente

Le prix moyen des logements enregistre, dans l’ensemble du territoire, un léger effritement de -2,2% par rapport à la même période de l’année précédente mais reste stable par rapport au trimestre précédent. Cela s’explique principalement par l’inélasticité des prix de vente à la baisse tant que des mesures fortes de simplification des règles et les conditions d’un véritable choc foncier n’auront pas été décidées pour faire baisser le prix de revient des logements.

Source : site de la Fédération des Promoteurs Immobiliers

Télécharger l’étude : observatoire FPI 3ème trimestre

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