Zoom sur l’évolution des prix de l’immobilier au 1er juin

Source : www.meilleursagents.com

Baromètre national des prix de l’immobilier au 1er juin 2016 – Un marché immobilier sensible à tous les vents

MeilleursAgents publie la 82ème édition de son baromètre mensuel des prix de l’immobilier résidentiel à Paris, en Île-de-France et dans les dix plus grandes villes de France. Basé sur les promesses de vente signées entre le 1er et le 31 mai 2016 qui se transformeront en actes authentiques dans les 3 prochains mois, ce baromètre est un indicateur avancé de l’évolution des prix de l’immobilier.


Evolution des prix immobiliers 1er juin 2016

82ème Baromètre MeilleursAgents – Points clés :

  • Les prix continuent de monter presque partout sous l’effet mécanique de la baisse des taux, continue depuis le début de l’année.
  • Mais le marché immobilier du mois de mai a souffert d’un climat social et météorologique particulièrement adverse.
  • Si les mises en vente ont été nombreuses et en ligne avec un mois de mai “normal”, les acheteurs ont été moins présents qu’au mois précédent.
  • Gageons ou espérons que le mois de juin connaîtra un climat plus serein et plus clément pour permettre un retour des acheteurs et de la fluidité du marché immobilier.

L’analyse de Sébastien de Lafond, Président et fondateur de MeilleursAgents.com

Ce n’est qu’aujourd’hui que nous prenons la mesure de l’impact des attentats de novembre 2015 sur le marché immobilier parisien. Les biens mis en vente en octobre et en novembre 2015 avaient pâti d’une baisse temporaire mais forte de la demande immobilière. Les candidats à l’achat avaient alors fait beaucoup moins de visites dans les premières semaines de mise en vente, souvent cruciales. Au final, les délais de vente sur ces biens se sont allongés de plus d’un mois et la proportion de ventes réussies a été plus faible que la normale.

Le climat d’insécurité a aussi douché l’enthousiasme renaissant des acheteurs étrangers, notamment anglo-saxons, qui renouaient progressivement avec la capitale.

Tout dernièrement, en mai, ce sont les mouvements sociaux un peu partout en France, les grèves, blocages et autres pénuries de carburant, qui ont impacté négativement l’activité, en particulier les visites d’acheteurs. Même la météo semble s’être mise au diapason en nous infligeant le mois de mai le plus pluvieux depuis 130 ans.

Mais ces difficultés devraient s’estomper et permettre au marché de retrouver la dynamique positive des derniers mois, notamment sous l’effet de la baisse des taux. Les taux moyens à 20 ans étaient de 2,5% au 1er janvier 2016. Ils sont aujourd’hui de 1,9% soit 4,8% d’augmentation du pouvoir d’achat en cinq mois, c’est considérable. De quoi encourager les acheteurs solvables !

La croissance économique ne bat pas des records mais elle est meilleure que prévue. Comme d’habitude, la structure économique et sociale du pays a permis d’amortir les effets de la crise de 2008 mais empêche la France de retrouver rapidement les mêmes taux de croissance et d’emploi que ses partenaires européens (Royaume Uni et Allemagne) ou américains. La création d’emploi semble reprendre graduellement, même si elle ne permet pas encore d’espérer à court ou moyen terme un retour au plein emploi.

Qu’attendre des prochains mois ?

  • Les taux devraient se maintenir assez bas, voire baisser encore. La BCE maintient sa politique en attendant une reprise ferme de l’activité en Europe. La perspective d’une hausse des taux aux Etats-Unis par la FED ne devrait pas remettre cette politique des taux bas européens en cause. Et si l’Euro baisse face au Dollar, tant mieux pour les exportations.
  • La situation au Royaume Uni, et son éventuelle sortie de l’Union Européenne (BREXIT) est plus problématique. Improbable il y a encore 2 ans, l’éventualité de la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne est aujourd’hui une vraie possibilité. Nul doute qu’un tel scenario aurait, au moins à court terme, un effet sur les marchés financiers. Quel impact sur les marchés obligataires européens ? Nous ne le savons pas, mais une hausse des taux sur l’OAT à 10 ans (Emprunts d’Etat français) entraînerait une hausse des taux de crédit immobilier par les banques françaises. Et donc une baisse des prix immobiliers. Mais nous n’en sommes pas encore là…

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Publié le 7 juin 2016, dans Actualités, Habitat, Immobilier, logement, et tagué , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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