Penser la ville de demain, l’Institut pour la ville durable
Vers un modèle de ville durable
La création d’un Institut de la ville durable (IVD) s’inscrit dans la continuité du rapport de Roland Peylet « La ville durable, une politique publique à construire », à la suite de la mission qu’il s’était vu confiée par le Premier ministre ; son objectif, « faire de la ville durable le modèle à suivre dans la perspective de la transition écologique des territoires et de la promotion sur la scène internationale du savoir-faire en la matière des entreprises et des autres acteurs français ».
L’objectif principal du futur Institut, dont la préfiguration a été confiée à l’ANRU par le Premier ministre Manuel Valls, est, comme le précise le rapport, de « cristalliser » ces initiatives en constituant une instance de coordination afin de capitaliser les recherches et les expériences existantes et d’accompagner les projets en fédérant des acteurs publics et privés.
Vers la ville intelligente
Afin de « penser la ville comme un écosystème », au-delà de la démarche fondée sur l’aménagement des territoires et la modification de l’espace urbain, la Secrétaire d’Etat a souhaité intégrer les enjeux de transition énergétique dans une vision globale et transversale de la ville, de son développement, de son renouvellement et de sa reconstruction sur elle-même, et de la mise en œuvre de la politique de la Ville.
L’Anru, incubateur de la ville durable
Un premier objectif affiché est de mettre en place des « démonstrateurs de développement urbain durable » sur le territoire national, vitrines à l’international du « savoir-faire collectif des entreprises françaises ».
L’ANRU a pour mission de préciser la structure, la gouvernance et les missions de l’Institut, dans le cadre des préconisations mises au jour par le rapport Peylet.
Un premier volet concerne la collecte des données et l’évaluation des projets, afin de favoriser l’interopérabilité des données et la modélisation urbaine. Cette gestion des données doit alimenter la contribution de la France aux négociations et aux stratégies internationales (Agenda post-2015, conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques à Paris en 2015, conférence des Nations unies « Habitat III » en 2016).
Le deuxième volet regroupe la capitalisation des expériences, grâce à une cartographie de l’expertise française, la mise en place d’un service d’intelligence économique sur la ville durable, ainsi que la valorisation des actions à travers notamment la labellisation des projets (EcoQuartier, Ville de demain…).
Le troisième volet concerne l’appui aux projets et les dynamiques d’impulsion à travers le déploiement d’une stratégie nationale de l’innovation : expertise juridique, premiers projets de démonstrateurs, création d’un label IVD, centralisation des informations sur les appels à projets, aide à la mobilisation de financements européens ; afin de favoriser les échanges entre collectivités et entreprises, la mise en place d’une plateforme d’échanges pour l’émergence de projets et l’accompagnement vers une commande publique innovante.
Enfin, le futur IVD a vocation à développer les compétences et les connaissances sur la ville durable (formations et développement de la recherche), et à affirmer la portée internationale de l’approche et du savoir-faire français en la matière.
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Publié le 5 décembre 2014, dans Habitat, et tagué ANRU, Écoquartier, bailleurs, Collectivités, developpement durable, Manuel Valls, Myriam El Khomri, pnru, rénovation urbaine, Roland Peylet, urbanisme, Ville de demain. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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