Retrouvez l’actualité des marchés financiers et de l’économie de la semaine, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.

Marchés actions et obligataires remontent sur des anticipations de statu quo monétaire prolongé de la Fed

Etats Unis : Les sujets de discussions des membres de la Fed lors de la réunion des 29 et 30/10 devraient primer sur leurs décisions

ŸŸŸLes publications de données macro-économiques, qui reprennent graduellement, font état d’un ralentissement de l’économie américaine. Ainsi, le nombre d’emplois non agricoles créés en septembre (148 000) est ressorti à la fois en deçà du chiffre du mois d’août (193 000) et des attentes (180 000), sachant qu’il ne prend évidemment pas en compte les effets de la crise politico-budgétaire, qui a eu lieu la 1re quinzaine d’oct. Le taux de chômage a de nouveau reculé de 0.1% à 7.2%, mais dans un contexte de faiblesse persistante du taux de participation des ménages au marché du travail. De même, les promesses de ventes signées en sept. reculent de 5.6%, en contraction de 1.2% sur un an. Enfin, la confiance des ménages, calculée par l’univ. du Michigan, est tombée, dans sa version finale en oct., à 73.2, un plus bas depuis déc. 2012, vs 77.5 en sept., affectée cette fois par les incertitudes budgétaires. Il est difficile d’en prédire, à ce stade, l’impact sur la consommation. Ÿ Une large majorité d’économistes ont donc décalé leurs anticipations de réduction des achats de titres par la Fed, à au plus tôt 03/ 2014. Ÿ En conséquence, les taux d’Etat à 10 ans américains ont poursuivi leur mouvement de baisse, perdant 10 bp sur la semaine. Ils sont même repassés brièvement sous les 2.50% le 24/10, retrouvant leurs niveaux de mi-juillet. A l’unisson, les taux souverains allemands et les taux de swap € à 10 ans ont cédé 10 bp.

Zone euro : Un euro/dollar, au-delà de 1.3770, au plus haut depuis près de 2 ans, peut freiner la fragile reprise économique

ŸContrairement aux attentes, les indices PMI, reflet de la confiance des directeurs d’achat en Zone euro, sont en recul en oct., après le pic de 2 ans atteint en sept.  Ce fléchissement est imputable essentiellement à une baisse localisée dans le secteur des services de 52,2 en sept. à 50.9 en oct., touchant à la fois l’Allemagne (53.7 î 52,3) et la France (51 î 50,2). La baisse de l’activité s’est néanmoins aussi accentuée, en France, dans le secteur manufacturier (49,8 î 49,8), en contraction (

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