Archives Mensuelles: avril 2011

OCDE: Etude économique de la France 2011

Organisation de coopération et de développement économiques

Une reprise modérée est enclenchée, même si la grande récession va laisser des traces durables sur les finances publiques et l’emploi. Dans le contexte de turbulence sur certains marchés obligataires de la zone euro, les priorités doivent porter sur l’assainissement budgétaire, l’accroissement des taux d’emploi et la stimulation de l’offre productive.
De meilleures performances en termes d’emploi soulageraient grandement les finances publiques, renforceraient la cohésion sociale et le niveau de vie. L’effort doit être prolongé afin de surmonter les principales faiblesses sur le marché du travail : un haut niveau de fiscalité pesant sur le travail s’ajoutant à un salaire minimum élevé ; une forte segmentation des contrats de travail ; la faible qualité du dialogue social ; et des mesures actives en faveur de l’emploi qui pourraient être encore davantage développées.
La France doit rompre définitivement avec la dérive des comptes publics afin d’éviter que la stabilité macroéconomique ne soit menacée. La réforme des retraites 2010 atteste de la détermination des autorités dans ce domaine. Le rythme d’assainissement prévu par le gouvernement jusqu’en 2014 est approprié, mais les mesures permettant d’y parvenir doivent être rapidement précisées. A moyen terme, l’équilibre budgétaire devrait être visé.
Les finances publiques se sont dégradées 

1. Chiffres provisoires pour 2010.

Source: INSEE; OCDE, base de données des Perspectives économiques, no. 88 et calculs de l’OCDE.

Téléchargez les données en Excel

Pour consolider cet effort et asseoir la crédibilité du gouvernement, la France aurait intérêt à se doter d’un cadre budgétaire renforcé à valeur constitutionnelle consistant en une règle de déficit structurel, en une programmation budgétaire pluriannuelle et un conseil budgétaire indépendant. L’effort de réduction du déficit devra porter en priorité sur les dépenses, en rendant les administrations publiques plus efficaces et en maîtrisant mieux les dépenses liées au vieillissement. Côté recettes, il faut continuer d’élaguer les « niches » fiscales et sociales inefficaces, et envisager de relever les impôts les moins nocifs, notamment les taxes sur les externalités environnementales, la propriété et la TVA.
Le fonctionnement du marché du logement peut être sensiblement amélioré. Les politiques publiques devraient s’articuler davantage autour de trois axes : aides personnelles sous conditions de ressources ; soutien direct et efficace à l’offre en zones tendues, notamment via le secteur social recentré sur les ménages défavorisés ; et réduction de certaines entraves aux mécanismes de marché, afin de rendre l’offre plus réactive, le marché plus fluide, et les distorsions plus limitées.
Pour ce faire, les loyers des ménages du secteur social ayant des revenus supérieurs à la médiane doivent être rapprochés des niveaux de marché, et l’indice d’indexation des loyers du secteur privé révisé. Priorité doit être donnée : à la mise à jour  des valeurs locatives cadastrales ; à la réduction des avantages fiscaux associés à la résidence principale ; au basculement progressif de la fiscalité sur les transactions vers la taxe foncière ; à la libération des terrains constructibles et au relèvement des coefficients d’occupation des sols. La réforme du logement social passe en outre par le regroupement des organismes HLM à un niveau supra communal et la révision du mode d’allocation des logements sociaux. Le gouvernement devrait enfin évaluer le mode de financement du logement social spécifique à la France au travers d’une analyse coûts bénéfices prenant en compte les distorsions probablement importantes qu’il est susceptible d’engendrer.
Les politiques environnementales doivent s’assurer que les coûts d’abattement des émissions de gaz à effet de serre sont minimisés, en les harmonisant entre les différentes sources d’énergie. Il s’agit notamment de relever les taxes applicables au gaz naturel, au charbon, au fioul domestique et au diesel, et de réduire les dépenses fiscales dont bénéficient les plus gros utilisateurs de carburants, sur la base notamment des coûts d’abattement. Les coûts de traitement des déchets nucléaires devraient être mieux comptabilisés et la gestion des ordures ménagères et de la pollution des eaux améliorée.

LYON PART-DIEU : UN PROJET MÉTROPOLITAIN UNIQUE EN EUROPE

Deuxième quartier d’affaires en France avec près d’un million de m², la Part-Dieu est un point central dans l’économie de Lyon, le lieu prioritaire et la porte d’entrée des investissements de l’agglomération.

Le
projet d’envergure de la Part-Dieu visant à conforter durablement l’attractivité et le rayonnement du quartier a été présenté au MIPIM à Cannes du 8 au 11 mars 2011.


C’est dans ce quartier que
convergent les grandes flux de mobilité, à l’échelle européenne et régionale (gare TGV/TER, liaison avec l’aéroport Lyon-Saint Exupéry par Rhônexpress), métropolitaine (pôle d’échanges des transports collectifs) et locale (cœur de la Rive Gauche).

Le projet de la Part-Dieu amènera le quartier à :

  • changer d’échelle pour être en phase avec les perspectives de développement de la métropole lyonnaise et avec sonpositionnement à l’échelle européenne en s’appuyant sur toutes ses ressources (flux, architectures, nature, densité,…)
  • réinventer sa propre urbanité en actualisant son offre urbaine vers l’avenir et l’innovation en matière d’espace public, de tertiaire, d’habitat, de culture, de loisirs, de commerce, de services, d’usages, de modes de vie.
  • développer un grand projet lyonnais, inédit, contemporain en s’appuyant sur sa différence et son architecture singulière dans le tissu urbain environnant.

Un quartier mixte L’objectif est d’atteindre 1,5 million de m² d’immobilier d’affaire etd’adapter l’offre aux nouveaux besoins des entreprises et à l’évolution des modes de travail (architecture plus confortable, plus collaborative et partagée, plus adaptée à la diversité de statuts : travailleurs, nomades, sédentaires, permanents, occasionnels, français, étrangers…).


Dans ce même objectif,
1000 à 1500 logements (social et privé, spécifiques et innovants combinant habitat et lieu de travail) seront crées afin de faire de la Part-Dieu un quartier habité, vivant et afin de favoriser le développement des services et des commerces de proximité.


Le quartier de
la Part-Dieu doit également être accueillant pour un large public : touristes, hommes d’affaire, étudiants, chercheurs… Des pôles d’animation nocturne seront également développés et l’offre hôtelière sera adaptée : développement du numérique, parc plus moderne …

Services et lieu de cultureLe nouveau quartier de la Part-Dieu possèdera une offre de services plus diversifiée : conciergeries, espaces mutualisés entre les entreprises (salles de réunions, restaurant, espace de relaxation, crèches…), activités pour les salariés (salles de musculation, cours de théâtre …), espaces de travail, espaces à caractère événementiel, cafés/restaurants, commerces …

Lire la suite

Lancement officiel de l’Anjou Vélo Vintage au Stade d’Issy : the place to be !

Lancement officiel de l’Anjou Vélo Vintage au Stade d’Issy :

the place to be !

Bernard Thévenet, Pierre Salviac, Christian Prudhomme, Guy Roux, Pierre Fulla, Jean-Paul Ollivier, François Pêcheux, Bernard Diomède, Christophe Béchu président du Conseil général de Maine-et-Loire… et 80 autres personnalités et amis du sport, du vélo et du journalisme ; le lancement de l’Anjou Vélo Vintage hier au Stade d’Issy était l’endroit où il fallait être. Le principe de réunir vélos anciens, patrimoine, gastronomie et bonne ambiance, dans le cadre d’une journée populaire, partagée en famille, a été largement ,plébiscité. On savait que c’était une bonne idée, mais quand ce sont les personnalités du vélo, de la presse et de la télévision qui le disent, cela prend une toute autre dimension…

 

Christian Prudhomme, Jean-François Pescheux, Pierre Salviac, Marc Fayet (comédien), Guy Roux.

Copyright Bruno Bade.


 

 

 

 

Christophe Béchu, Bernard Thévenet, Jean-Paul Ollivier et Christian Prudhomme entourent 2 futurs participants à l’Anjou Vélo Vintage.

Copyright Bruno Bade.


.

 

 

 

Guy Roux et Christophe Béchu, Président du Conseil général de Maine-et-Loire.

Copyright Bruno Bade.

 

Ils en parlent…

Bernard Thévenet, vainqueur du Tour de France en 1975 et 1977

« Quand je vois ces vieux vélos du début du siècle, je me dis que nos anciens avaient vraiment de la force et de la motivation. Ils avaient le même développement toute la journée, en montée comme en descente, sur des étapes longues de 350 km. C’était une galère, il fallait être extrêmement courageux. Rouler sur ces machines nous transporte un siècle en arrière à la place des Faber, des Garrigou, des Pélissier, dans des ambiances qui nous ont fait rêver. Pour tous ceux qui s’intéressent aux fondements du cyclisme, à l’intensité du Tour de France, tout le monde pourra revivre ces moments lors de l’Anjou Vélo Vintage. Il n’y a même pas besoin de venir avec son vieux vélo, on peut en louer sur place, réparé en atelier d’insertion professionnelle ! C’est une façon de changer de siècle. »

 

Christian Prudhomme, patron du Tour de France

« Nous parlons de temps héroïques, de grands champions du début du siècle qui ont participé au premier Tour de France en 1903, et des hommes d’exception morts ensuite à la Grande Guerre. Il y a une sympathie immédiate qui se dégage de ce projet qui revisite le passé. D’autant que la bicyclette n’a jamais été autant à la mode qu’aujourd’hui. Elle reconquiert sa place dans le cœur des villes. Le vélo est un formidable vecteur de convivialité, il permet d’aller à la rencontre du patrimoine. Cela va être une grande fête sur les bords de Loire, dans le Maine-et-Loire, où il y a tant de choses à découvrir. C’est une idée magnifique, je suis jaloux de ne pas l’avoir eue avant ! »

 

Pierre Salviac, journaliste à RTL

« Revoir de vieux vélos, les équipements d’illustres coureurs, cela éveille en moi de la nostalgie. Et j’adore la nostalgie. Cet événement sera l’occasion de faire savoir qu’il existe des pistes cyclables, et particulièrement dans le Maine-et-Loire. L’Anjou est un endroit que je connais peu mais j’en ai beaucoup entendu parler. La vie de château n’est pas trop mon fort mais je peux être vite attiré par un tel événement. D’ailleurs, me vient une idée… Pourquoi cette manifestation, pourquoi cette belle région, ne serait-elle pas le point de chute du chemin de Compostelle pour tous les cyclistes d’Europe ? Chiche ! »

 

Guy Roux, consultant sur Canal +

« Si à 14 ans, ma famille avait pu me payer un vélo, j’aurais arrêté le football pour faire des courses. Mon rêve absolu aurait été de gagner le Tour de France avec un quart d’heure d’avance comme Fausto Coppi. Je suis admiratif des cyclistes de l’époque, quand les étapes faisaient 500 ou 600 km, sur des routes blanches, avec des nids de poule. C’était fabuleux. Je suis déjà allé faire du vélo en Anjou, avec la course au profit de Mécénat Chirurgie Cardiaque. C’est une belle région, qui possède de très bons vins, comme dans l’Auxerrois où nous avons le Chablis! »

 

Pierre Fulla, ex commentateur France Télévision, éditorialiste à Sport Mag

« Enfin des vélos adaptés à ma grande taille ! Il y a des cale-pieds à l’ancienne, des patins de freins fixés aux pneus, des gentes en bois, pas de changement de vitesse… Je me sens parfaitement en sécurité pour circuler à Saumur où c’est un peu vallonné ! C’est une bonne initiative de retaper ces vieux vélos. Cela va réunir beaucoup d’aficionados de la pédale, adeptes des manifestations ensoleillées et arrosées ! »

 

Jean-Paul Ollivier, «Polo la science », Grand reporter à France Télévision

« Le Tour de France est passé par tant d’époques. Lorsque l’on tient une machine des années 1913-1914, on ressent l’effort des hommes. Ce vélo est imprégné de la sueur des géants, et l’on ne peut être qu’admiratif. Le Tour de France associe le patrimoine et le sport cycliste. On passe devant des châteaux, des fontaines, des cathédrales. Lorsque l’on parvient à réaliser la synthèse des deux, le sportif et la culture, c’est le Tour de France et la France qui gagnent. L’Anjou Vélo Vintage qui mêle le sportif, l’ancien et la culture, a tout pour plaire. Nous avons le pays de Cocagne le plus extraordinaire du monde, profitons-en, en vélo ! »


Jean-Paul Brouchon, la voix du cyclisme sur France Info pendant 40 ans

« En 44 Tours de France, j’ai foulé les routes de l’Anjou à plusieurs reprises. J’ai d’ailleurs un souvenir très précis de cette belle région. Je me souviens du Tour de France 1967 et d’un prologue qui se courait à Angers. Poulidor était archi favori pour revêtir enfin le maillot jaune ! Mais pour 6 secondes, il s’est fait battre ce jour là par un espagnol, obligeant tous les journalistes à réécrire leurs papiers ! L’Anjou est une région extraordinaire. Il y a là-bas un patrimoine très riche, je pense notamment aux Troglodytes. Il y a tout pour plaire, il ne manque rien à l’Anjou Vélo Vintage pour faire un bel événement. Et puis tant qu’il y aura des gens comme vous, comme nous, comme eux, pour faire revivre ces belles époques, alors on continuera de parler de vélo et c’est une excellente chose. ».

 

Christophe Béchu, Président du Conseil Général de Maine-et-Loire

« Cela fait 15 ans que nous organisons la Fête du Vélo en Anjou. C’est un événement européen qui rassemble des milliers de personnes sur les bords de Loire. Le souci, c’est que l’on n’en parle pas assez ! Alors pour marquer ce quinzième anniversaire, nous avons voulu donner un souffle nouveau à la Fête du Vélo. C’est comme cela que nous est venu l’idée de faire un autre événement autour du vélo, plus décalé et convivial. Le but de l’Anjou Vélo Vintage est assez simple : passer un bon moment en famille, en Anjou. Et quand je vois les personnalités du sport présentes à ce lancement et séduites par le projet, je me dis que le pari est presque gagné ! Il faut à présent que les gens viennent en nombre à Saumur, le 19 juin, pour nous raconter le cyclisme tel qu’ils l’imaginent.».

 

Téléchargez le dossier de presse en cliquant ici !

Contact presse : Windreport’ –Aline Bourgeois – 06.86.44.27.46ab@windward.fr

www.anjou-velo-vintage.com/

 

Moins de voitures, plus de bus et de vélos : les hospitaliers bordelais changent leurs habitudes

Moins de voitures, plus de bus et de vélos : les hospitaliers bordelais changent leurs habitudes

CHU de Bordeaux
, mercredi 30 mars 2011.


1 600 voitures en moins. 650 cyclistes en plus ! Augmentation de 80% de la part modale vélo. Multplication par deux du nombre d’abonnés aux transports en commun avec près de 2 700 usagers.  Au total : 20 millions de km effectués autrement qu’en voiture individuelle durant les 18 derniers mois. Ces changements d’habitude améliorent l’environnement et profitent à la santé de tous. Très concrètement ils ont un impact direct sur la diminution de la quantité de gaz à effet de serre rejetée : 3 000 tonnes équivalent CO2 en moins ! A l’occasion de la semaine du développement durable du 1er au 7 avril, le CHU de Bordeaux rend public ces bons résultats et rappelle que les engagements pris dans le cadre de la démarche «10 : 10» sont tenus.

En octobre 2010, le CHU de Bordeaux a signé l’engagement 10 : 10 porté par la fondation Good Planet présidée par Yann Arthus-Bertrand, officialisant sa volonté de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 5% à 10% en un an – aussi bien dans le domaine de la mobilité, de la gestion des achats et des déchets, que dans celui de la maîtrise des consommations énergétiques de son patrimoine bâti et de ses installations techniques. Le CHU de Bordeaux a entraîné dans cette dynamique l’ensemble de ses parties prenantes, en particulier ses professionnels et ses usagers.

Pour amplifier ces résultats encourageants, plusieurs pistes sont retenues :
– le réaménagement des installations proposées sur sites aux cyclistes du CHU, grâce à un partenariat très actif avec l’Association VELO’CITE
– l’accès des personnels du CHU au site Internet de covoiturage « www.moijecovoiture.com » mis en place par la Communauté Urbaine de Bordeaux, la mairie de Bordeaux, le conseil général de Gironde, le conseil régional d’Aquitaine et la préfecture de région (d’ici l’été 2011)
– la poursuite du travail partenarial engagé avec la CUB et TBC pour adapter le réseau de transports publics aux besoins de l’établissement (demande d’installation de nouvelles stations V3 près des sites de la direction générale ou du groupe hospitalier Sud par exemple),
– le recrutement d’ici l’été, avec les soutiens financiers de l’ADEME et du FEDER, d’un conseiller en mobilité au CHU de Bordeaux.

Contacts presse- CHU de Bordeaux
Caroline Péret – Tél. 05 57 82 03 21/06 27 43 46 75 – caroline.peret@chu-bordeaux.fr
Lydie Gillard – Tél. 05 56 79 61 14/06 10 17 13 64 – lydie.gillard@chu-bordeaux.fr
Frédérique Albertoni- Tél. 05 56 79 53 42/06 10 17 14 20

Retrouvez l’actualité des CHU sur


Les 4e Trophées de l’Innovation pour l’Accessibilité

Télécharger le Communiqué de Presse sur le Site du Groupe Polylogis



Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer