
Bien vieillir consiste à la fois à lutter contre les déficits qu’entraîne le vieillissement de l’organisme et les maladies qui peuvent survenir. La personne âgée doit accepter grâce à ses capacités d’adaptation ces aléas. Lutter contre les troubles qui apparaissent et les accepter lorsqu’on ne peut plus rien faire n’est pas contradictoire, bien au contraire. Ces deux comportements doivent s’associer pour le plus grand bénéfice de la personne âgée. Par parenthèse, la prévention que l’on a fait pendant toute sa vie porte ses fruits à ce moment-là et la sage personne qui a pris cette précaution voit sa vie bien facilitée.
TABLE RONDE 26 mai 2015 de de 11h30 à 12h45
Espace Charenton – 327, rue de Charenton 75012 Paris
Lorsque l’organisme commence à faiblir, les fonctions qu’il soutient, qu’elles soient motrices, sensorielles, psychiques etc., sont de moins en moins efficientes et si on ne les compense pas rapidement, des conséquences plus dramatiques peuvent apparaître (troubles de la communication, troubles du caractère, dépression, isolement et surtout des troubles cognitifs qui peuvent venir s’ajouter à d’autres démences). C’est dire l’urgence de les dépister, de les prendre en charge, de les compenser voire de les traiter, et cela le plus tôt possible.
En ce qui concerne les déficits sensoriels, dont les plus fréquents sont les déficits auditifs et visuels, ils handicapent lourdement les personnes âgées et sont source de graves complications.
La presbyacousie, qui est la surdité de la personne âgée, va concerner en fin de vie plus de 95% de la population. Elle est complètement ignorée faute d’éducation et de formation. Son début, situé autour de 55 ans passe inaperçu. Il faut donc rechercher la maladie et la traiter avec plus que deux appareils auditifs.
Quant aux problèmes de vue, ils surviennent également souvent avec l’âge. Dans les années à venir, le vieillissement de la population laisse augurer une multiplication des cas. Dès maintenant comment pouvons-nous agir pour retarder l’apparition de deux des maladies des yeux les plus fréquentes, la cataracte et la DMLA, et en freiner l’évolution ? Et que dire des implants rétiniens ? Maintenir une bonne vue permet la pratique de nombreuses activités et participe au maintien d’un bon fonctionnement cérébral.
Si les déficits de la vue et de l’audition surviennent le plus fréquemment avec l’âge, d’autres difficultés s’ajoutent comme les problèmes dentaires, d’équilibre etc.
Quelles réponses la mutuelle apporte-t-elle à ses adhérents en ce domaine ?
Pour en débattre :
Animateur: Jacques DRAUSSIN, Rédacteur en chef du magazine « Bien Sûr Santé »
Contact : jacques.draussin@biensur-sante.com
Lire la suite →