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Semaine de l’Innovation du 20 au 24 juin 2011 : le rendez-vous est pris

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5ème édition de la Semaine de l’Innovation © DR
 
 


COMMUNIQUÉ DU 18 avr. 11

Semaine de l’Innovation du 20 au 24 juin 2011 : le rendez-vous est pris.


Pour la 5ème édition, la Semaine de l’Innovation se tiendra du 20 au 24 juin 2011 dans toute la Bretagne. Inscrite dans la ligne directe du Schéma régional de l’Innovation, l’opération a pour vocation la valorisation et le développement des projets innovants en Bretagne.

Un nouveau souffle pour la SI.
Coordonnée par Bretagne Innovation depuis 2007, la Semaine de l’Innovation est désormais portée par la nouvelle agence Bretagne Développement Innovation, issue de la fusion entre Bretagne Innovation et l’Agence Economique de Bretagne.
Pour sa 5ème édition, la Semaine de l’Innovation change de formule ! Le maître mot sera le co-partenariat. L’objectif est de mutualiser les compétences et les savoir-faire des structures de soutien à l’innovation et de renforcer la lisibilité et la visibilité des événements organisés sur le territoire pendant la Semaine. Les organisateurs ont lancé un appel à projets auprès des acteurs de l’innovation en déterminant plusieurs critères : le projet doit être innovant, réalisé en co-partenariat pour favoriser le croisement de filières, prévoir la mise en pratique au sein des PME, laboratoires et autres professionnels. Enfin, l’événement doit être gratuit pour garantir le libre accès aux visiteurs.
Avec cette nouvelle formule qui favorise la mutualisation, ce sont 40 événements (contre 73 l’an passé) qui seront proposés au public sur l’ensemble du territoire cette année.

La Semaine de l’Innovation représente une formidable opportunité pour les PME de se rencontrer et de se fédérer autour d’une thématique commune et promouvoir ainsi la dynamique bretonne en matière d’innovation. Pour Serge Mabeau, Directeur de VEGENOV et membre du directoire de Bretagne Développement Innovation, « la Semaine de l’Innovation est une fenêtre sur le dynamisme novateur des entreprises et de l’économie régionale. Elle porte un coup de projecteur sur les conseillers du RBI (Réseau Breton de l’Innovation) qui accompagnent la création dans l’entreprise. Cet événement a également pour vocation de stimuler l’innovation, qu’elle soit technologique, organisationnelle ou sociale. »

La Bretagne, une région à la pointe de l’innovation.
L’union fait la force, dit-on. En permettant aux professionnels de l’innovation de croiser les filières et de valoriser leurs actions, Bretagne Développement Innovation souhaite renforcer une image dynamique et innovante de la Bretagne auprès de l’opinion publique et des médias. Faut-il le rappeler, la Bretagne se positionne au 5ème rang en effectif de recherche[1] et à la 6ème place pour la création d’entreprises innovantes[2]. Valoriser l’innovation en Bretagne, c’est aussi mettre en avant les atouts économiques et technologiques d’une région soucieuse de se positionner sur des marchés toujours plus ouvert à la concurrence. La mondialisation et les technologies de l’information abolissent virtuellement les frontières, permettant à la Bretagne, malgré sa géographie excentrée, d’être un acteur majeur dans le domaine de la recherche et du développement.


Quelques chiffres significatifs.
Au fil du temps, la Semaine de l’Innovation s’est imposée comme le rendez-vous incontournable des professionnels de l’innovation en Bretagne. Les résultats de l’année passée en sont d’ailleurs la preuve. En 2010, 2707 participants ont visité les 73 manifestations proposées sur les 4 départements bretons. Au final, 84% des partenaires (entreprises, structures de développement économique, centres d’innovation technologique, chercheurs et universitaires) ont exprimé leur satisfaction et estiment que la Semaine a répondu amplement à leurs attentes.
La programmation des événements sera dévoilée très prochainement. Vous pourrez retrouver toutes les informations concernant la 5ème édition de la Semaine de l’Innovation en Bretagne début mai sur le site dédié www.innovons.fr

[1] Indicateur RRSII – Régional innovation performance du Tableau de bord européen de l’innovation 2006.
[2] Source : lauréats du concours national de la création d’entreprises de technologies innovantes entre 1999 et 2005.

Conjoncture Hebdomadaire par FEDERAL FINANCE / 18 avril 2011

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18 avril 2011

  

Conjoncture
économique – Point hebdomadaire

  

Les chiffres
macroéconomiques

 

Aux Etats-Unis :

§  L’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan a atteint 69,6 au mois d’avril contre 67,5 en mars. Les analystes attendaient un chiffre de 68,5.

§  La production industrielle atteint 0.8% en février.

§  l’indice des prix à la consommation en mars progresse de 0,5 % sur le mois.

§  Demandes hebdomadaires d’allocations chômage en hausse à 412K.

§  Les ventes de détail ont progressé de 0,4% et de 0,6% hors auto et carburant.


En Europe :

§  L’inflation européenne du mois de mars est finalement ressortie à 2,7% soit légèrement au-delà des attentes du marché et du « flash estimate » (2,6%). L’indice sous-jacent a lui aussi bondi, passant de 1% à 1,3%.

§  En zone euro, la production
industrielle a progressé de 0,4% d’un mois sur l’autre et de 7,3% en glissement annuel en février

§  Allemagne: le gouvernement s’attend à une croissance de 2,6% en 2011 (2,3% précédemment).

§  Baisse de la confiance des investisseurs ZEW en avril à 7,6 vs 14,1

§  En France, les prix à la consommation ont progressé de 0,9% d’un mois sur l’autre et de 2,2% d’une année sur l’autre contre 2,0% attendu par le marché.

§  La production industrielle a progressé de 0,4% d’un mois sur l’autre et de 5,6% en glissement annuel  en février.

§  Au Royaume-Uni, le taux de chômage a baissé à 7,8% en février après 8,0% en janvier.

§  Baisse de l’inflation de 4.4% à 4% en mars

 

En Asie :

§  Au premier trimestre le taux de croissance de la Chine s’est élevé à 9,7%. Ses réserves de change dépassent les 3000 milliards de dollars.

§  Au Japon, les commandes de machine outils ont baissé de 2,3% d’un mois sur l’autre en février.


Monde :

§  Le FMI maintient sa prévision de croissance mondiale 2011 à +4,4% (5% en 2010). La croissance américaine revue en baisse à 2,8%, l’Europe devrait connaître une croissance de 1,6% comme celle de la France contre 2,5% pour l’Allemagne. La Chine est attendue en hausse de 9,6%. Malgré la catastrophe au Japon la croissance est prévue à 1,4% vs 1,6%.

 

 

Evolution des marchés financiers

 

► Sur le marché actions :

 

Les marchés boursiers ont été marqués cette semaine par un regain de craintes sur la crise de la dette souveraine en zone euro.  En effet, la décision de l’agence Moody’s d’abaisser la note souveraine de l’Irlande de deux crans a pesé sur les marchés européens. Plus tôt dans la semaine, les investisseurs s’étaient déjà inquiétés de la situation en Grèce après que Wolfgang Schaüble, le ministre des Finances allemand, a averti qu’Athènes pourrait être contrainte de procéder à une restructuration de sa dette. Les déclarations de Dominique Strauss-Kahn, le patron du FMI, selon qui la Grèce devrait  s’en sortir, n’ont pas suffi à enrayer la dynamique baissière. Le scénario d’une restructuration de la dette de la Grèce, voire du Portugal et de l’Irlande, apparaît de plus en plus crédible. Symbole de ces inquiétudes, le niveau des CDS (Credit Defaut Swap) sur les obligations souveraines grecques fait désormais apparaître une probabilité de défaut de 63% dans les cinq prochaines années, d’après le spécialiste du domaine, CMA. A la Bourse de Paris, les banques ont souffert de ces incertitudes. Société générale a chuté de 5,49% sur les cinq dernières séances, Crédit agricole de 5,10%, BNP Paribas de 4,75% et Natixis de 4,69%. Les marchés américains ont mieux résisté que les places européennes en raison de données économiques favorables. A Wall Street, l’indice S&P500 enregistre une performance hebdomadaire  de -0,64%, le Dow Jones -0,31% et le Nasdaq composite -0,59%. L’indice Nikkei 225 a baissé de 1,81% sur la semaine et le DJ euroStoxx 50 de 2,20%, le CAC 40 de 2,15%.

 

► Sur le marché obligataire :

 

Sur les marchés obligataires, les inquiétudes/rumeurs ont favorisé les marchés obligataires. La courbe des taux
américains s’est aplatie. Le taux 2 ans perd 11 bp à 0,70%, celui du 10 ans 17 bp à 3,41%. En France, le rendement OAT 2 ans a reculé de 3 bp à 1,87% et le rendement de l’OAT 10 ans de 8bp à 3,70%. La BCE n’a pas effectué de rachats de titres la semaine dernière dans le cadre du SMP pour la 2e semaine consécutive.
En moyenne par semaine depuis le début de l’année la BCE n’a racheté que 290 millions contre 2,2 milliards sur l’année 2010.
En ce qui concerne  les pays périphériques, les représentants de l’Union Européenne et du FMI entament ce lundi à Lisbonne des négociations politiques avec les autorités portugaises pour définir le montant et surtout les conditions d’un plan de sauvetage financier qui doit être conclu d’ici la mi-mai. Cela permettrait d’avoir des prêts mis en place avant la tombée du15/06 (5 milliards de remboursement).

Le Trésor portugais a de quoi honorer ses échéances sur ses fonds propres, notamment la tombée du 15/04 d’ici là. Les rumeurs sur la restructuration de la dette grecque tirent le spread  GGB-Bund et le CDS 5 ans au plus haut à respectivement 1034 bp (10 ans à 13,69%) et 1227, alors que l’adjudication de 1,625 mds de T billls 6 mois à 4,80% s’est bien passée avec un taux de couverture de 3,81 contre 3,59 le 8 mars (et un taux de 4,75%) lors de la précédente adjudication.

 

► Sur le marché des changes :

 

Sur les marchés des devises, les cambistes réagissent à des inquiétudes persistantes sur la capacité des pays
fragiles de la zone euro à rétablir leurs finances publiques : spéculations sur une restructuration de la dette grecque, abaissement de deux crans de la note de l’Irlande par Moody’s, en raison de la dégradation des perspectives économiques du pays. Les cambistes se sont par ailleurs positionnés sur le dollar en défaveur de l’euro après de bonnes statistiques outre-Atlantique. L’euro peut néanmoins compter sur le soutien des chiffres de l’inflation. Ces poussées inflationnistes en zone euro devraient amener d’autres relèvements de la part de la banque centrale européenne. La parité eurodollar s’établit autour de 1,45.

 

 

► Sur le marché des matières premières :

Sur le marché des matières premières,  les cours du pétrole sont orientés à la baisse. Les prix du baril de brut léger américain et du Brent sont en repli de respectivement de 2,78% à 110 dollars et 2,12% à 123 dollars. Le secrétaire général de l’Opep, Abdallah El Badri, a indiqué que les pays producteurs de brut étaient « inquiets » du niveau élevé des cours, ajoutant que les marchés étaient suffisamment approvisionnés. Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Nobuo Tanaka, a indiqué que les prix actuels du pétrole étaient « très élevés » et que l’agence des consommateurs était inquiète du fait que cela pourrait nuire à la croissance économique et à la demande. « Les prix élevés abaissent le taux de croissance de la demande de pétrole », a-t-il ajouté, citant les Etats-Unis et la Chine, premiers consommateurs mondiaux, où la demande a chuté.
Dans ce contexte, l’AIE a révisé en baisse ses prévisions de demande mondiale et l’Arabie Saoudite sa production.

Le focus de la semaine : La perspective d’une restructuration
de la dette Grecque

 

 

Depuis que le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, a évoqué la semaine dernière une possible restructuration de la dette d’Athènes, les marchés commencent à intégrer le risque de pertes sur leurs avoirs en
obligations d’Etat grecques. Malgré les démentis formels et répétés ce week-end, de la part du FMI et du ministre des Finances grec George Papaconstantinou, les analystes jugent inévitable une défaillance de la Grèce, ce qui risquerait de créer un précédent pour l’Irlande, voire pour le Portugal… En cas de restructuration de la dette grecque, les investisseurs seraient amenés à encaisser des pertes sur leurs portefeuilles d’obligations grecques… Ce serait ainsi la deuxième fois qu’ils devraient essuyer des pertes depuis le début de la crise actuelle, après la faillite de Lehman Brothers en 2008.

Cette fois, les marchés espèrent assister à une restructuration en bon ordre, qui serait moins douloureuse pour les créanciers que la chute de Lehman, qui s’était faite dans la panique… Selon le ‘Wall Street Journal’, qui cite des sources au sein du FMI, le fonds étudie actuellement la mise en place d’ici à 2012 d’un rééchelonnement de la dette grecque, qui pourrait être accompagné d’une réduction du principal à rembourser à l’échéance. Une technique déjà éprouvée lors de la crise argentine, et qui permettrait au pays de retrouver la croissance économique, une mission quasi-impossible dans les conditions actuelles.

 

Le poids de la dette et les plans d’austérité imposés par les Etats prêteurs ont en effet enfoncé l’économie grecque dans la récession, réduisant ses recettes fiscales, bloquant son accès aux marchés financiers (taux prohibitifs) et rendant encore plus difficile le remboursement de ses dettes.

Sur les marchés financiers, les prix des « CDS (credit default swaps, des titres assurant contre le risque de défaut de paiement), ont atteint ces derniers jours des records pour les titres des pays les plus fragiles de la zone Euro. Pour la Grèce, ils intègrent un niveau de pertes d’au moins 30% pour les investisseurs, voire de 60% sur certaines échéances !

Pour l’instant, l’Europe reste très divisée sur l’hypothèse d’une restructuration de la dette grecque : la BCE et certains pays membres, dont la France, s’y opposent fermement, mais d’autres pays, emmenés par l’Allemagne, y sont favorables… Le retour de la crise de la dette européenne est d’autant plus compliqué à gérer pour l’Europe que cela se produit au moment où l’inflation et la hausse de cours du pétrole menacent la reprise économique du Vieux continent.

 

 

Niveau des marchés


Dotations aux collectivités locales 2011

La direction générale des Collectivités locales (DGCL) vient de publier sur son site internet les montants des dotations des communes pour 2011. Les collectivités attendaient ces données essentielles pour élaborer leur budget primitif. En effet, elles doivent voter cette année leur budget avant le 30 avril. La DGCL prévient les responsables des collectivités que « l’engagement juridique de l’Etat et le versement effectif des dotations sont toutefois subordonnés à la prise des arrêtés préfectoraux de notification et de versement, qui seuls font foi »  (Source: Localtis.info)


Accédez à l’espace dotations aux Collectivités locales 2011 en cliquant sur ce lien

Métropole Nice Côte d’Azur : naissance de la première métropole française

Le processus de création par fusion comprend 4 étapes en 2011, pour s’achever par un décret de création de la Métropole Nice côte d’Azur au 1er janvier 2012

Télécharger le projet Métropole Nice Côte d’Azur 

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