15/02/2012. L’habitat participatif représente, en pleine crise du logement, une alternative originale aux formules de promotion classiques. Développé en Allemagne, en Suisse et dans les pays du Nord, le concept refait son apparition en France après plus de 20 ans d’absence. A l’avant-garde, des Epl se lancent dans l’expérience comme à Toulouse (Oppidea), à Mulhouse (Serm 68), et à La Réunion (SIDR)…
La formule bouleverse les politiques d’aménagement classiques. L’ambition est de proposer une autre forme de « vivre-ensemble » que celle existant dans les programmes immobiliers standard. Au programme, des valeurs telles que mixité, entraide, lien intergénérationnel, ouverture sur le quartier, insertion, refus de la spéculation et développement durable. L’habitat participatif veut replacer les habitants au cœur des projets immobiliers, en les impliquant tout au long du processus de construction ou de rénovation, pour mieux se caler sur les besoins tout en assurant une maîtrise des coûts. Partie prenante, ils peuvent assurer le financement, réfléchir à l’agencement de leurs futurs logements, au dispositif énergétique ou même à l’organisation générale. Ils définissent des lieux de vie à partager tels que buanderie, salle commune, atelier, cuisine ou encore jardin…
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