Nouveau Règlement de l’ANRU : fortes ambitions avec un financement réduit
Le premier programme de rénovation urbaine lancé en 2003 affichait des objectifs importants en termes de démolition (250 000), reconstruction (250 000) et réhabilitation (400 000) de logements sociaux. Doté de 12 milliards d’€ de subventions, il a permis d’engendrer un investissement de travaux de 45 milliards d’€. Cet effort d’investissement a été en grande partie supporté par les bailleurs sociaux qui ont financé 44% du total des investissements.
Faire mieux, avec moins
La nouvelle génération de projets de renouvellement urbain n’affiche plus d’objectifs chiffrés d’intervention sur l’habitat social mais reste très ambitieuse quant à la qualité des projets urbains et la transformation profonde des quartiers rénovés : favoriser l’accès à des logements de qualité, impulser le développement économique et le désenclaver à l’échelle de l’agglomération.
Concernant la reconstitution de l’offre, l’ANRU a abandonné l’un des fondamentaux mis en œuvre dans le PNRU 1 : la reconstitution du « 1 pour 1 ». Celle-ci sera appréciée en fonction du contexte local. Ces logements devront être intégralement reconstruits hors QPV tout en maintenant une offre abordable à l’échelle de l’agglomération …
Pour les réhabilitations, l’Agence impose, en contrepartie de son aide financière, l’obtention a minima d’un label HPE rénovation. Ces travaux doivent être menés sans conduire à une augmentation significative des loyers.…en savoir plus…
Publié le 22 février 2016, dans Actualités, Collectivités, Habitat, logement, RSE, et tagué acteurs hlm, ANRU, communes. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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