MARKETING TERRITORIAL SANS MARQUE…

20120803-083154.jpgpar Dominique Mégard – juillet 2012 – CAP’COM. Le Loir-et-Cher (41, Blois et châteaux de la Loire…) s’est lancé dans une opération de marketing territorial et de valorisation globale sans s’inscrire dans un processus de marque…Comme quoi l’un n’est pas forcément l’autre.

Découvrir le Loir-et-Cher sous un angle nouveau, tel est le choix de cette campagne de communication lancée par le département du Loir et Cher. « Nous avons travaillé pour donner une globalité, un sens et une valorisation à un territoire qui n’avait jusque là aucune présentation globale, » explique Guillaume Néron-Bancel dir’com du Conseil général depuis 2011. Il est vrai que le Loir-et-Cher de Blois à Chambord, de Cheverny au zoo du Parc de Bauval et son panda, compte un nombre important de richesse patrimoniales, doublée d’autant d’opérateurs. Chacun assure sa propre promotion sans regarder les autres… Le mille-feuille français s’épanouit sur les rives de la Loire… « Nous avons travaillé avec le CDT mais sans nous limiter à une opération de marketing touristique au profit d’une approche territoriale, poursuit Guillaume Néron-Bancel. Nous avions une triple cible : tous les prescripteurs locaux, régionaux et grand Ouest parisien ; le flot de touristes accueillis chaque année (2 millions de personnes) et les habitants du Loir-et-Cher eux-mêmes »

Les moyens ? Un film court métrage très bande d’annonce avec des images inattendues diffusé via le site http://www.loiretcher-lemag.fr et dans les salles de cinéma de la région. Un magazine « hors série » sur le département et ses richesses, présenté à partir de témoignages : pas de description de monuments mais la parole donnée au garde chasse de Chambord, au taxidermiste de Sologne, au « piqueux » de Cheverny qui ne parle pas des monuments mais de la vie des sites… Avec à l’appui un travail iconographique d’exception et plus de 150 photos exclusives réalisées par 4 photographes professionnels et un mode de distribution qui au delà des 180 000 exemplaires de la distribution toutes boîtes, a été distribué dans les gares et à La Défense avec des opérations d’animation à la clef, confié aux opérateurs touristiques pour diffusion. Une plate-forme participative avec échanges et témoignages d’internautes et de facebookers, relayés par une base de reportages exclusif, de dossiers thématiques, de vidéos et un jeu concours. Une présence active à l’événement Gamefair » de Chambord prétexte au lancement d’un réseau de 700 ambassadeurs du territoire.

Le coût « Une opération globale à coût raisonnable, explique le dir’com. Au total 30 000 € dont 7000 environ pour le film qui a été produit avec l’appui de Jacques Bedel, réalisateur du Loir-et-Cher, 10 000 pour la plate-forme interactive et ce qui va avec , et 15 000 de surcoût pour le hors série du magazine par rapport à un N° normal… Mais pour nous le plus intéressant c’est que cette opération et surtout le fait de baser le contenu du magazine non sur une parole institutionnelle mais sur des témoignages avec beaucoup de photos, a provoqué et provoque des retours, des dialogues, des échanges. Nous ne pourrons plus faire notre magazine comme avant et le prochain en octobre va devoir être différent de la seule information institutionnelle…»

lien vers le site Cap’Com

Publié le 3 août 2012, dans Actualités, et tagué , , , , , . Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

  1. Le « branding » n’est effectivement pas la panacée. Pour autant, le marketing territorial est une vraie démarche à soutenir et à défendre : http://thebaultmarc.expertpublic.fr/2011/12/26/5-raisons-de-plaider-pour-le-marketing-territorial/

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