Archives Mensuelles: juillet 2011
Languedoc-Roussillon : des parcs d’activités pour doper l’économie
Spécialisée dans la construction et la rénovation de lycées, la Sem Languedoc Roussillon Aménagement s’est diversifiée depuis 2008 dans le développement économique. Le projet est ambitieux : une quinzaine de parcs d’activités sont en projet à travers le territoire.

Languedoc Roussillon Aménagement a déjà démontré son savoir-faire avec 1,5 milliard d’euros injectés dans la réhabilitation et la construction de lycées sur l’ensemble de la région. Parmi ses réalisations phare en cours : le tout nouveau lycée hôtelier Marianne, établissement d’excellence qui accueillera près d’un millier d’élèves à la rentrée 2012. Depuis 2008, la Sem a élargi son domaine de compétence en s’impliquant dans le développement économique du Languedoc-Roussillon. Les retombées locales sont conséquentes avec pas moins de 800 entreprises et bureaux d’études actuellement impliqués dans l’ensemble de ses projets. « L’ambition est de mettre en place sur l’ensemble du territoire de nouveaux sites capables d’attirer des entreprises nationales, voire internationales, de doper l’économie régionale et de créer des emplois », explique Christophe Pérez, directeur général de Languedoc Roussillon Aménagement, Sem présidée par Robert Navarro, premier vice-président du conseil régional. La démarche est innovante : plus de 1 000 hectares de terrain ont ainsi été achetés par la Région qui s’est associée avec les collectivités locales concernées, créant un syndicat mixte pour chacun des parcs prévus. Languedoc Roussillon Aménagement a pour mission d’étudier et d’aménager ces parcs. Objectif : l’ouverture de 18 parcs régionaux d’activités (PRAE).
Des sites stratégiques
La Sem est chargée de l’ensemble des études d’aménagement des parcs. « Cinq sites sont déjà en phase opérationnelle », commente Christophe Pérez. Parmi eux : le parc régional d’activités économiques Nicolas Appert, à Castelnaudary (Aude). Ce site de 130 hectares de nouvelle génération, dédié à la logistique et à l’industrie agroalimentaire, a déjà permis la création de dizaines d’emplois avec l’implantation en 2011 des premières entreprises comme l’unité de conditionnement de produits de la mer de 2 688 m² du groupe Leclerc, un pôle de services poids lourds, un hôtel et un restaurant. Tout a été réfléchi pour garantir le succès du parc auprès des investisseurs, à commencer par son emplacement stratégique, à 30 minutes de Toulouse et de Narbonne par l’A61 et juste à côté d’une gare.
Autre exemple : le parc Via Domitia, à Castries (Hérault), aux portes de Montpellier, qui regroupe sur 13 hectares des entreprises artisanales, industrielles et tertiaires. « Chaque parc possède sa spécialité, explique Christophe Pérez. Pour chacun d’entre eux, un bâtiment est chargé de soutenir les entreprises qui arrivent. A Castries, il est ainsi réservé aux artisans, avec des ateliers et bureaux réservés qui leur permettent d’optimiser leur installation et le démarrage de leur activité ».
Patrick Cros/Naja
Les Nuits de la Mayenne mettent en scène le patrimoine local
Les Nuits de la Mayenne vont illuminer le territoire du 18 juillet au 11 août, avec une vingtaine de spectacles programmés dans 14 communes. Ce festival a pour ambition de valoriser le patrimoine local en y faisant jouer des troupes de théâtre.
Le site des Nuits de la Mayenne
Ligne à grande vitesse Bretagne – Pays de la Loire : La convention de financement signée
Thierry MARIANI, ministre chargé des Transports et Hubert du MESNIL, président – directeur général de Réseau Ferré de France (RFF) ont signé ce jour à Rennes, la convention de financement de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Le Mans et Rennes, avec les représentants des collectivités locales qui cofinancent ce projet : les Régions Bretagne et Pays de la Loire, les départements des Côtes d’Armor, du Finistère, d’Ille-et-Vilaine, du Morbihan, le Pays de Saint-Malo, Rennes Métropole.
L’État, via l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) et les collectivités territoriales ont confirmé leur participation à hauteur de 1,9 Md€ sur un montant total d’investissement de plus de 3,3 Md€. La participation de RFF est de 1,4Md€.
Cette ligne nouvelle de 214 km prolongera jusqu’à Rennes, l’actuelle ligne à grande vitesse Atlantique entre Paris et Le Mans longue de 180 km, mise en service en 1989. Sa réalisation permettra de réduire de près de 40 minutes les temps de parcours des liaisons entre Paris et Rennes et, au-delà vers l’ensemble de la Bretagne, et de près de 10 minutes entre Paris et Sablé-sur-Sarthe, Angers et Nantes. Par ailleurs, la réalisation de la ligne nouvelle permettra d’offrir de nouvelles capacités sur la ligne existante pour le développement des activités fret et TER. La réalisation de cette ligne à grande vitesse sera complétée par l’amélioration des axes Rennes-Brest et Rennes-Quimper afin de desservir à terme ces villes en 3 heures depuis Paris. Les travaux devraient démarrer en 2012 et s’achever fin 2016.
Cette signature constitue l’ultime étape avant la signature du contrat entre RFF et Eiffage Rail Express, attributaire du contrat de partenariat public privé. Ce contrat constitue le premier partenariat signé de ce type en France pour la réalisation d’une ligne à grande vitesse.
Parallèlement, une convention de financement de la « virgule de Sablé-sur-Sarthe » à été signée entre l’Etat, Réseau Ferré de France, les Régions Bretagne et Pays de la Loire, le département de la Mayenne, Angers Loire Métropole et Laval Agglomération. L’aménagement de cette voie de 3,6 km qui reliera les deux sections de la ligne à grande vitesse en direction de Rennes et Nantes, pour un coût de 36,3 millions d’euros, permettra à terme de réaliser des liaisons directes entre Rennes, Laval, Sablé, Angers, Nantes par des TER à grande vitesse.
Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET se réjouit de la signature de cette convention qui marque une étape supplémentaire dans la réalisation des 2000 kilomètres de nouvelles lignes à grande vitesse prévues par le Grenelle de l’environnement d’ici à 2020.
Le Groupe ICF et BASF France signent une convention de partenariat pour la performance énergétique des bâtiments
Mardi 12 juillet 2011 à 11h, Cécile Queille, Présidente-directrice générale du groupe ICF, et Olivier Homolle, Président de BASF France – filiale du leader mondial de l’industrie chimique – ont signé une convention de partenariat portant sur la construction et la rénovation de logements à haute performance énergétique.
Dans ce cadre, BASF France et ses filiales mettent à disposition du groupe ICF leur expertise dans l’efficacité énergétique et la conception de solutions constructives innovantes, répondant ainsi aux grands enjeux du développement durable dans le logement.
Les deux acteurs s’engagent dès à présent dans la mise en œuvre d’un premier projet pilote. Celui-ci porte sur la réhabilitation énergétique – selon le référentiel BBC Rénovation – d’un ensemble de 87 logements à loyer libre à Paris, propriété d’ICF Novedis, filiale du groupe ICF. Ce projet a comme point d’ancrage le projet européen BEEM-UP qui vise à démontrer la faisabilité économique, technique et sociale d’opérations de rénovation énergétique basse consommation. Il est financé par le 7ème programme-cadre de recherche et développement technologique de l’Union Européenne, qui durera de janvier 2011 à décembre 2014 (www.beem-up.eu).
Un autre site sera défini prochainement pour mettre en œuvre un second projet de collaboration opérationnel entre ICF et BASF…Lire l’article complet sur le portail du groupe ICF