AMÉNAGEMENT, MOBILITÉ, ATTRACTIVITÉ : COMMENT FAIRE EXISTER DES TERRITOIRES PERTINENTS

source : cap’com

En permettant la création de pôles métropolitains, la réforme territoriale offre aux territoires de nouveaux modèles de développement. Moins contraignants que les métropoles proprement dites, les pôles métropolitains laissent les territoires libres de s’organiser comme ils l’entendent et de choisir les domaines de convergence appropriés à leurs réalités et à leurs objectifs.

La communication en la matière n’a pas pour objet de faire exister une nouvelle strate administrative, peut être même pas d’expliquer un concept à vocation technique. Elle a pour fonction, d’une part, de rendre lisibles et appréhendables par le grand public des territoires pertinents aux regards des usages, bassins de vie et territoires de projet. Elle constitue, d’autre part, un levier de gouvernance destiné à mobiliser les acteurs autour des dynamiques métropolitaines.

La communication doit donc être intégrée tout au long du processus à la fois par les acteurs de première ligne comme les collectivités locales, les bailleurs sociaux ou les organismes de transport, et les acteurs du back office comme les agences d’urbanisme, les agences de développement ou les sociétés d’aménagement.

PROGRAMME PRÉVISIONNEL

MARDI 28 JUIN

13h45 : Accueil des participants à la Fabrique, gare de Nancy

14h : Balades urbaines

Des visites de projets illustrant la démarche métropolitaine, analysées sous le triple regard de l’élu, de l’urbaniste et du communicant.

V1 : Artem : communiquer sur un concept universitaire novateur qui verra le jour à l’horizon 2015-2020

Au cœur du Grand Nancy, Artem sera un pôle universitaire unique en Europe regroupant trois grandes écoles dans un projet commun de 70 000 m² l’École Nationale Supérieure d’Art de Nancy, l’École Nationale Supérieure des Mines de Nancy et ICN Business School, École de Management. Avec l’ARTEM la métropole Lorraine s’installe sur la scène internationale dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche. 

V2 : Nancy Grand Cœur – Charles III  : bâtir la concertation et la réflexion stratégique sur un grand projet urbain

Le projet urbain Nancy Grand Cœur labellisé EcoQuartier par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie et du Développement durable et de la Mer et mené par la Communauté Urbaine de Nancy, a pour ambition de reconfigurer un espace urbain de 15 hectares, situé au cœur de l’agglomération nancéienne à proximité de la gare TGV.
Nancy Grand Cœur constitue l’un des principaux lieux de vie et d’échanges de l’agglomération. En raison des enjeux stratégiques qui y sont liés, le projet a fait l’objet d’une large concertation préalable, avec les associations, les habitants, les commerçants ou les voyageurs, et cette démarche se poursuit encore aujourd’hui.

V3 : Quartier de l’Amphithéâtre – Centre Pompidou Metz : communiquer autour d’un grand équipement identitaire d’un territoire
(départ du train 14h18)

En 2003, le Centre Pompidou et la ville de Metz annonçaient la décision d’implanter, au cœur de la ville, la première antenne décentralisée du Centre national d’art et de culture, dotant ainsi Metz et sa région d’une institution culturelle de niveau international.
Un tel équipement d’accueil métropolitain représente également une formidable opportunité de développement pour le territoire messin, avec un effet d’entraînement incontestable. Comment Metz et sa région se servent de cette offre d’appel exceptionnelle pour promouvoir ensuite l’attractivité globale de son territoire ?

19h-19h30 : fin des visites, retour à l’Hôtel de Ville

20h : Soirée d’accueil dans les Grands Salons de l’Hôtel de Ville

Accueil par Claudine Guidat, 1ere adjointe au Maire de Nancy, déléguée à la participation, à la vie des territoires et à la citoyenneté

Buffet dînatoire

22h : Spectacle son et lumières « Rendez-vous place Stanislas »

MERCREDI 29 JUIN

8h45 – Accueil des participants à l’auditorium du Musée des Beaux-Arts

9h15 – Ouverture

par Jacques Charlot, directeur général de l’Agence de développement et d’urbanisme de l’aire urbaine Nancéienne et Bernard Deljarrie, délégué général du Réseau Cap’Com

9h30 – Conférence-décryptage

Pourquoi des nouveaux territoires ? Enjeux politiques, stratégiques et économiques des pôles métropolitains et autres.

Une conférence pour comprendre comment les gens vivent et pratiquent les territoires aujourd’hui, comment les projets se construisent en dehors des frontières administratives.

par Xavier Desjardins, maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Co directeur avec Paul Boino de l’ouvrage  « Intercommunalité. Territoire et politique » La Documentation française, 2009.

10h30 – Expériences + débat avec la salle

Faire exister un nouveau territoire : des opportunités et des difficultés

Des dynamiques métropolitaines ont déjà été engagées dans certains territoires. Comment la communication s’est-elle emparée ou non de ces initiatives ? Comment les font-elle exister concrètement ? Quelles sont les difficultés rencontrées par les communicants lorsqu’il s’agit de traduire dans un document bien réel des actions communes alors que le circuit de validation s’est démultiplié ?
Trois expériences menées dans trois contextes différents viendront illustrer cette articulation entre projets métropolitains et communication :

– Le Sillon Lorrain, sur l’axe Épinal-Nancy-Metz-Thionville, s’est constitué en pôle métropolitain en travaillant les transports et les domaines universitaires, médicaux, culturels et touristiques.

  • Jacques Charlot, directeur général de l’Agence de développement et d’urbanisme de l’aire urbaine Nancéienne

– La CAPI, Communauté d’agglomération des portes de l’Isère, s’inscrit dans la démarche de métropolisation conduite autour de Lyon, c’est le petit territoire à côté de Lyon et de Saint-Étienne.

  • Yasmina Hattabi, responsable de la communication de la CAPI

– Paris Métropole organise une coopération entre Paris et les villes de la première couronne, elle s’appuie sur une dynamique de projet sans réalité administrative

12h30 – Déjeuner à la Brasserie de la Pépinière

14h00 – Ateliers

Trois ateliers concomitants construits autour d’une expertise et de l’échange avec les participants.

A1 : Comment déployer une marque de territoire en mobilisant les acteurs ?

Faire exister un territoire suppose parfois d’effacer les signatures institutionnelles au profit d’une marque commune. Mais après le travail complexe de création de la marque, il faut la faire vivre. Il est essentiel de mobiliser les acteurs en fonction du projet de territoire. Comment animer le déploiement de la marque ? Qui en a la responsabilité ?

  • Pascale Montefiore, directrice du pôle Rayonnement, agence d’urbanisme et de développement de la région Flandre-Dunkerque. L’Agence d’urbanisme de Dunkerque présentera sa démarche Côte à Côte : comment elle a joué un rôle de médiateur puis d’animateur dans la mise en place d’une marque touristique transfrontalière ; quels sont les premiers retours et quelles sont les pistes pour étendre le dispositif ?

A2 : Comment dessiner un territoire à travers la communication sur la mobilité ?

Du point de vue du citoyen, le territoire pertinent n’est pas celui des frontières administratives mais celui de ses usages autour de son lieu d’habitation, de travail, de commerce, de loisirs, de soin. La mobilité établit le lien entre ces différents usages. Les services publics de transports en sont souvent un élément structurant et donnent réalité à ce territoire. Désormais, les projets de rénovation ou de création de nouveaux réseaux, sont appréhendés en tant que point d’appui de vastes projets d’urbanisme. Face à des enjeux qui dépassent ceux d’un moyen de transport pour recouvrir des enjeux de territoire, quelle est la place stratégique de la communication ? Comment accompagner et faciliter ces projets ? Comment faire exister concrètement, aux yeux des usagers, ces nouveaux dispositifs de mobilité ? Le maître d’ouvrage peut-il y gagner une certaine reconnaissance ?

  • Charles-Marie Boret, directeur de la stratégie territoriale, Bordeaux Euratlantique

A3 : Entre conception et communication : comment bien utiliser l’outil 3D ?

L’outil 3D permet une modélisation des projets d’aménagement séduisante. Elle offre un degré de réalisme très important. Pourtant son utilisation pose des questions de fond sur la manière de communiquer un projet. Quels sont les différents niveaux de représentation ? Faut-il humaniser ou au contraire objectiver l’image ? N’y a-t-il pas un risque à rendre trop réel un projet qui ne verra le jour que dans 10 ou 20 ans, à rendre trop idyllique le futur quartier ? Peut-on faire varier l’image pour permettre aux décideurs comme aux habitants de « voir » les conséquences de leurs choix ? L’outil 3D s’utilise différemment selon qu’on s’adresse aux techniciens, aux élus, aux promoteurs, aux habitants. Il doit être utilisé avec précautions au risque de générer des réactions négatives voir de rejet du projet. Et parce que la question se pose toujours : quels sont les échelles de coût en fonction du dispositif technique envisagé ?

  • Bertrand Courtois, directeur général de Tecnomade
  • un représentant de la Communauté d’agglomération Plaine Commune*

15h45 – Table-ronde : la salle interroge les journalistes

(auditorium du musée des beaux-arts)

Quelles sont les attentes de journalistes sur les actions de communication qui touchent l’urbanisme ?
La presse est un vecteur d’information fondamental pour toucher le grand public. La difficulté est de savoir comment bien travailler avec les journalistes pour que les sujets d’urbanisme, par nature complexes, soient traités dans leurs colonnes. Quelles sont les thématiques dont les journalistes sont susceptibles de s’emparer ? Comment en parler pour éviter la barrière du langage jargonnant ? Existe-t-il une recette miracle pour obtenir des papiers régulièrement ? Les journalistes mettent en avant la nécessité de coller avant tout à l’actualité et aux préoccupations quotidiennes des habitants-lecteurs. Pour l’occasion la conférence de presse est inversée : communicants et urbanistes interrogeront les journalistes sur leurs attentes, leurs contraintes pour mieux parler d’urbanisme, d’aménagement, de transports, d’environnement, des sujets devenus transversaux.

animation et grand témoin :

  • Véronique Martin, agence de presse Arkane Média*

Journalistes

  • Pierre Falgua, L’Express
  • Pierre Taribo, La Semaine

17h : fin de la journée – visite du Musée des Beaux-Arts de Nancy

Publié le 14 juin 2011, dans Non classé, et tagué , , , , . Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.

  1. Pas concerné par Nancy… je suis à Bordeaux !

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