Archives d’Auteur: Alexandra Poloce
Revitalisation des centres villes : Le Groupe SERL s’implique auprès des collectivités @cmarkea @groupeserl @villedeLyon
Découvrez dés à présent le témoignage de Yves Molina, Directeur général délégué, Groupe SERL (Société d’Équipement du Rhône et de Lyon) –
Extrait de témoignages réalisés avant cette crise et qui seront rassemblés dans le nouveau numéro de la collection réalisée par Arkea Banque E&I « Regards » en cours d’achèvement : en savoir plus sur la démarche : ICI
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Le Groupe SERL, acteur incontournable dans le développement économique de la métropole lyonnaise, travaille au service des politiques publiques portées par les collectivités territoriales, en interface avec le secteur privé. Yves Molina, directeur général délégué, est très attaché à anticiper les solutions pour répondre aux mutations et aux besoins sociétaux et environnementaux du territoire.
Depuis plus de 60 ans, le Groupe SERL, société d’économie mixte, a su évoluer pour s’adapter à des environnements de plus en plus complexes. « À l’origine, il y a la SERL et ses deux métiers historiques, l’aménagement foncier et la construction d’équipements publics, développe Yves Molina. Nous traitons de nombreux projets urbains, principalement sur la zone d’influence de l’agglomération lyonnaise et, côté construction, nous sommes actuellement davantage concentrés sur l’enseignement (écoles, lycées…) et le domaine hospitalier et médico-social (hôpitaux, EHPAD[1]) sur un périmètre élargi à la région Auvergne Rhône-Alpes. Notre positionnement s’adapte sans cesse aux besoins, aux ambitions et aux projets des collectivités et des organismes qui nous accordent leur confiance. Nous avons également une activité forte en programmation de bâtiments publics. »
« La raison d’être des ESH face au coronavirus » : J-P Choël, DG des ESH PROMOCIL (E-Hebdo du 07/05) @_GEFILS @_Orfeor

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Jean-Pierre CHOËL – Directeur Général des ESH PROMOCIL & L’AVESNOISE, Secrétaire Général de la Fédération Nationale des ESH
Une crise qui nous questionne
La crise sanitaire affirme plus que jamais la raison d’être des Entreprises sociales pour l’habitat (ESH). Celle qui nous rappelle pourquoi nous existons en tant qu’entreprises. Sommes-nous là pour bâtir ? Pour protéger ? Pour accompagner les locataires ? Pour développer, aménager un territoire ? Créer du confort et de la sécurité ?
Bien que ce soit pour toutes ces raisons, l’ère dans laquelle nous sommes entrés redéfinit les priorités, les envies et les modes de vie.
Par cela, les entreprises et le ‘business as usual’ semble prendre une autre tournure, pour s’adonner à des priorités de société où la santé et la protection sont premières. La réflexion sur la raison d’être des Entreprises sociales pour l’habitat prend aujourd’hui un sens d’autant plus important.
La Fédération produira cette année un Livre Blanc intitulé « l’apport du logement social dans l’amélioration des conditions de vie et de santé » reprenant 16 propositions.
Une raison d’être réaffirmée
En 2019, la Fédération des ESH a lancé une réflexion sur la raison d’être des ESH, afin de réaffirmer collectivement la pertinence de leur modèle et de questionner les priorités.
Construire et gérer des logements sociaux sont-elles les finalités de notre travail, ou bien des moyens avec lesquels nous participons à répondre des questions de société plus larges telles que les inégalités, le bien-être et aussi la santé ?
Aujourd’hui, et plus que jamais, ce rôle social s’affiche et se revendique.
La crise nous rappelle à l’importance des fondamentaux, sans lesquels une société ne peut vivre. Il est primordial de protéger la santé de nos locataires et de nos collaborateurs, et au-delà, de la société, et de réfléchir à comment prévenir ces dangers.
Cette crise pose de nouvelles questions sur nos modes d’organisations. Il faut intégrer ces nouvelles dimensions dans notre réflexion, être ambitieux sur les questions contemporaines de protection de l’environnement et de l’humanité, et humbles dans l’adversité.
Les ESH, au cœur de leur utilité sociétale
Ce contexte particulier apporte d’autant plus de sens à cette démarche collective menée par la profession.
En effet, les actions et le travail menés par les ESH démontrent que cette réflexion est bien loin des questions de marketing.
Au moment où la société et ses individus sont devenus une priorité, les ESH jouent un rôle clef pour épauler les locataires et les accédants à la propriété et assurer la continuité de leur mission avec leurs collaborateurs.
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Quel redémarrage de l’activité pour le secteur de l’immobilier ? 3 questions à Aurélien Deleu, Directeur du Marché Immobilier d’Arkéa Banque E&I @cmarkea @DeleuAurelien
Quel redémarrage de l’activité pour le secteur de l’immobilier ? 3 questions à Aurélien Deleu, Directeur du Marché Immobilier d’Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels
Vous avez pris la tête du Marché Immobilier d’Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels en octobre 2019. Quel est votre bilan de ces sept premiers mois ?
Au quotidien, j’ai pu constater à quel point l’équipe était reconnue auprès des acteurs du secteur immobilier. Nous accompagnons des promoteurs, des foncières et des marchands de biens, actifs aussi bien dans l’immobilier résidentiel que commercial partout en France, mais également des aménageurs et des bailleurs sociaux. Forts de cette présence tout au long de la chaîne de l’immobilier et fidèles à l’ADN d’Arkéa, nous ouvrons également notre carnet d’adresses pour développer des synergies et faciliter la création de liens entre nos différents clients. Ainsi nous avons lancé un Speed Dating de l’immobilier qui, tous les ans, réunit 500 professionnels avec un format très court et très efficace. Le Speed Dating avait été créé lors de la dernière crise immobilière, avec comme thématique le développement des ventes en bloc entre les promoteurs et les bailleurs sociaux. La prochaine édition, qui devait se dérouler le 9 juin, est reportée au 24 novembre à Paris.
Ce positionnement, unique sur le marché, nous permet d’être plus proches de nos clients, en soutenant le développement de projets qui favorisent la construction, la revitalisation urbaine et l’attractivité des territoires. Et nous comptons jouer notre rôle lors de cette reprise !
Dans la droite ligne des quatre années précédentes, euphoriques, le début de l’année 2020 a été marqué par une activité soutenue : avec un premier trimestre en hausse de plus de 10 % en termes de production de crédits par rapport à 2019 et cela malgré l’entrée en vigueur du confinement le 17 mars.
Comment avez-vous accompagné vos clients pendant la crise ?
Nous avons joué notre rôle de « banquier-partenaire » pour accompagner l’ensemble de nos clients dans cette période complexe tout en faisant le maximum pour préserver nos équipes. Ainsi, nous avons mis en place une organisation spécifique et basculé en télétravail nos collaborateurs. Par ailleurs, notre taille humaine nous a permis d’instaurer très rapidement des circuits décisionnels courts ; un enjeu crucial pour apporter rapidement des solutions à nos clients. Par exemple, nous avons pu valider des dossiers de PGE (Prêt Garanti par l’Etat) en 5 jours seulement !
Au-delà des PGE, nous avons décalé les échéances de crédit, et, au cas par cas, reporté jusqu’à 6 mois certains crédits promoteurs afin de pallier les décalages de recettes. En même temps, nous avons continué d’accompagner nos clients sur leurs différentes opérations car certains opérateurs sont restés actifs. Je pense notamment aux financements d’une belle opération de marchand de biens dans Paris ou encore du programme immobilier éco-responsable « Centrium » à Sofia Antipolis.
Comment voyez-vous l’évolution du marché immobilier pour les 12 mois à venir ?
La crise est très sérieuse. Pour autant, grâce aux fondamentaux solides du secteur, la profession immobilière reste relativement sereine à condition de relancer au plus vite les opérations. En matière de construction, le scénario qui prédomine chez nos clients promoteurs est celui d’un redémarrage progressif de l’activité, qui se traduirait par une baisse de 20 % à 30 % d’activité sur l’année 2020. Depuis l’ordonnance du 25 avril, de nombreux chantiers sont repartis, mais souvent au ralenti du fait des effectifs partiels et des contraintes de sécurité sanitaire. Nous constatons également des arrêts de chantiers pour cause de nuisances sonores bloquant plus de 1 000 logements en Ile de France !
Avec l’arrêt des délivrances de nouvelles autorisations administratives (jusqu’au 24 mai), ainsi que d’un probable report des élections municipales, la profession estime qu’il pourrait y avoir 100 000 permis de construire en moins par rapport aux 450 000 accordés en 2019. Ce qui entraînera une réduction de l’offre dans le neuf. La demande reste présente avec une action forte des bailleurs institutionnels qui s’engagent à racheter une partie de la production des promoteurs. Nexity et Altaréa viennent d’annoncer respectivement la vente de 7 450 et de 3 500 logements à CDC Habitat.
Nous constatons également une hausse des coûts de construction allant de 5 à 15 % en fonction de la complexité du chantier, hausse qui ne pourra pas être répercutée sur les prix de vente du fait de la particularité de VEFA (Vente en l’Etat Future d’Achèvement). La question en suspens est « qui va prendre en charge ces surcoûts ?».
En matière d’immobilier de rendement, le constat est nuancé selon qu’il s’agit d’actifs résidentiels, commerciaux ou de bureaux. Les foncières détenant des biens commerciaux, notamment des centres commerciaux qui louent à des PME elles-mêmes affectées par la crise, seront certainement les plus impactées. Heureusement, elles peuvent bénéficier des dispositifs prévus par le Gouvernement et les banques mais subissent de fortes pertes de chiffre d’affaires. A l’inverse, les segments les moins touchés pour l’instant sont ceux des bureaux loués à des grandes entreprises, l’immobilier de santé, le logement ou encore la logistique du dernier kilomètre.
Même si cette crise est totalement inédite, l’immobilier a déjà démontré sa capacité de résilience. Notre banque reste engagée auprès de ses clients pour les accompagner dans la reprise en restant, comme elle l’était déjà, vigilante sur la qualité des opérations et du risque. C’est ce qui nous permet d’être présent dans la durée, le meilleur gage d’efficacité lorsqu’on parle de crédit !
Interview Nicolas Sansu, Maire de Vierzon : Quels nouveaux besoins, quels nouveaux usages ? @nexity #Enviesdeville
Source : Envies de ville by Nexity

Le jour d’après est une série d’interviews et de tribunes qui portent un regard sur les enseignements que nous pourrons tirer, demain, de la crise sanitaire que nous vivons actuellement.
Nicolas Sansu est Maire (PCF) de Vierzon, depuis 2008, il a également été député du Cher de 2012 à 2017.
Concernant la crise que nous vivons actuellement, à travers le confinement ainsi que l’évolution des usages liée, quelles observations FaiteS-VOUS ?
Nous subissons cette crise sanitaire et le confinement qui lui est lié dans un moment où les liens sociaux peuvent passer par les voies numériques pour beaucoup de nos concitoyens, même si certains en restent exclus et je pense aux plus âgés. Alors que cela change-t-il ? Pas grand-chose par rapport à la situation que nous vivions avant le confinement. Car le temps que nous vivons est impacté directement. On observe en effet, que l’immédiateté et l’accélération de nos rythmes sont présentes aujourd’hui comme dans la vie « normale ». A l’inverse, imaginons le confinement il y a 30 ans : nous aurions utilisé le téléphone et la presse locale. Quant aux réponses apportées notamment aux plus fragiles, elles seraient passées par ces canaux. En réalité, j’observe donc que le confinement tend à exacerber ce que nous vivons déjà, par exemple, les fake news locales, des débats (parfois vifs) sur des sujets locaux (faut-il interdire ou non les marchés?), les avis tranchés et souvent péremptoires. Alors aujourd’hui, les collectivités locales utilisent abondamment les réseaux sociaux, les sites institutionnels pour communiquer à la population et aussi pour faire perdurer le service public local dans toutes ses dimensions, en évitant, autant que faire se peut, les polémiques stériles.
L’autre point est de préserver une visibilité de terrain avec des services que nous rendons à la population tels que la propreté, le soutien logistique aux services de santé, le soutien aux entreprises et aux commerces, la lutte contre l’isolement et la préservation de la tranquillité publique.
Informations sur la reprise d’activité, la relance et les impacts de la crise #Covid_19 @federationOPH
Source : Fédération des OPH

L’Union sociale pour l’habitat, les Fédérations qui la composent et les cinq associations nationales de locataires siégeant à la Commission nationale de concertation ont signé le 4 mai 2020 une charte nationale d’engagements de bonnes pratiques en faveur des locataires en situation de fragilité économique liée à la crise du Covid 19.
Chaque organisme pourra, dans le cadre de la concertation locative, la décliner sous forme de protocole local.
Le repérage, le contact avec les ménages fragilisés économiquement et leur suivi constituent la clé de voûte des vingt engagements de la charte nationale.
Pour les locataires justifiant d’une baisse de leurs revenus, les organismes Hlm pourront proposer un étalement du paiement des loyers et des charges pour les échéances de loyer jusqu’au mois de septembre 2020 inclus, période à l’issue de laquelle un bilan complet sera fait par les cosignataires dans le cadre du Congrès Hlm de Bordeaux.
Les organismes Hlm veilleront à la soutenabilité financière pour le locataire de l’étalement proposé. Les régularisations débitrices des charges locatives pourront également donner lieu à un étalement ou à un report de paiement.
Les associations de locataires et les organismes Hlm ont également prévu d’optimiser la mobilisation des dispositifs de solvabilisation existants pour soutenir les locataires pendant cette période et de porter des demandes communes telles que le renforcement des moyens des FSL, le report de la fin de la trêve hivernale.




