Source : Bien’ ici

Pour parler et comprendre l’écosystème d’un secteur donné, il faut se référer à ses propres jargons. L’immobilier n’échappe pas à cette règle. Ceci dit, parler de l’immobilier revient à comprendre les termes courants utilisés à cet effet. Quels sont-ils ?

L’usufruit et la nue-propriété

Les droits de propriété rassemblent le droit de jouir du bien, d’en user et d’en percevoir les loyers (l’usufruit) et le droit de le vendre ou d’en faire don (la nue-propriété).

Vous pouvez faire l’acquisition de la nue-propriété uniquement et confier l’usufruit à quelqu’un d’autre, comme un bailleur social. Ce dernier sera le seul autorisé à percevoir des loyers.

L’achat en démembrement a l’avantage d’être moins onéreux mais il y a certaines limites. En moyenne, on achète l’usufruit d’un logement pour 15 ans. L’achat en nue-propriété n’a pas de durée. C’est le propriétaire de la nue-propriété qui récupère l’intégralité du bien au terme de l’usufruit.

Le dépôt de garantie

Lors d’une location longue ou courte durée d’un logement, le propriétaire est en droit de demander un dépôt de garantie que l’on appelle couramment un chèque de caution. Celui-ci est généralement équivalent à un mois de loyer. Son montant sert à couvrir les éventuels frais de remise en état du logement après le départ du locataire. Si le logement est rendu dans son état d’origine, l’intégralité de la somme du chèque de caution est remise au locataire.

Il ne faut pas confondre la caution avec la garantie locative.

La garantie locative

Un propriétaire bailleur peut demander une garantie au locataire pour se prémunir des risques de loyers impayés. Il s’agit en quelque sorte d’une assurance, qui n’engage pas de frais de la part du locataire du moment qu’il s’acquitte de son loyer.

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