Archives du 16 Mai 2016
Les jardins partagés pour dynamiser les quartiers
LES JARDINS PARTAGÉS POUR DYNAMISER LES QUARTIERS ET LES TERRITOIRES
Depuis une vingtaine d’années, les villes voient se développer des expériences de jardins collectifs, notamment dans le cadre de la politique de la ville, qui ont pris le relais des jardins ouvriers du XIXe siècle.
D’abord imaginés pour permettre aux familles ouvrières de subvenir à leurs besoins alimentaires, ces jardins d’un nouveau type poursuivent, de façon très originale et en les combinant, des objectifs sociaux, économiques, écologiques, culturels et participatifs.
Ils conquièrent les « délaissés » des villes et permettent une nouvelle forme d’appropriation du territoire, impliquant les habitants dans
la réalisation de villes plus durables et dans l’écriture de nouveaux paysages urbains.
COMMENT DÉFINIR UN JARDIN PARTAGÉ ?
Les jardins partagés ne sont pas à proprement parler un dispositif, ce sont des actions d’initiative locale por- tées par des associations, des municipalités (via des régies de quartier), des collectifs d’habitants, avec des contextes de création toujours singuliers, des implan- tations diversi ées et des modes de fonctionnement extrêmement variés. Le réseau national des jardins partagés, qui fédère les réseaux régionaux d’appui à leur développement, en dénombre plus de mille. Créés ou animés collectivement, les jardins partagés visent le développement des liens sociaux de proximité au moyen d’activités sociales, culturelles ou éducatives accessibles au public. On peut distinguer les jardins familiaux – terrains divisés en parcelles, affectées par les collectivités territoriales ou par les associations à des particuliers y pratiquant le jardinage pour leurs propres besoins et ceux de leur famille – et les jardins d’insertion – créés ou utilisés en vue de favoriser la réinsertion de personnes en situation d’exclusion ou en dif culté sociale ou professionnelle.
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