Accélération de la croissance en Zone €- Point marché express
Le scénario d’un défaut de paiement de la Grèce, voire de sa sortie de la Zone euro, cristallise de nouveau les inquiétudes Zone euro : la BCE confirme, lors de sa réunion du 15/04, qu’elle entend mettre en œuvre intégralement ses mesures monétaires
• La BCE a constaté, au vu des données macroéconomiques jusqu’ à fin mars, une accélération de la croissance en Z.E depuis fin 2014, à la faveur des effets de la politique monétaire, ainsi que de la baisse des cours du pétrole et de l’euro. Elle s’assurera que la trajectoire de l’inflation vers son objectif est solide et durable et M. Draghi a jugé prématurée toute éventualité de modification ou d’interruption précoce du programme d’achats de titres élargi aux titres publics en cours, qui a été mené sans difficulté en mars. Confiant dans la flexibilité du programme d’achat d’actifs, il ne s’inquiète en outre pas de la pénurie éventuelle ultérieure des titres éligibles, alors que le rendement d’un nombre croissant de titres d’Etats de la Z.E bascule en territoire négatif. De plus, il a clairement rejeté tout nouvel abaissement du t aux de dépôts (-0,2%), qui permettrait d’augmenter le nombre de titres publics éligibles. Par ailleurs, M. Draghi a indiqué qu’il n’existe ni plafond ni date d’échéance au dispositif de mise à disposition d’une ligne de liquidités d’urgence aux banques grecques, tant qu’elles sont solvables. Enfin, refusant d’envisager tout défaut grec officiellement, il a ajouté que la solution à l’impasse actuelle se trouvait dans les mains des dirigeants grecs. Les craintes d’un défaut de paiement de la Grèce mi-mai se renforcent, alors qu’un accord entre les dirigeants grecs et leurs créanciers au sujet du programme grec chiffré de réformes des retraites et du marché du travail, d’un e hausse de la TVA et du plan de privatisations semble improbable avant fin avril. Or, de cet accord dépend le versement de la dernière tranche d’ aide de 7,2 Md€ au pays. De plus, le FMI a refusé de différer les échéances de remboursement du pays, dont la prochaine (747 M€) aura lieu le 12/05. En conséquence, les taux d’Etat à 10 ans allemands et français, jugés sûrs, ont chuté à de nouveaux records à 0,06% et 0,33% l e 17/04. A l’inverse, les taux à 10 ans italiens et espagnols sont remontés de 15 bp par contagion, sur la semaine. En parallèle, l’Eonia et l’ Euribor 3 mois ont enregistré des plus bas historiques à respectivement -0 ,093 % et +0,001%.
Etats-Unis : les récents indicateurs macroéconomiques décevants réduisent la probabilité d’une hausse de taux directeurs en juin En mars, bien qu’en hausse de 0,9%, après 2 mois de recul , les ventes au détail ont été inférieures aux attente s, tout comme les chiffres du marché immobilier, conduisant les investisseurs à différer leurs anticipations d’une hausse des taux directeurs de la Fed à décembre.
Autres : Chine : le ralentissement de l’économie se confirme, après l’an nonce du plus faible taux de croissance (7% sur un an) depuis 6 ans au 1er trim., de même que de statistiques décevantes de pro duction industrielle (plus petite progression depuis 2008 ) et d’investissement en capital fixe et dans l’immobilier. La Banque centrale a alors abaissé de 100 pb le taux des réserves obligatoires des banques, en soutien à l’activité
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Publié le 21 avril 2015, dans Actualités, et tagué économie, conjoncture, finances, marchés. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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