Publication du rapport sur les énergies marines renouvelables

Le rapport sur les perspectives de développement des énergies marines renouvelables a été présenté le 15 avril dernier au débat national sur la transition énergétique. Ce rapport dresse un inventaire des technologies disponibles et examine les enjeux industriels, économiques, juridiques et environnementaux associés à l’essor de cette nouvelle filière de production d’énergie.

Le rapport atteste du bon positionnement de l’industrie française dans ce domaine. Il constitue notamment une contribution essentielle en vue de la mise en place d’un dispositif de soutien adapté aux fermes pilotes hydroliennes, annoncé par Delphine BATHO le 25 février dernier afin de placer la France en bonne position face à une concurrence mondiale en pleine effervescence.

Il ressort des auditions et études conduites par la mission que l’énergie hydrolienne est proche d’un développement industriel, ce qui justifie le lancement rapide et bien préparé d’un appel à projets pour l’installation de fermes-pilotes expérimentales dans les zones côtières les plus propices (raz Blanchard, raz Barfleur en Basse Normandie, passage du Fromveur en Bretagne).

De même l’éolien offshore flottant fait l’objet d’ores et déjà de technologies prometteuses pour les eaux côtières profondes (au-delà de 40 m) en cours de test (Bretagne et Provence-Alpes-Côte d’Azur), justifiant l’installation de fermes expérimentales d’ici 2 ans. L’énergie houlomotrice est en développement avec une floraison de technologies concurrentes. Pour les zones tropicales, il apparaît que l’énergie thermique des mers, plus particulièrement son application SWAC pour la climatisation, entre dans une phase d’expérimentation et de lancement de premières réalisations opérationnelles, justifiant un soutien public. En revanche, l’énergie osmotique n’est pas encore mature et nécessite une nouvelle phase de R&D. Enfin, l’énergie marémotrice, malgré un fort potentiel énergétique, se heurte à des difficultés d’intégration dans l’environnement (fermeture d’estuaires) ne permettant pas de projets réalistes en France.

Sur cette base, les énergies marines pourront participer pleinement à la transition du modèle énergétique français avec les meilleures chances de retour industriel pour une activité exportatrice à haute valeur ajoutée et en emplois industriels qualifiés.

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Publié le 7 Mai 2013, dans Non classé, et tagué , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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