SHAM franchit le cap des 300M€ de chiffre d’affaires

Sham, assureur mutualiste spécialiste du secteur de la santé, du social et du médico-social, clôture l’année 2012 sur un bilan positif, avec un chiffre d’affaires en hausse de 1,4 % qui passe pour la première fois de son histoire la barre des 300 millions d’euros et un portefeuille de plus de 8 300 sociétaires, en progression significative depuis plusieurs années.

La stratégie de diversification amorcée en 2011 se concrétise dans l’organisation par marché (établissements publics/ privés/ social et médico-social) et à travers la palette d’offres de services étoffée. Cette bonne performance commerciale est d’autant plus notable qu’elle intervient dans un contexte de concurrence accrue et sans augmentation tarifaire depuis 3 ans.

Prudence et anticipation dans la gestion financière

Les placements de Sham s’affichent en légère hausse représentant 1,437 Md € en 2012 (contre 1,401 en 2011). Si le portefeuille a souffert de la crise financière en 2008 et en 2011, il retrouve désormais une plus value latente grâce à des choix stratégiques pour anticiper l’évolution de la conjoncture et maîtriser les risques. Sham affiche ainsi sa solidité par une gestion prudente de ses finances.

Sham poursuit sa démarche de renforcement progressif de sa solvabilité et de ses capitaux propres, grâce aux bénéfices dégagés, ils atteignent 210,6 millions en 2012 contre 190,9 millions en 2011. Au regard des futures normes européennes de Solvabilité 2 qui vont alourdir les exigences vis-à-vis de Sham, la réalisation de résultats excédentaires pendant plusieurs années est un enjeu incontournable afin de garantir sa pérennité. La marge de solvabilité atteint désormais 562%.

C’est dans ce contexte que Sham a fait le choix de sortir de la notation de Standard & Poor’s. « La question se posait, depuis plusieurs années déjà, de l’utilité d’un tel système de notation pour un acteur mutualiste gérant un risque long. C’est la capacité d’une entreprise à rembourser sa dette qui est notée et Sham n’émet pas de dette.

Cette vision de l’économie est bien loin des valeurs mutualistes que porte Sham. Ajouter à cela le poids financier de la participation à la notation de Standard&Poor’s. Nous avons donc pris la décision de ne plus être notés par l’agence américaine », explique Dominique Godet.

Sinistralité élevée et gel des tarifs

La responsabilité médicale est un risque long et éminemment volatil. Les variations de la sinistralité doivent se lire sur une décennie, au moins, pour être un indicateur fiable. Après une baisse ponctuelle en 2011, 2012 reprend la tendance inflationniste du coût du risque médical constaté depuis plusieurs années. La charge des sinistres dépasse les 225 millions d’euros en 2012 alors qu’elle atteignait 165 millions l’année précédente. Dans ce contexte, l’indice de fréquence des réclamations a continué sa progression entre 2011 et 2012 (+ 4%).

« Nous sommes face à une évolution de la gestion du risque de la part des établissements de soins. Ces derniers se montrent de plus en plus attentifs à la prévention des sinistres et toujours plus exigeants sur la qualité de leurs services. Résultat, pour la troisième année consécutive, Sham décide de ne pas augmenter ses tarifs privilégiant une personnalisation des primes : les établissements de soins ayant concrètement maîtrisé leur sinistralité, en intégrant nos recommandations suite aux visites de risques et en menant des actions de prévention efficaces, voient leurs primes ajustées en conséquence », précise Dominique Godet.

Depuis plusieurs années déjà, la prévention des risques constitue l’un des axes de développement prioritaire pour Sham. Cela passe par une palette d’offres de formation, d’audit, d’accompagnement dans le management des risques (CartoRisk®…). Preuve de l’importance prise par ce volet, le Pôle Services créé en 2011 dans la nouvelle organisation pour piloter les offres de prévention, fait un bond de 48% de son activité (chiffre d’affaires de 600 000 euros).
Investisseur mutualiste actif et responsable

Après une année 2011 marquée par la crise européenne, le produit des placements de Sham retrouve un solde positif. Les revenus des obligations représentent un taux de rendement de 2,6% en baisse par rapport à 2011, du fait de la permanence de taux d’intérêt particulièrement bas. Mais Sham a bénéficié du rebond du marché actions en 2012. La stratégie d’investissement a été revue récemment avec pour objectif de prémunir Sham contre un résultat financier négatif, même dans un contexte de crise.

Sham a fondé sa politique d’investissement en cohérence avec son statut de mutuelle. Responsable, engagée, au service du progrès et de l’innovation, elle privilégie pour ses participations, une gestion qualitative, inscrite dans la durée. Sham s’engage notamment auprès de start-up dans le secteur médical, les technologies et la recherche scientifique sur tout le territoire. Plusieurs levées de fonds ont eu lieu en 2012 sur Cytoo (spécialiste des tests cellulaires), Biom’up (dispositifs médicaux implantables innovants), Alizé Pharma (développement de médicaments biopharmaceutiques innovants) et Voluntis (éditeur de logiciels médicaux). A noter également, l’introduction en bourse de l’une des participations de Sham, Adocia, en février 2012 sur Euronext Paris.

Sham accompagne ses sociétaires au-delà de son métier d’assureur des risques hospitaliers. Sham a ainsi souhaité, dès le lancement des emprunts obligataires du Groupement des CHU en 2009, participer au financement des établissements de soins français. Sur 4 ans, Sham aura ainsi investi au total 50 millions d’euros, une somme qui équivaut à 7,5% du total des fonds levés (665 millions d’euros), et qui représente 3,4% des placements de la mutuelle en valeur bilan.

Du fait de son ancrage historique dans la région lyonnaise, la mutuelle s’impose comme un acteur clé du marché immobilier local, avec un patrimoine (résidentiel et tertiaire) de près de 150 millions d’euros. Sham vise un portefeuille immobilier de plus de 200 M€ d’ici 4 ans. Après la livraison de l’Atrium dans le quartier de Gerland pour un investissement de 35 M€, son prochain projet concerne un programme d’envergure : près de 12 000 mètres carrés en bureaux (commerces et banques) sur la ZAC de La Buire dans le quartier de la Part-Dieu.

Publié le 24 avril 2013, dans Santé & Social, et tagué , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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