Les français inégaux face à la précarité énergétique

Selon une étude du CREDOC publiée le jeudi 7 mars 2013, les Français ne sont pas égaux face à la dépense énergétique, pour des raisons qui ne tiennent pas uniquement au niveau de revenu. Les Français les plus vulnérables au renchérissement du coût des énergies sont ceux qui cumulent à la fois un habitat à mauvaise efficacité thermique et un éloignement des commerces et services.

 

La précarité énergétique pose la question du coût du logement en France

La vulnérabilité des Français à la hausse des prix de l’énergie est aujourd’hui au coeur du débat public et un nombre important de foyers, entre deux et trois millions, serait concerné par la précarité énergétique. Deux tendances lourdes l’expliquent : la mauvaise qualité énergétique d’une part importante du parc immobilier français et l’augmentation des dépenses contraintes liées au logement. Le renchérissement du coût de l’énergie domestique (chauffage et carburants) devrait accentuer le phénomène. 

Si se loger dans les grands centres urbains coûte plus cher, la contrainte du recours à la voiture individuelle y est nettement moindre. À l’opposé, résider dans les zones périurbaines éloignées des centres oblige à rajouter au prix du logement un budget véhicules et carburants élevé.

C’est donc la notion de « coût résidentiel », consistant à cumuler le coût du logement, charges comprises, et le coût de la mobilité en fonction du type de commune de résidence, qui est aujourd’hui pertinente pour analyser des inégalités sociales et territoriales croissantes, dont la montée de la précarité énergétique est le symptôme.

> En savoir plus : consulter l’étude

Publié le 15 mars 2013, dans Habitat, Santé & Social, et tagué , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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