La crise de la Zone euro reste la plus claire menace sur les perspectives mondiales

Retrouvez l’actualité des marchés financiers et de l’économie de la semaine, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.

Selon le FMI,  « la crise de la Zone euro reste la plus claire menace sur les perspectives mondiales »

Les banques et les fonds d’investissement américains se repositionnent sur les dettes périphériques, y compris espagnoles. Le FMI a une nouvelle fois abaissé ses prévisions économiques mondiales (croissance mondiale : 3.3% (-0.2%) en 2012 et 3.6% (-0.3%) en 2013.

Si les révisions des perspectives économiques des Etats-Unis sont relativement modérées en 2012 à 2.2% (+0.1%) et en 2013 à 2.1% (-0.1%), celles de certains pays sont en revanche substantielles. La croissance française ne serait plus que de 0.1% (vs 0.3% prévus précédemment) en 2012 et de 0.4% en 2013 (vs 0.9% anticipés en juillet).

Le FMI juge que les récessions en Italie et en Espagne vont encore s’accentuer à respectivement -2.3% et -1.5% en 2012 et -0.7% et -1.3% en 2013. Le Fonds met également en garde contre « les risques de hausse des tensions sociales » dans les pays les plus vulnérables en Zone euro et contre une certaine « fatigue» des populations face aux efforts qu’impliquent les politiques budgétaires restrictives. Il appelle à laisser davantage de temps aux pays, pour mettre en œuvre leurs programmes d’ajustement budgétaire. Il se dit favorable à accorder un délai supplémentaire au Portugal, à l’Espagne et à la Grèce. 

Le FMI reconnaît également avoir sous estimé l’impact récessif des politiques de rigueur. Le multiplicateur budgétaire est en réalité bien supérieur aux anticipations, comme l’illustrent la situation des économies espagnoles ou italiennes. Le FMI avait estimé qu’un point de PIB de restriction budgétaire avait un impact récessif de 0.5 point, ce chiffre a été réhaussé à une fourchette de 0.9 à 1.7 point de PIB.

Les 5 principaux instituts de recherche économique allemands ont décidé d’abaisser leurs prévisions de croissance de l’économie allemande, à la marge en 2012 (-0.1%) à 0.8%, mais ont divisé par 2 à 1% leur projection de croissance de l’activité allemande en 2013 (0.9% pour le FMI). 

A quelques jours du Sommet européen des 18-19/10, et après la visite d’A. Merkel à Athènes, le ministre des finances allemand a affirmé qu’il excluait la faillite de la Grèce et que l’Espagne, qui bénéficie déjà d’une aide pour son secteur bancaire, n’avait pas besoin d’une nouvelle aide.

Consulter le point marché du Crédit Mutuel ARKEA 

Publié le 16 octobre 2012, dans Actualités, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer