Archives du 16 juin 2020

Olivier Salleron succède à Jacques Chanut à la présidence de la Fédération Française du Bâtiment @FFBatiment @OSalleron

Source : Fédération Française du Bâtiment

Olivier SALLERON, élu président de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) le 20 mars dernier, vient de succéder à Jacques CHANUT lors du conseil d’administration de la Fédération.

Par ailleurs, Patrick RAMÉ, Franck PERRAUD, Marie DUPUIS-COURTES, Henry BRIN, Anthony LAUDAT et Daniel RIGOUT sont nommés vice-présidents.

Au cours de son intervention, Olivier SALLERON a rappelé sa détermination à donner plus de place au bâtiment dans l’économie nationale et à préparer le futur de la profession. C’est pourquoi, le nouveau président de la FFB a annoncé le lancement des Etats généraux de la construction. Cet appel à la mobilisation générale s’inscrit dans le cadre d’une nécessaire relance après la crise sanitaire subie de plein fouet.
Ce sera aussi l’occasion de matérialiser la relance durable du secteur et d’apporter les réponses structurantes aux grands enjeux qui attendent l’ensemble du bâtiment et de la filière : chantiers du futur, image et attractivité du secteur, recherche de nouveaux gains de compétitivité, valorisation de l’apprentissage, lutte contre toutes les formes de concurrence déloyale, promotion des entreprises autour de l’ensemble des corps de métiers, évolution des compétences, innovation et propositions de la profession dans le cadre de la transformation numérique et de la transition énergétique où le secteur est en première ligne.

Pour Olivier SALLERON, président de la FFB : « C’est une grande fierté que de prendre la présidence de la FFB. Avec mon équipe, motivée et déjà pleinement engagée, je consacrerai toute mon énergie et mon action à la promotion et la représentation des 50 000 artisans et entrepreneurs adhérents de la fédération.  Nous allons répondre aux défis immenses qui nous attendent. Le lancement d’un plan massif de rénovation énergétique des bâtiments en est une première illustration, au même titre que la nécessité d’accompagner la rénovation ou la construction d’un million de logements par an sur tout le territoire. L’emploi et la dynamique territoriale seront au cœur de mon engagement pour conserver toutes ses lettres de noblesse à notre profession et faire reconnaître, à son juste niveau, la contribution essentielle de notre secteur à la vie économique et sociale de la France ».

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Création d’une filière Transition Environnementale pilotée par Benoît Bonaventur au sein d’Arkea Banque E&I @cmarkea @Bonaventur8

Nouvelle avancée dans l’engagement d’Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels en matière de stratégie RSE* et d’accompagnement des territoires : la création d’une filière dédiée au financement de la Transition environnementale.

La nouvelle filière vise plusieurs objectifs :

  • Accélérer et structurer le développement des financements territoriaux liés aux projets d’énergies renouvelables, de rénovation et d’efficacité énergétique ;
  • Favoriser les synergies au sein du groupe Arkéa et notamment avec les fédérations du Crédit Mutuel de Bretagne et du Sud-Ouest.
  • Fédérer les savoir-faire de la banque et constituer une équipe solide et expérimentée, capable de couvrir l’ensemble des problématiques liées au financement de la transition environnementale ;
  • Optimiser les liens privilégiés de la banque avec l’ensemble des acteurs (secteur public & privé) impliqués dans une démarche de transition environnementale et mettre à leur disposition son réseau de relations pour faciliter les synergies ;
  • S’affranchir de l’organisation traditionnelle séparant les projets en fonction de leur caractère public ou privé pour mieux refléter les réalités de marché et la diversité des acteurs ;
  • Répondre aux nouveaux besoins et être en capacité d’apporter la meilleure solution, quelles que soient la taille et la nature des projets et notamment ceux à dimension locale.

Plus largement, l’ambition d’Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels est d’apporter des moyens adaptés pour soutenir la transition environnementale et servir la vitalité économique des territoires.

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La réaction de fitch ratings face à la crise et la notation des emprunteurs publics locaux @_GEFILS @_Orfeor

Pour en savoir plus sur GEFILS et/ou vous abonner à l’E-Hebdo, rendez-vous sur www.gefils.fr, ou contactez alexandre.schoepfer@orfeor.com

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« La réaction de Fitch ratings face à la crise et la notation des emprunteurs publics locaux », entretien exclusif Orféor/Gefils avec Christophe Parisot (Fitch France).

Pour plus d’informations, contacter alexandre.schoepfer@orfeor.com

Décryptage et entretien avec Christophe PARISOT, Managing Director, International Public Finance, Fitch Ratings France

Orféor/Gefils : Fitch Ratings a réagi tôt (et fort) durant cette crise en dégradant la perspective de neuf des 19 collectivités territoriales qu’elle évalue (26 mars)1. Qu’est ce qui a présidé à cette décision (et ce calendrier) ?

Christophe Parisot : L’Agence Fitch Ratings a, durant cette crise exceptionnelle, réagi en deux temps sur l’impact de la récession économique attendue, en lien avec la pandémie de coronavirus, sur la qualité de crédit des collectivités et des établissements publics français.
Tout d’abord, rapidement (ce qui a pu, en effet, surprendre certains), fin mars, en annonçant la baisse de la perspective pour neuf des 19 collectivités territoriales françaises que nous notons2. Puis, mi-mai, en révisant la perspective de la note de défaut émetteur du souverain (l’Etat français) de Stable à Négative (avec maintien de sa note à ‘AA’)3.

Cette décision tient tout d’abord au fait que notre capacité d’analyse du secteur public local, la prise en compte des données macro-économiques et la comparaison du secteur public français avec les secteurs publics des différents pays nous ont permis d’élaborer rapidement différents scenarios et d’évaluer l’impact à moyen terme de cette crise sur la qualité de crédit des collectivités et établissements publics.

Il faut savoir que lorsque nous évaluons une collectivité locale, nous évaluons son profil de crédit intrinsèque qui, lui-même, résulte de la combinaison du « profil de risque » (qui va de « vulnérable » à « fort ») et de la « Soutenabilité de la dette », appréciée notamment à travers deux indicateurs, sa capacité de remboursement (dette nette / épargne de gestion) et le niveau de couverture du service de la dette par l’épargne de gestion. C’est ce que nous appelons le Profil de crédit intrinsèque (PCI).

Ainsi, grâce à cette – nouvelle – méthodologie d’évaluation, mais également grâce à un travail en étroite collaboration avec les collectivités concernées, nous avons rapidement pu mettre à jour ces perspectives en tenant compte de l’impact de la crise Covid. Et face à la baisse des recettes (DMTO, CVAE, recettes tarifées, etc..) et l’augmentation implicite de la dette qui s’annonçaient pour les collectivités, nous avons donc dû revoir – et abaisser – les perspectives des notes de certaines collectivités locales.

Soulignons tout de même que malgré cela, les notes des collectivités françaises restent encore très élevées, dans les catégories ‘A’ et ‘AA’ !

Rappelons également que Fitch a réalisé cette démarche sur l’ensemble des pays et des collectivités où l’Agence intervient (Italie notamment). C’est là une volonté forte, que permet notre nouvelle méthodologie, que d’alerter au plus vite les investisseurs. Et c’est un « risque » que nous assumons que de « dégainer » les premiers !

Quelles incidences la baisse de la Perspective du Souverain aura-t-elle sur la note des collectivités et des Organismes de logements sociaux (notés) ?

C.P. : Globalement, la dégradation de la perspective de la France entraîne automatiquement une dégradation d’une grande partie des entités publiques de son territoire, même celles qui sont en bonne santé ! En effet, selon notre méthodologie de notation, aucune collectivité locale française ne peut être mieux notée que le souverain.

La perspective de la France passant de Stable à Négative, il a donc fallu ajuster en proportion la perspective de plusieurs collectivités4 et de 23 entités du secteur public5. C’est un peu la « double peine » pour ces collectivités et entités!

Pour ce qui est des Organismes de logements sociaux (OLS), dont la note n’est pas directement liée à celle de l’Etat, nous avons dû là aussi malgré tout la revoir à la baisse les concernant en raison du fort « soutien institutionnel » dont bénéficie le secteur. On parle alors d’abaissement « contraint » (idem pour les Hôpitaux).

Nous notons huit bailleurs sociaux en France sur la base de notre “critère de notation des entités liées à un sponsor public (ESP)”, dont les trois entités du groupe Action Logement (Services, Immobilier et Groupe, notées AA/Négative), CDC Habitat (AA-/Négative), Vilogia (A-/Stable), Clésence (A/Négative), Logirep (A/Négative) ainsi que Résidences le Logement des Fonctionnaires (A/ Stable).

Les trois entités du groupe Action Logement et CDC Habitat sont notées selon une approche descendante par rapport à l’Etat français et leurs notes sont respectivement égalisées et notées un cran en-deçà du souverain.
Nous notons les quatre ESH selon une approche ascendante : leurs notes sont issues de la combinaison de leur score de soutien selon le critère ESP qui évalue le soutien qu’ils recevraient de la part de l’Etat en cas de besoin, et de leur profil de crédit intrinsèque (PCI) qui évalue leur capacité à honorer le service de leur dette sans soutien extraordinaire, selon notre critère de “notation de la dette des entités du secteur public soutenue par les recettes”. Le score de soutien ESP conduit à l’application d’un rehaussement de deux crans de leur profil de crédit intrinsèque (PCI), plafonné à la note de l’Etat français moins trois crans (c’est-à-dire ‘A’).

Plus précisément, notre évaluation du profil de crédit intrinsèque des ESH tient compte de trois facteurs principaux : une analyse de la capacité de l’émetteur à générer une trésorerie suffisante pour assurer le service de sa dette, une évaluation de la prédictibilité et de la volatilité des principaux postes de coût et une analyse prospective du profil financier de l’émetteur grâce à des ratios financiers.

Du fait de leur accès privilégié aux prêts subventionnés de la CDC, les OLS français ont des niveaux de dette structurellement élevés. Nous considérons néanmoins que l’accès aux financements de la CDC réduit considérablement leur risque de refinancement, qui va généralement de pair avec un ratio de levier élevé. De même, les taux d’intérêt subventionnés inférieurs aux taux de marché permettent d’alléger la charge de la dette, d’où un ratio de couverture des intérêts élevé. Cela vient compenser, dans notre analyse, l’impact du ratio de levier élevé.

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Coup de pouce Logement : Découvrez l’initiative lancée par Julien Denormandie & Action Logement @gouvernementFR @Min_Territoires @ActionLogement

Source : Agence nationale de la cohésion des territoires

Ministère
En concertation avec le ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, Action Logement met à disposition des salariés confrontés à une perte de revenus un dispositif d’aides financières pour leur permettre de payer leur loyer ou leur prêt immobilier. Cette nouvelle aide vient compléter les dispositifs publics d’aide aux impayés de loyers déjà existants et renforcés pendant la crise sanitaire.

Le Conseil d’administration d’Action Logement Groupe a décidé le 11 juin de mettre en place un dispositif d’aide exceptionnelle en faveur des salariés confrontés à une baisse de revenus pour le paiement de leur loyer ou le remboursement de prêts pour l’achat de leur logement. Ce dispositif, doté de 100 millions d’euros mobilisés par Action Logement, est effectif avec effet rétroactif à compter du 1er avril 2020. Le Groupe Action Logement, animé par les partenaires sociaux, apporte ainsi une réponse aux personnes fragilisées par les conséquences de la situation sanitaire exceptionnelle et met en œuvre concrètement ses valeurs de solidarité et d’entraide, illustrant son utilité sociale.

Ce dispositif concerne :

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Comment les collectivités peuvent-elles accompagner la performance énergétique des logements ? @nexity #Enviesdeville

Source : Envies de ville by Nexity

Alors que les citoyens de la CCC (Convention citoyenne pour le climat) souhaitent rendre obligatoire la rénovation énergétique globale des bâtiments d’ici à 2040, et d’ici à 2030 pour les “passoires thermiques”, quel pourrait être le rôle des collectivités pour accompagner cette transformation ? Quels sont les leviers qui peuvent conduire les ménages à se saisir davantage de la question ? Rencontre avec Gaëtan Brisepierre, sociologue et expert en transition énergétique et écologique du bâtiment.

Tout d’abord, pourriez-vous nous rappeler en quoi consiste la rénovation énergétique des bâtiments ?

La rénovation énergétique désigne l’ensemble des travaux du bâtiment qui visent à diminuer la consommation énergétique du bâtiment et de ses habitants ou utilisateurs. Il peut s’agir par exemple d’optimiser l’isolation des fenêtres et des murs, du système de chauffage ou encore de la ventilation du bâtiment. On distingue deux grandes approches : celle de la rénovation globale des performances, consistant à réaliser tous les travaux énergétiques d’un seul coup, et celle d’une rénovation énergétique progressive, consistant à profiter des différents actes de rénovation qui vont avoir lieu sur le logement.

Pourquoi le levier de la rénovation énergétique des bâtiments est-il incontournable aujourd’hui dans l’application dans la lutte contre le réchauffement climatique ?

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