Ce partenariat fait sens à plusieurs titres : les deux établissements sont proches sur le plan géographique et travaillent déjà ensemble pour certaines filières. Le contexte, marqué par des évolutions rapides en cancérologie et les recompositions hospitalières et universitaires plaide également pour ce partenariat.

« Cette signature, c’est d’abord une relation de confiance gagnant-gagnant au service des patients », souligne Thierry Philip, président de l’Institut Curie. Au quotidien, il se traduit par la création de filières, où les deux établissements mettront en commun leurs moyens humains et leurs équipements. Un dispositif que l’hôpital Foch et l’Institut Curie veulent souple, grâce à un accord-cadre, qui sera décliné en contrats thématiques de collaboration. L’hôpital Foch mettra notamment à disposition de l’Institut Curie ses plateaux techniques de pointe ouverts en 2015. Des groupes de travail planchent déjà sur l’organisation de ces filières. De son côté, l’Institut Curie ouvrira aux patients de l’Hôpital Foch son unité d’investigation clinique et d’essais précoces, tout juste ouverte. « Nous construisons un avenir commun et c’est particulièrement important pour l’hôpital Foch, qui devient un acteur majeur dans le traitement du cancer, explique Jacques Léglise, directeur de l’Hôpital Foch. Nous bâtissons l’avenir de la cancérologie à l’Ouest de Paris. »

La collaboration devrait être facilitée de par les nombreux liens déjà créées entre les équipes. Ainsi, en radiothérapie, les services de l’Hôpital Foch confient la majorité de leurs patients à l’Institut Curie. Des développements sont envisagés, qui nécessiteront de renforcer les ressources en radiothérapie. Par ailleurs, les pneumologues de l’hôpital Foch effectuent des consultations à l’Institut Curie. Une réunion de concertation pluridisciplinaire commune a également été mise en place. Le même type de collaboration existe également pour les cancers urologiques, dont l’Hôpital Foch est centre de référence régional.