2015, l’année ou jamais pour s’endetter ?

primonialSource : www.primonial.com

Les taux de crédit immobilier sont historiquement bas, et ce  pour le plus grand bonheur des accédants à la propriété et des investisseurs de toute nature. Cela va-t-il durer ? Est-ce toujours le moment de s’endetter ?

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De près de 7 % au 1er trimestre 2001, le TEM (taux effectif moyen) avait diminué de moitié fin 2014 pour s’afficher à 3,43 %. En ce début d’année, on peut même financer des opérations à 2,40 % sur 20 ans, voire à 1,70 % sur 10 ans (hors assurance) ! Du jamais vu mais qui ne va sûrement pas durer.

En effet, médias et courtiers annoncent régulièrement une remontée des taux. Démarche commerciale, ou information fondée sur des fondamentaux économiques ? Toujours est-il que début mars, on apprenait que Warren Buffet, le maître à penser de la finance mondiale et renommé investisseur, avait emprunté trois milliards d’euros pour le compte de son conglomérat. Aux dires des journalistes financiers, cela sonnerait le glas de la baisse des taux.  Le magnat se financerait à des taux historiquement bas attendant de se positionner sur des opportunités d’investissement en Europe. Il anticiperait ainsi un redressement de l’économie européenne, facteur à terme d’une remontée des taux d’intérêts.

Le taux fixe remis en cause ?

Plus près de nous, une menace pèse sur le taux fixe, cette particularité bien française. La Banque de France et le Comité de Bâle (en charge de la stabilité et de la régulation du système financier) pourraient  inciter nos banques à l’abandonner au profit de financements à taux variables. La raison ? Le mode de refinancement des banques, qui empruntent sur les marchés financiers à des taux indexés sur l’OAT 10 ans ou le TEC à 10 ans. Ainsi, ce sont les banques qui doivent assumer l’écart entre les taux fixes  consentis à leurs clients (jusqu’à 30 ans) et les taux de refinancement à 10 ans. Si ces derniers se redressaient fortement, et au-delà des taux fixes initiaux, cela mettrait les banques en difficulté.

L’application de taux variables apporterait aux banques une meilleure visibilité sur le long terme. Elle permettrait aussi de sécuriser leur marge sur toute la durée des crédits accordés. Cependant, elles sont bien conscientes de la profonde aversion au risque des Français… Rendre obligatoire les taux variables donnerait un coup de frein au secteur bancaire. Une solution alternative ? Le « ni tout fixe, ni tout variable » : une première période à taux fixe, de 7 à 10 ans, puis le solde des années restant à taux variable.

 Alors en 2015, avant qu’il ne soit trop tard et en « bon père de famille », il sera judicieux de se positionner et de profiter de l’effet de levier procuré par l’emprunt à des taux bas et fixes à la fois.

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Publié le 21 Mai 2015, dans Promotion, et tagué , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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