13/03/2012. Les énergies marines renouvelables devraient permettre la création d’une filière industrielle en France. Les régions Pays de la Loire et Basse Normandie ont signé un accord avec plusieurs collectivités pour peser dans la balance…
Une priorité pour les Pays de la Loire et la Basse Normandie
Dans la prochaine décennie, les énergies renouvelables représenteront près des deux tiers des nouvelles capacités de production électrique au sein de l’Union Européenne selon les estimations de la Commission Européenne. Bien que l’essentiel des projets majeurs soient situés en Europe du Nord ou au Royaume-Uni, la France s’est fixé un objectif de 6000 MW de capacité éolienne offshore d’ici à 2020. L’appel d’offre lancé par le gouvernement français concerne la 1ère tranche de 3000 MW sur les 6000 MW et un investissement global de 20 milliards d’euros. Par ailleurs, les opportunités en matière d’énergie hydrolienne semblent également importantes aux niveaux français et européen.
Dans ce contexte, les énergies marines renouvelables (EMR) constituent une priorité pour les territoires des Pays de la Loire et de la Basse Normandie : elles représentent en effet une opportunité inédite de diversification et de développement industriel assurant des retombées très positives, notamment en matière de création d’emplois.
Les deux territoires partagent en effet des atouts complémentaires et disposeront à court-terme de tous les maillons de la chaîne de la valeur des énergies marines renouvelables avec des compétences fortes en recherche (l’Institut Supérieur de Plasturgie d’Alençon (ISPA), l’ENSICAEN, l’IRT Jules Verne à Nantes, le laboratoire Corrodys à Cherbourg …), des moyens de démonstration et de prototypage uniques, une filière industrielle complète, une capacité logistique pour la pose en mer de grands ensembles complexes mécano-soudés et composites, et des capacités portuaires de taille critique ouvertes sur la Manche et l’Atlantique…
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