01/03/2012. En développant pour son réseau de chaleur des sources d’énergies locales et durables, comme le bois et les ordures ménagères, la Compagnie de chauffage intercommunale de l’agglomération grenobloise (CCIAG) poursuit une stratégie économique et écologique initiée il y a près de 20 ans…
Rodée à l’utilisation des ressources locales en matière d’énergie, avec l’exploitation pendant des décennies d’un gisement de charbon, la région grenobloise tient aujourd’hui à s’affranchir au maximum d’un marché international des énergies fossiles, jugé fluctuant et polluant. Pour la Compagnie de chauffage intercommunale de l’agglomération grenobloise (CCIAG), qui couvre six communes de l’agglo et fournit en chaleur l’équivalent de 92 000 logements, cette stratégie s’appuie aujourd’hui sur un mix énergétique où se retrouve fioul (10,6 %), gaz naturel (14,4 %), charbon (24 %) mais surtout bois local (14 %) et ordures ménagères (33,8 %). « Plus de la moitié de nos sources d’approvisionnement sont ainsi des EnR&R (commente Hervé Druart, directeur général de la CCIAG. Nous gérons au total six centrales qui produisent de la chaleur sous forme d’eau surchauffée à 180° C et alimentent un réseau de 159 kilomètres sous la voie publique ». Athanor, propriété de la Metro (Communauté d’agglomération de Grenoble), fonctionne à l’année à partir des déchets ménagers. Trois centrales s’ajoutent à cette production selon les besoins : la Poterne (charbon, bois, farines), Isergie en cogénération (production d’électricité et de chaleur à partir du gaz) et la Villeneuve (charbon, bois). Enfin, deux centrales de secours, fonctionnant au fioul, assurent un dépannage d’appoint…
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