Archives du 14 juillet 2011
Aménagement numérique des territoires : passer des paroles aux actes
Rapport d’information de M. Hervé MAUREY, fait au nom de la commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire.
Les technologies de l’information et de la communication constituent une révolution comparable à celle engendrée par l’arrivée de l’électricité au XIXème siècle. Elles sont désormais indispensables à une croissance durable de notre économie et à une plus grande qualité de vie de nos concitoyens, y compris et surtout les plus isolés. A ce titre, elles conditionnent le dynamisme de nos territoires…
Télécharger le rapport sur le portail du Sénat
Le calcul du risque dans les investissements publics
Toute décision comporte une part d’incertitude et implique une prise de risque, au niveau individuel comme au niveau collectif. La prévention et la gestion des risques sont ainsi depuis quelques années des thèmes majeurs du débat public.
Le calcul du risque dans les investissements publics
en présence de Christian Gollier, Directeur de Toulouse School of Economics
Lundi 18 juillet à 11 heures, au Centre d’analyse stratégique, 18 rue de Martignac – 75007 Paris
Le Gouvernement a demandé au Centre d’analyse stratégique (CAS) de réfléchir à la meilleure manière de prendre en compte le risque dans l’optimisation et l’évaluation des politiques publiques.
Ce rapport cherche à faire le point sur ce qu’il est raisonnable d’entreprendre. Il décrit dans un premier temps les enjeux de la gestion du risque dans différents secteurs où la puissance publique garde un rôle prépondérant. Dans un deuxième temps, il rappelle les avancées théoriques et la manière de les articuler avec le cadre classique et bien maîtrisé du calcul coûts-avantages. Enfin, dans un troisième temps, il aborde les éléments permettant d’enrichir les pratiques ou de les initier sur des bases claires.
Le rapport préconise cinq recommandations pour l’optimisation des décisions publiques face aux risques.
Flash Info : Le point sur la crise des dettes souveraines
Le point sur la crise des dettes souveraines
Etat des lieux Les Etats européens les plus fragiles sur le plan budgétaire sont en proie à des difficultés de financement importantes depuis 2010. Ces pays, les PIIGS : Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne, ont subi la pression des marchés, qui s’est concrétisée par une très forte hausse de leurs taux d’intérêt, privant ainsi certains Etats (Grèce, Irlande et Portugal) d’un accès normal au refinancement. Le risque de défaut d’un de ces Etats a obligé le FMI et l’Union Européenne à intervenir pour mettre en place des programmes de refinancement spécifiques : – en Grèce, en mai 2010, avec un plan drastique d’austérité budgétaire ; – en Irlande, en novembre 2010, avec des mesures exceptionnelles d’économies et un engagement de restructuration du système bancaire ; – au Portugal enfin, en mars 2011, avec également un plan très strict de réduction des dépenses publiques et d’augmentation des impôts. Evènements majeurs récents La Grèce a une nouvelle fois été la cible des marchés, déçus par les premiers résultats de son plan d’austérité. Les difficultés à collecter l’impôt et à réformer le secteur public se sont traduites par une réduction insuffisante du déficit budgétaire, faisant craindre un possible défaut. En conséquence, les taux d’intérêt de la Grèce ont continué à se tendre, rendant impossible le retour de la Grèce sur les marchés financiers en 2012, comme initialement prévu dans le plan du FMI et de l’Union Européenne. Un nouveau programme de refinancement a donc dû être mis en place avec de nouvelles mesures d’austérité et de privatisations en Grèce. Ces mesures, conditionnées à un vote au Parlement Grec, ont été entérinées dans un climat particulièrement tendu fin juin…