Archives du 16 avril 2020
PME DETTE : SANS ÉQUIVALENT DEPUIS 1929 – Point marché #salledesmarchésarkea @cmarkea
Le FMI prévoit désormais une contraction du PIB mondial de 3,0% en 2020, soit le plus important choc depuis la « Grande Dépression » des années 1930, suivie d’une croissance de +5,8% en 2021, même s’il précise qu’un tel rebond de l’activité reste pour l’instant très incertain. Ce scénario central est globalement modéré dans la mesure où il n’intègre pas l’éventualité d’une seconde vague de la pandémie, qui pourrait conduire, selon l’Organisation internationale, à une nouvelle récession mondiale l’année prochaine. L’économiste en chef du FMI, Gita Gopinath, souligne toutefois qu’une telle croissance en 2021 ne permettrait pas de compenser le choc massif du coronavirus en 2020, qui devrait, dans le meilleur des cas, amputer le PIB mondial d’au moins 9 000 Md$ (8 200 Md€) sur deux ans, soit l’équivalent des PIB de l’Allemagne et du Japon combinés. Dans le détail, les économies avancées seront vraisemblablement les plus affectées, en particulier la Zone euro, compte tenu notamment de l’ampleur du choc sanitaire. Ainsi, le scénario le plus favorable du FMI prévoit une contraction de l’activité en 2020 de 5,9% aux Etats-Unis et de 7,5% en Zone euro, avec un repli du PIB de 9,1% en Italie, de 8,0% en Espagne, de 7,2% en France et de 7,0% en Allemagne. La production chinoise augmenterait quant à elle cette année de seulement de 1,2%. En 2021, l’activité rebondirait de 4,7% aux Etats-Unis et en Zone euro et de 9,2% en Chine.
En France, la prolongation du confinement jusqu’au 11 mai conduit également le Gouvernement à revoir à la baisse sa prévision de croissance pour 2020 (-8%), de même que sa cible de déficit public (environ 9% du PIB). Pour rappel, la version
initiale de ce second projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2020 (deuxième depuis fin mars), présentée la semaine dernière, prévoyait une contraction de 6% du PIB et un déficit public aux environs de 7,6% du PIB à fin 2020. Même si aucune nouvelle prévision de dette publique n’est actuellement avancée (la précédente était de 112% du PIB à fin 2020), le Ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a souligné que la France n’avait jamais connu une telle dégradation des comptes publics depuis la Seconde Guerre mondiale, avec, d’un côté une perte de recettes fiscales d’environ 43 Md €, et de l’autre un plan de soutien de 100 Md€ (plus de 4% du PIB). Le déficit public pourrait même être encore plus important puisque le Gouvernement assure qu’il est disposé à augmenter cette enveloppe en cas de nouvelles dégradations des perspectives économiques.
L’Unafo publie les « Chiffres du Logement Accompagné » @UnafoUnion
Source : UNAFO

L’Unafo rend publique son enquête, dorénavant annuelle, sur les profils des personnes entrant et sortant dans un dispositif de logement accompagné (en 2018).
L’enquête de l’Unafo montre donc la part méconnue et sous-estimée du logement accompagné dans la politique du Logement d’Abord, mais aussi dans bien d’autres politiques (migrants, jeunes, femmes victimes de violences conjugales)
Cette enquête montre la forte implication de ce secteur dans la politique du Logement d’Abord, mais aussi sa capacité à s’adapter à l’évolution des publics. Alors que la crise sanitaire montre la nécessité d’accélérer la politique du Logement d’Abord, cette enquête explique pourquoi cela ne pourra pas se faire sans un renforcement du logement accompagné.
10 000 personnes qui entrent en logement accompagné viennent de la rue
30 % des personnes entrant dans un dispositif de logement accompagné proviennent d’un centre d’hébergement ou de la rue (dans le détail, ce pourcentage monte même à près de 40 % pour les seules résidences sociales).
Si l’on rapporte ce pourcentage de 30 % à la totalité des logements gérés par les adhérents de l’Unafo, cela représente près de 10 000 personnes.