Apprendre de ce que l’on vit aujourd’hui pour imaginer la ville de demain ? @nexity
Source : Envies de ville by Nexity

La question de l’échelle locale me semble fondamentale. Elle était déjà dans les esprits mais prend une acuité particulière avec l’obligation de rester dans un rayon d’un km autour de son domicile. Si elle se pose pour tout un chacun en ce qui concerne l’approvisionnement et les loisirs, elle doit aussi être mobilisée au niveau de la solidarité. Il est par exemple très difficile en ce moment pour le champ social de garantir aux plus précaires l’accès à des repas. Les structures d’hébergement et de repas sont parfois très éloignées les unes des autres et compliquent le travail des professionnelles et professionnels auprès des populations les plus en difficulté.
De manière plus générale, de quelle manière pensez-vous que notre rapport à la ville puisse évoluer demain, après la crise, en fonction de toutes les données que nous observons aujourd’hui ?
J’aimerais que la nécessité d’utiliser une partie des chambres d’hôtel pour héberger des soignantes et des soignants et / ou des confinés et des confinées s’étende à une réflexion plus large sur la gestion des logements vides et / ou peu utilisés. La période de confinement rend saillantes les difficultés que vivent des centaines de milliers de Français et Françaises quant à leurs conditions de logement. Si des crises de ce type viennent à se reproduire, il est indispensable que le politique s’en empare pour garantir des conditions de vie décentes aux habitantes et habitants.
Publié le 15 avril 2020, dans Actualités. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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