Archives du 30 mars 2020

CGLLS : Modification temporaire de la procédure des demandes de garanties

Dans le souci de continuer à accompagner au mieux les organismes durant cette période délicate, la CGLLS va adapter la procédure des demandes de garanties.
A compter d’aujourd’hui, les demandes de garantie doivent être adressées à la CGLLS uniquement sous format numérique, à l’adresse mail suivante : catherina.arnaud@cglls.fr.
Afin que la demande soit traitée dans les meilleurs délais, nous vous demandons de vous assurer au préalable que votre demande soit complète. C’est-à-dire, qu’elle contienne tous les documents mentionnés dans la liste des pièces à fournir (ci-après).
En cas de difficulté vous pouvez envoyer un mail à l’adresse ci-dessus ou contacter Catherina Arnaud au 01.40.02.94.32.
Nous vous souhaitons à tous, ainsi qu’à vos familles de traverser cette épreuve le mieux possible.
La Direction des Garanties de la CGLLS

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L’aménagement urbain est-il encore capable de nous maintenir en bonne santé ? @Demain_la_Ville @EHESP

Source : Demain la Ville

Si l’origine exacte du Covid-19 est encore discutée, elle semble partir d’un marché de fruits de mer fréquenté et populaire à Wuhan en Chine, dans les derniers jours de décembre 2019. Puis le virus s’est propagé par la gare de Hankou, la troisième plus grande de la ville, à quelques enjambées de là. Il aurait ensuite fait ses premiers pas hors de Chine par la Bavière, où une chinoise contaminée était venue assister à une formation professionnelle de son entreprise, l’équipementier automobile Webasto. Pour beaucoup d’experts il s’agit d’une zoonose, c’est à dire une maladie infectieuse d’origine animale : 60% des virus infectieux décrits chez l’homme ont un animal réservoir. On parle d’une chauve-souris, d’un pangolin, voire les deux ?

Transmissible entre humains et très contagieux, le virus et sa propagation soulignent avec force les réseaux d’échanges mondialisés et les mobilités modernes. Anne Roué-Le-Gall est professeure à l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP), spécialiste en santé, environnement et urbanisme. Si la chercheuse prend des précautions sur les origines et les causes de l’épidémie de coronavirus, elle observe cependant que les épidémies sont souvent le résultat d’un déséquilibre environnemental.

Dans le cas de maladies vectorielles, transmises par le moustique ou la tique, il y a souvent une problématique de dégradation des écosystèmes naturels. Si il y a une prolifération c’est que quelque part l’environnement n’est plus en capacité de réguler. On a cassé un équilibre, ce qui provoque un déséquilibre et un emballement des choses.

L’épidémie et le territoire

La thèse est confirmée par Sonia Shah dans le Monde Diplomatique, « notre vulnérabilité croissante face aux pandémies a une cause plus profonde : la destruction accélérée des habitats ». Énumérant les grandes épidémies de ces dernières années (Ebola, Lyme, E. Coli, SRAS, grippe aviaire…), la journaliste dénonce ainsi l’urbanisation, la déforestation et l’industrialisation, non pas comme des facteurs d’apparition de virus – le phénomène est naturel – mais comme des facteurs de propagation. Pour elle, la protection des habitats naturels, et de manière plus générale la compréhension des mécanismes écologiques, pourra réduire l’émergence d’épidémies.

L’urbanisme a aussi un rôle à jouer. Si l’on dénonce aujourd’hui les mobilités et les interconnexions urbainescomme accélérateurs d’épidémies, il faut se remémorer comment l’aménagement a su par le passé endiguer des vagues d’épidémies infectieuses meurtrières. C’est ce que rappelle l’architecte urbaniste Albert Lévy dans son ouvrage Ville, urbanisme et santé – Les trois révolutions (2012) : « La question de la santé est un déterminant majeur dans la naissance de l’urbanisme ».

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Décès de Patrick Devedjian, Président de Paris La Défense @ParisLaDefense

Source : Paris La Défense

Patrick Devedjian, ancien Ministre, Président de Paris La Défense et du Département des Hauts-de-Seine, est décédé dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 mars.

Président de l’EPAD (Etablissement Public d’Aménagement de La Défense) de 2007 à 2009, Patrick Devedjian a ensuite pris la tête de Defacto (Etablissement Public de Gestion de La Défense) de 2009 à 2017. En mars 2018, il devient président de Paris La Défense, nouvel établissement public local, né de la fusion de l’Epadesa et de Defacto.

La vie de Patrick Devedjian est étroitement liée à l’histoire de La Défense.

Dans les années 50, c’est à Courbevoie que son père, Roland Devedjian, établit son entreprise. Quelques années plus tard, il est exproprié par l’Epad, Etablissement public d’Etat en charge d’aménager La Défense, les terrains étant réquisitionnés pour y bâtir le futur quartier d’affaires.

Ironie de l’histoire, près d’un demi-siècle plus tard, en 2007, Patrick Devedjian prend la tête de l’Epad.

De 2009 à 2017, Patrick Devedjian préside Defacto, nouvel établissement public local chargé d’assurer la gestion du site, l’EPAD devenu EPADESA conservant la mission d’aménagement.

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Est-il légal de faire des roulements entre copropriétaires pour accéder aux partie ? #Covid_19 #Coronavirus

Source : Se loger

Se loger

Des créneaux d’accès aux parties communes peuvent être mis en place

Avec l’épidémie de coronavirus qui sévit, chacun de nous doit s’astreindre à exécuter les gestes barrières. Ceux-ci sont au nombre de quatre :

  1. Se laver régulièrement les mains.
  2. Éternuer et tousser dans son coude.
  3. Utiliser un mouchoir à usage unique.
  4. Porter un masque jetable si l’on est malade.

En complément des gestes barrières, les habitants d’un immeuble en copropriété peuvent également chercher à s’organiser afin de limiter au maximum les contacts entre eux et, partant, à réduire les risques de contamination. Des créneaux horaires d’accès aux parties communes (cour intérieure, jardin collectif, hall d’entrée, etc.) peuvent, par exemple, être attribués aux occupants d’un immeuble en copropriété. De cette façon, les seniors qui sont les plus vulnérables face au Covid-19, pourront alors se déplacer dans les parties communes de leur immeuble avec plus de sécurité et sans craindre de se retrouver à moins d’un mètre de distance d’un de leurs voisins, possiblement infectés…

Le règlement de copropriété doit être modifié

Les habitants d’un immeuble peuvent décider d’eux-mêmes de mettre en place un turn over, c’est à dire un système de rotation ayant pour objectif d’encadrer l’accès aux parties communes. Mais pour qu’une mesure telle que l’attribution de créneaux horaires puisse s’appliquer à tous les habitants d’un immeuble en copropriété, elle doit figurer dans le règlement de copropriété. « En l’état actuel des choses, il serait toutefois surprenant et compliqué qu’une copropriété vote, qui plus est à la double majorité de l’article 26, une telle mesure » fait remarquer Roselyne, Conan, Directrice Générale de l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL). Une modification du règlement de copropriété est donc peu probable. En revanche, il l’est davantage que, le cas échéant, ce soit le syndic de l’immeuble ou le conseil syndical qui propose d’instaurer – de manière préventive – une recommandation visant à ce que les habitants d’un immeuble en copropriété ne puissent se rendre dans les parties communes qu’à tour de rôle. « Le syndic peut alors proposer de modifier le règlement intérieur de l’immeuble en consultant le conseil syndical » explique Roselyne Conan. « Des recommandations enjoignant, de façon temporaire, aux habitants de respecter des créneaux horaires, lorsqu’ils se rendront dans les parties communes, devront alors être affichées ».

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L’Etat sollicite Airbnb pour la mettre des logements à disposition des personnels soignants @Min_Territoires @J_Denormandie @airbnb_fr

Ministère              Source : Ministère de la cohésion des territoires

Le ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, a sollicité la plateforme de location Airbnb pour mettre des logements à disposition du personnel soignant des hôpitaux, des EHPAD ainsi que des travailleurs sociaux et bénévoles mobilisés dans les centres d’hébergement. Des hôtes volontaires pourront y proposer des logements gratuits à ceux qui en auraient besoin pour se rapprocher de leur lieu de travail.

La plateforme Airbnb a répondu présente à cet appel. Dès mardi matin, un message sera adressé par Airbnb aux propriétaires qui utilisent la plateforme  pour leur proposer de participer à cette initiative et mettre à disposition gracieusement les appartements entiers qui ne sont pas loués dans le contexte actuel. Ces logements seront proposés gratuitement aux personnels soignants et travailleurs sociaux sur la plateforme «Appartsolidaire » dès ce soir.

Chaque hôte volontaire ayant hébergé gratuitement un soignant ou un travailleur social durant cette opération bénéficiera d’un dédommagement d’un montant de 50€ réglé par Airbnb pour chaque réservation.

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