Le solaire investit les villes @CPUniversite
Source :cpu.fr
Pour produire de l’électricité renouvelable au plus près de sa consommation, il faut valoriser le gisement solaire en ville, jusqu’à présent pas ou peu exploité. Cela crée de nouveaux défis scientifiques, techniques et architecturaux passionnants.
Lorsqu’on pense énergie solaire, on imagine souvent de grandes centrales photovoltaïques au milieu de champs ou sur d’énormes hangars. Ces centrales sont efficaces, mais ont un défaut majeur : elles produisent de l’électricité loin des zones de consommation. Intégrer le solaire au cœur des villes : tel est l’objectif de Christophe Ménézo, directeur de la Fédération de recherche sur l’énergie solaire (FédEsol) et chercheur à l’université Savoie-Mont Blanc, université co-fondatrice de l’INES (Institut National de l’Energie Solaire) avec le CEA, le CNRS et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). « Nous travaillons sur les tuiles solaires, mais également sur les composants solaires à intégrer en façade afin de valoriser les surfaces verticales, indique le chercheur. En effet, en milieu urbain, il y a peu de toitures proportionnellement aux façades, il faut utiliser d’autres surfaces ensoleillées. » Si les toitures produisent davantage en été, les façades sont plus efficaces en hiver, lorsque la course du soleil est plus basse.
Le photovoltaïque (PV) intégré en façade se sert des mêmes technologies utilisées actuellement en toiture, essentiellement des panneaux en silicium cristallin. Cependant, l’utilisation en façade oblige à travailler davantage l’aspect esthétique : couleur, degré de semi-transparence, densité des cellules photovoltaïques… Les architectes apprennent à jouer avec ces matériaux très élégants.
# transition écologique #photovoltaïques #énergie
Publié le 26 août 2019, dans Transition écologique, et tagué énergie, photovoltaïques. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.



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