France : un marché immobilier à trois vitesses @SeLoger
Selon que l’on habite dans une métropole française, dans un espace périurbain ou encore en zone rurale, l’évolution du prix de l’immobilier n’est pas la même. Zoom sur une France à 3 vitesses…
1. Le marché immobilier des métropoles bat des records
Les données qu’a compilées le baromètre LPI-SeLoger laissent apparaître de forts contrastes sur le marché immobilier hexagonal en fonction des zones géographiques. Dans l’immobilier ancien, les tarifs des appartements peuvent ainsi varier du simple au quadruple entre les métropoles les moins chères que sont Brest (1 902 €/m²), Grand Nancy (2 053 €/m²) ou encore Rouen Normandie (2 246 €/m²) et celle du Grand Paris (7 137 €/m²). Il est toutefois intéressant de constater que ce différentiel de prix, s’il restitue fidèlement non seulement les écarts de revenus – et, partant, de pouvoir d’achat immobilier – séparant un candidat-acquéreur breton, normand ou lorrain de leur homologue francilien mais aussi les inégalités économiques entre territoires, ne saurait être le reflet exact de la qualité de vie offerte par ces villes à leurs habitants… Enfin, alors que le prix de l’immobilier enregistre une forte hausse dans la métropole de Rennes (+ 14,6 %), il semble marquer le pas dans les métroples grenobloise (+ 0,9 %), montpelliéraine (+ 0,4 %) et phocéene (+ 0,5 %).
Publié le 29 avril 2019, dans Actualités, Habitat, logement. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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