Comment louer un logement en bail mobilité ? @SeLoger
L’article 25-12 de la loi du 6 juillet 1989 dispose que le bail mobilité ne peut être conclu qu’au bénéfice de certains locataires justifiant, à la date de prise d’effet du bail, être :
• En formation professionnelle.
• En études supérieures.
• En contrat d’apprentissage.
• En stage.
• En engagement volontaire dans le cadre d’un service civique.
• En mutation professionnelle.
• Ou en mission temporaire dans le cadre de son activité professionnelle.
Les locataires, qui ne répondent pas à ces conditions, ne peuvent pas bénéficier du bail mobilité et verront un bail « classique » s’appliquer à leur situation.
Bon à savoir
Il vous appartient de vérifier que le locataire remplisse bien les conditions requises en lui demandant des justificatifs.
Que doit contenir le contrat en bail mobilité ?
Les mentions obligatoires du bail mobilité sont légalement énumérées. Ainsi, le bail mobilité doit comporter les mêmes mentions que le bail loi de 1989 « classique », avec quelques exceptions :
• Le bail mobilité doit mentionner que le bail en question est régi par le Titre Ier Ter de la loi du 6 juillet 1989 et les articles 25-12 et suivants de ladite loi.
• Le motif justifiant que le locataire bénéficie du bail mobilité.
• Doit être reproduite également la mention selon laquelle le propriétaire ne peut pas exiger le versement d’un dépôt de garantie.
Publié le 4 février 2019, dans Actualités, logement. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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