Le 30 novembre 2012, les régimes Agirc et Arrco ont inauguré leur Data Center sur le site de Gradignan (33). L’occasion de faire le point sur cet outil stratégique au service de la retraite complémentaire.

C’est en 1971, 10 ans après la création de l’Arrco, que commence, avec l’installation à Gradignan de son premier centre informatique, l’histoire de l’informatique de la retraite complémentaire. Depuis cette date, les besoins de consolidation de données ont littéralement explosé et le site n’a cessé de grandir. Rappelons que le système informatique doit gérer et sécuriser, des données importantes relatives à la carrière de près de 19 millions de cotisants et à la pension de près de 12 millions de retraités. Pour faire face à ces évolutions, les Conseils d’administration de l’Agirc et de l’Arrco ont décidé en mars 2010 de se doter d’un Data Center, transformant ainsi le site d’origine, en véritable centre nerveux informatique de la Retraite complémentaire.

L’inauguration qui a lieu ce jour, en présence du maire de Gradignan, Michel Labardin, d’acteurs de la construction, des présidents et administrateurs des deux régimes, de Jean-Jacques Marette, directeur général de l’Agirc et de l’Arrco, de Daniel Lefebvre, directeur des systèmes d’information retraite complémentaire et des collaborateurs de Gradignan, est l’occasion de rappeler l’importance de ces deux régimes paritaires au sein de la sphère de la protection sociale

Au-delà de l’événement en lui-même, cette inauguration rappelle les objectifs qui ont guidé, dès l’origine, le programme de convergence informatique : un souci de rationaliser les outils informatiques, de concentrer les expertises, les structures et les applicatifs dans le but de maîtriser le risque technologique, d’améliorer le service et d’optimiser les coûts.

Ce Data Center contribue à la nécessité pour les régimes Agirc et Arrco d’atteindre l’excellence et la performance durable à moindre coût. Les services Retraite complémentaire ont à répondre à des demandes d’information qui se manifestent de plus en plus tôt de la part des actifs – dès l’âge de 35 ans aujourd’hui, en application de la loi sur la réforme des retraites – alors qu’il y a peu de temps encore, une personne interrogeait les services retraite complémentaire seulement quelques mois avant la date de son départ en retraite.

Par ailleurs le service Retraite complémentaire doit être unique et de même qualité, quel que soit le groupe de protection sociale (GPS) qui assure la relation avec l’actif, le retraité ou l’entreprise (Humanis, AG2R, la mondiale, Réunica, Malakoff Médéric, PRO BTP, Apicil… au total 13 GPS métropolitains).

Au regard du caractère stratégique des données à traiter, les exigences de sécurité et de qualité sont très élevées : c’est la raison pour laquelle les régimes ont choisi de construire un Data Center dont ils sont propriétaires, soulignant ainsi leur volonté de maîtriser pleinement leurs données.

Cette stratégie traduit la volonté des partenaires sociaux de pérenniser la Retraite complémentaire et de s’inscrire comme un acteur incontournable des grands projets nationaux tels la simplification des procédures administratives pour les particuliers et les entreprises, les traitements nationaux multirégimes (ex : le répertoire national commun de la protection sociale) ou encore la gestion des bases de données centralisées (bases fédérales).

Livré en juin 2012, le Data Center a été construit à l’état de l’art, à la fois en termes de sécurité, de superficie (environ 4000 m2 et de type dual room), de fiabilité des architectures et des applications afin d’assurer la continuité de service et répondre, tant aux besoins d’aujourd’hui qu’à ceux de demain. S’il s’agit avant tout d’un ouvrage technique, c’est également un projet respectueux de son environnement verdoyant, grâce notamment à son traitement végétalisé.

Avec cette construction, la retraite complémentaire est résolument tournée vers l’avenir. Elle s’est dotée d’outils pour construire un nouveau modèle informatique en passant d’une informatique administrative à une informatique de service : un logiciel unique de gestion retraite (appelé Usine retraite), un système d’information retraite complémentaire national, une direction du produit retraite (pour une meilleure articulation entre les besoins Métier et les développements informatiques) et un ambitieux programme d’accompagnement des informaticiens…

Demain, le SI-RC n’aura de cesse de grandir, par la nécessité d’une collaboration avec les autres organismes nationaux de protection sociale et les régimes Agirc et Arrco seront au rendez-vous.

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http://www.agirc-arrco.fr

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