La Mutualité Française porte plainte pour diffamation
Dans un communiqué, la Mutualité Française annonce porter plainte pour diffamation. Son président, Etienne Caniard, estime que la Mutualité Française fait face à des attaques répétées qui portent atteinte au monde mutualiste dans son ensemble.
Suite aux récentes attaques dont elle a fait l’objet, la Mutualité Française avait choisi jusqu’à présent de ne pas alimenter des polémiques. Etienne Caniard estime désormais que « la ligne jaune a été franchie. Trop, c’est trop ».
Un responsable d’une organisation de médecins a en effet émis des propos particulièrement diffamatoires à l’égard de la Mutualité Française, dans le cadre d’une interview accordée au nouvelobs.fr.
Parmi les contre-vérités proférées figure cette phrase : « La Mutualité Française est le plus gros propriétaire viticole de France. » Cette affirmation pourrait faire sourire mais la Mutualité Française annonce ne posséder aucun arpent de vigne. Pour autant, de telles affirmations, aussi mensongères soient-elles, peuvent semer le doute. Aussi la Mutualité Française a-t-elle décidé de porter plainte.
Comble de l’ironie, ce responsable, pour étayer sa thèse, cite l’exemple d’une mutuelle d’assurance, n’assurant aucune prestation de santé et ne dépendant pas du Code de la mutualité, mais du Code des assurances. Cette entité ne fait donc pas partie de la Mutualité Française et a été créée en 1935 à… l’initiative d’un syndicat de médecins libéraux et regroupe quasi essentiellement des médecins. « Le ridicule ne tue pas… mais n’exonère pas d’un procès », souligne Etienne Caniard.
Publié le 19 novembre 2012, dans Non classé, et tagué diffamation, médecins, Mutualité Française, Mutuelle, Mutuelles & Institutions de Prévoyance, plainte. Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.
Bonjour,
Les réseaux de soins que les mutuelles et certaines assurances privées tentent de nouer avec les professionnels de santé n’ont qu’un but qui est de favoriser la trésoreries des assureurs complémentaires avec le double but ‘avoir des clientèles et des praticiens captifs soumis à leur bon vouloir en matière tarifaire . Les professionnels qui y adhèrent le font pour de mauvaises raisons et entre autres celle d’attirer eux aussi un maximum de clientèle captive dans leurs officines…
Derrière les incantations solidaires des mutuelles se cache une démarche totalement et exclusivement commerciale… comme celle qui tend a rembourser des médecine douces n’ayant jamais fait la moindre preuve scientifique de de leur efficacité… Il m’est agréable de constater que les jeunes médecins ne veulent pas tomber dans le double piège tendu par les mutuelles , piège économique qui fait in fine les mutuelles et les assureurs les décideurs de leurs tarifs, piège déontologique qui en fait indirectement les décideurs de leurs décisions La dichotomie entre un assureur et un professionnels de santé devrait être identifiée comme un conflit d’intérêt et sanctionnée comme telle, à la foispour des raisons morales et déontologique et des motifs de distorsion de concurrence Il n’a aucun motif valable à ces réseaux le seul qui soit audible est celui de l’intérêt financier des assureurs complémentaires . Enfin même un motif solidaire ne peut pas être invoqué pour forcer les professionnels à des tarifs bas..sinon pourquoi ne pas demander aux restos du coeur de fixer le prix des denrées alimentaires…nous verrons ce que cela donnera sur l’évolution de l’industrie agroalimentaire
Les protestations indignées des nouveaux seigneurs de la « gauche caniard » que sont les directeurs de mutuelles ne trompent personne.
Dr J-F HUET
Bonjour,
Je ne suis pas certain que la plainte déposée par la mutualité contre un médecin soit de nature à faire cesser les commentaires peu élogieux de la majorité du corps médical sur les mutuelles..
Ils devraient au contraire se multiplier….
La solidarité est une « force » dont on ne sait plus vraiment de quel côté est orienté le vecteur… Les médecins doutent de l’efficacité de la dualité assurance-maladie-mutuelle et ils ont des raisons objectives pour cela autant comme médecins que comme contribuables ou comme citoyens…Le nuage de fumée des dépassements d’honoraires, placé devant les yeux
des assujettis sociaux, pour éviter d’aborder la question à 150 milliards d’euros du financement de notre modèle social était habile… Les médecins ne sont pas dupes de cette démarche…comme de son inutilité…
Etant médecin anesthésiste réanimateur en fin de carrière ayant opté en 1989 pour le
secteur 1 en faisant bêtement confiance au « système »,je n’ai jamais été vraiment intéressé par le sujet des dépassements d’honoraires dont je reconnais pourtant le bien fondé compte tenu de l’évolution des honoraires.J’aimerais donc qu’on cesse de parler de l’argent des médecins pour parler enfin de celui de la protection sociale,et de la façon de l’obtenir comme de l’utiliser…Il m’est totalement indifférent qu’une mutuelle ou un assureur quelconque soit propriétaire de vignobles du moment qu’il fait son job, comme il m’est indifférent que les directeurs de mutuelles émargent à des salaires qui me sont totalement inaccessibles, il m’est même assez indifférent de toucher 3600 euros de retraite par mois, après avoir sauvé des milliers de vies durant 40 ans en travaillant 2×35 heures par semaine.. ce qui me donne des « aigreurs » est qu’on me prenne pour un imbécile et que les défenseurs de « mammouths » et autre gardiens de « dinosaures sociaux » fassent la pluie et le beau temps dans notre pauvre république
Cordialement
Docteur J-F HUET
Médecin Anesthésiste -Réanimateur
retraité du Secteur 1 et pas forcément fier de l’être