L’avenir des moyens de paiement en France

01/05/2012. Une nouvelle révolution des moyens de paiement est en marche. Celle des paiements par Internet, par téléphone mobile, des paiements sans contact, de la mort annoncée du chèque, celle des nouveaux entrants non bancaires, celle de l’Europe du SEPA, celle des affrontements entre les autorités publiques de la concurrence et les banques…

Cette révolution succède à la précédente marquée par l’essor inouï, et toujours en cours, de la carte, moyen de paiement préféré des Français et d’une partie des habitants du monde. Depuis lors, les espèces et le chèque ont perdu leur rôle dominant mais les consommateurs leur restent souvent attachés en raison de leur gratuité apparente.

Innovations technologiques, nouveaux contextes réglementaires et nouveaux cadres concurrentiels, recherche de nouveaux modèles économiques, formidable poussée de l’Internet au niveau mondial, tout concourt à passer ainsi d’un monde à l’autre.

Pour les banques, le choc est rude et elles s’interrogent. Comment préparer l’avenir ? Les moyens de paiement sont au coeur des métiers de la banque. Ils sont déterminants dans la construction et le développement d’une relation de qualité avec leurs clients. Leur tarification, en particulier les cotisations de carte de paiement, apportent la plus grosse part des recettes de la banque de détail avec leurs clients. Au-delà de la banque de détail, les mêmes techniques et les mêmes outils, liés aux paiements, sont utilisés pour apporter les services de « cash management » aux entreprises. Les cartes sont aussi le support utilisé par les sociétés de crédit à la consommation, souvent filiales de grands groupes bancaires. Les moyens de paiement jouent également un rôle clé dans la collecte des dépôts, essentielle au regard des ratios de liquidité de Bâle III.

Bref, la qualité et la compétitivité des moyens de paiement impactent une large part de l’activité bancaire. Or, les transformations qui affectent les moyens de paiement sont nombreuses et lourdes de conséquences au point que l’on peut imaginer que le paysage de cette activité aura profondément changé à un horizon de 5 à 7 ans.

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Publié le 2 Mai 2012, dans Actualités, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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