7ème Atelier ville durable « Le logement des classes moyennes et intermédiaires »

21/02/2012. Dans la lignée des ateliers villes durables, les unités territoriales des Hauts-de-Seine de la DRIEA et de la DRIHL organisent, le 14 mars de 14h à 17h30 à la Préfecture des Hauts-de-Seine, une rencontre sur le logement des classes moyennes et intermédiaires. Quelle offre de logements développer pour accueillir, voire maintenir sur leur territoire les ménages de la classe moyenne ? Cette question, récurrente dans la définition des politiques locales de l’habitat, sera au coeur des échanges…

Les ménages non éligibles à un logement social, ou qui ne peuvent y accéder faute de place, sont directement confrontés à l’augmentation des prix dans le parc privé avec les conséquences que cela implique : augmentation du budget consacré au logement, repli vers des communes en périphérie où les prix sont plus abordables au détriment des temps de parcours domicile – travail…

Au-delà de la question du logement, c’est donc la qualité de vie de ces ménages qui se dégrade. Après une introduction des services de l’État sur les enjeux à l’échelle du département, l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la région Ile-de-France présentera ses travaux sur le sujet : où logent les ménages de la classe moyenne ? Quelles sont leurs attentes et leurs moyens ? Quels types de produit développer pour répondre à leurs attentes ?… Par la suite, la Caisse des Dépôts présentera les prêts mis à disposition des opérateurs pour développer une offre de logement, notamment dans le parc locatif, à destination de cette population.

L’atelier sera également l’occasion de présenter des initiatives prises dans les Hauts-de-Seine en matière d’accession à prix maîtrisé. Des villes ont ainsi développé des produits encore peu présents dans le département, en soutenant des initiatives d’acteurs privés ou semi-publics. Deux retours d’expérience permettront d’illustrer ces initiatives : la Coopérative HLM de la Boucle de la Seine reviendra tout d’abord sur le montage d’une opération de logements en Prêt Social Location-Accession. La ville d’Antony et le promoteur Tours Promotions présenteront par la suite une opération en accession aidée, menée dans le quartier du Noyer Doré à Antony. Ces interventions seront l’occasion de comprendre les moyens mis en oeuvre pour développer ces outils, le contexte ayant mené au montage de ces opérations, et les avantages et les inconvénients rencontrés.

Consulter le programme sur le portail de la DRIEA

Publié le 21 février 2012, dans Agenda, et tagué , , , , , . Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.

  1. Titre : Villes et territoires durables en France : Habitat social et aide à la solvabilité des locataires, quelques pistes à développer
    Date : 4 juin 2012
    Auteur : Brigitte Compain-Murez

    Mots clefs : solvabilité locataire, logement social, bailleurs sociaux, développement durable, jardins de cultures légumières, PCET, ingénierie sociale et urbaine, zones non tendues, lutte contre l’ étalement urbain, fracture sociale.

    Résumé : La mondialisation, les crises financières et économiques aggravent le chômage et augmentent la paupérisation des ménages issus des classes populaires. D’après l’Union Sociale pour l’Habitat 64% des ménages français sont éligibles à L’habitat social. La France comptait 4,4 millions de logements sociaux en 2009 dont 3,8 millions sont gérés par les HLM ou les SEM (source CREDOC 2010). Le turn-over au sein de parc social se réduit. Le nombre de familles monoparentales, dont la part est en constante progression depuis 10 ans contribue à accentuer l’immobilisme au sein du parc social. Ce type de ménages sur-représentés a gagné 4 points entre 1997 et 2009. ¼ des logements sont situés en zone urbaine sensible (ZUS). (sous plafond PLUS). Un tiers des ménages vit sous le seuil de la pauvreté et près de quatre occupants du parc social sur dix sont inactifs . A cela il convient d’ajouter que la situation économique n’est absolument pas comparable entre les métropoles et les petites, moyennes villes et périurbanité où la fracture sociale va grandissante. La lutte contre la précarité énergétique dans le logement est principalement basée sur une politique tarifaire de l’ énergie et une aide à la réalisation de travaux tandis que la solidarité énergétique est financée par les consommateurs et les contribuables. Aux difficultés matérielles des habitants s’ajoutent les problèmes de malnutrition, de santé, de culture, de bien-être… La désocialisation n’est généralement pas loin. Une aide à la solvabilité des ménages en économies directes et indirectes s’impose. Sortir d’une logique d’assistanat implique la construction collective de solutions entre les acteurs (collectivités, bailleurs, fournisseurs de fluides…). Cette note propose de voir de quelles manières le modèle économique et l’offre des bailleurs sociaux peuvent évoluer pour répondre conjointement aux impératifs environnementaux et à l’aide à la solvabilité des locataires.

    Note complète : http://www.loire-baratte.com/Fichiers_pdf/AIDESOLVABILITE.pdf

    Centre de ressources : http://www.loire-baratte.com/Fichiers_doc/Agriculture.htm#valor

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