5 mars 2020. Delphine Charles-Péronne, membre du club « Femmes du MEDEF » a participé à un petit-déjeuner sur la parité des femmes en entreprises autour de Marlène Schiappa.

Source : paris.notaires.fr
La Chambre des Notaires de Paris est reconnue pour ses capacités d’innovation, son dynamisme et sa créativité dans le domaine numérique. Elle mobilise notaires et experts pour concevoir des applications répondant aux exigences de la pratique notariale et aux besoins de ses clients. Aujourd’hui, sur une question majeure du service public pour la transparence du marché des logements, la Chambre s’engage dans un ambitieux projet d’intelligence artificielle aux côtés de la société PriceHubble, startup spécialisée dans le Big Data et l’intelligence artificielle pour les marchés immobiliers.
Pour accélérer ses capacités de recherche et développement, la Chambre des Notaires de Paris a créé en 2018 un fonds d’innovation actuellement doté de 6,2 millions d’euros pour développer de nouveaux outils numériques – notamment avec l’intelligence artificielle et la technologie blockchain – pour enrichir son offre de services, améliorer sa qualité de service et les outils mis à disposition de ses clients. C’est dans ce cadre qu’est mené le projet AVM (pour Automated Valuation Model).
PriceHubble développera un algorithme d’intelligence artificielle s’appuyant sur les données immobilières notariales d’Ile-de-France (données ADSN-BIEN, exploitées par Paris Notaires Services), qui regroupent les actes de ventes enregistrés en Ile-de-France depuis plus de 25 ans. Ce nouvel outil exclusif vise offrira à terme des estimations instantanées et fiables pour toutes les typologies de logements anciens en Ile-de-France.
Comme l’explique Loeiz Bourdic, Directeur de PriceHubble France, « convaincre un acteur de référence tel que la Chambre des Notaires de Paris est une étape déterminante dans le déploiement de nos technologies auprès des institutionnels. Ce partenariat récompense le travail des équipes, qui ont su déployer sur les dernières années les algorithmes d’estimation immobilière les plus performants en France, en Suisse, en Allemagne et même au Japon ».
Pour Bertrand Savouré, Président de la Chambre des Notaires de Paris, « l’immobilier est coeur de métier pour le notariat, qui assure la mission d’intérêt général de statistiques sur les prix de l’immobilier avec un très haut niveau de fiabilité, puisque nos statistiques sont certifiées INSEE et ASP (Autorité de la Statistique Publique). Dans ce cadre, ce projet ambitieux offre une opportunité pour le notariat de développer un nouvel outil d’estimation automatique performant au service des clients, ancré dans le XXIe siècle ».
Source : Banque des Territoires
Marianne Laurent, directrice des prêts de la Banque des Territoires, et Antoine Desbarrières, président de CERQUAL Qualitel Certification, ont signé le 27 février une convention de coopération autour de la data. Cette convention définit les modalités d’échanges et de transmission mutuelles des données entre les deux partenaires, qui sont deux acteurs majeurs du logement social. Tandis que la Banque des Territoires est le premier financeur du secteur en France, CERQUAL certifie chaque année près de la moitié des nouveaux logements sociaux.
Le partage de données entre les deux acteurs ouvre donc de belles perspectives de coopération. Il permettra à la Banque des Territoires de mieux mesurer et rendre compte de son action en faveur de la transition écologique et énergétique, conformément aux objectifs d’emploi de l’épargne collectée sur le livret de développement durable et solidaire (LDDS).
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Source : La fabrique de la cite
Centres commerciaux périphériques, essor du e-commerce et des outils numériques – autant de tendances qui bousculent aussi bien les acteurs du commerce en ville que les aménageurs et développeurs. Serait-ce la fin du lien traditionnel entre les rez-de-chaussée et les commerces, et avec lui, la fin d’un certain modèle de ville et d’une certaine idée de l’urbanité ?
Pour répondre à cette question, La Fabrique de la Cité a organisé jeudi 27 février 2020 une conférence sur le thème « Rez-de-ville et commerces : le grand bazar ? ». Celle-ci a réuni David Mangin, qui a dirigé l’Atlas des rez-de-ville, Antoine Loubière, rédacteur en chef de la Revue Urbanisme , qui a consacré un numéro récent au droit au rez-de-ville, Romain Labbé, Directeur Général Adjoint de Citynove, foncière des Galeries Lafayette, qui a mené le projet d’Eataly dans le Marais à Paris, Pascal Madry, Directeur de l’Institut pour la Ville et le Commerce, spécialiste des rapports entre ville et commerce et enfin Alexandre Mussche, Designer associé à Vraiment Vraiment, qui a publié un article interrogeant la capacité des outils cartographiques de Google à métamorphoser les centralités commerciales.
Si commerce et urbanité sont fortement liés, ces liens font l’objet de représentations contradictoires, entre valorisation de la rue piétonne animée, crainte de la vacance commerciale et critique de la commercialisation et de la privatisation de l’espace public comme l’a montré Chloë Voisin-Bormuth, directrice de la recherche de la Fabrique de la Cité. Comment comprendre ces représentations contradictoires ? En se penchant sur la relation entretenue entre commerces et espaces publics. C’est toute la richesse du changement de regard sur « la ville d’en-bas » qu’a proposé David Mangin en montrant l’importance de passer des rez-de-chaussée aux rez-de-ville en s’appuyant notamment sur l’exemple des marchés : selon la façon dont les commerces, les activités de rue et la logistique vont s’imbriquer, selon les perméabilités entre les différents espaces constituant le rez-de-ville, les échanges pourront être plus ou moins nourris et riches – ce qui va influencer l’urbanité de la ville.
Source : CGET
Etape-clé pour les Cités éducatives, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement ont annoncé ce jour les enveloppes à chacune des 80 Cités éducativespour les trois prochaines années.
Avec le fonds d’amorçage de 8 millions d’euros en 2019, ce sont 100 millions d’euros qui vont être engagés par l’Etat d’ici à 2022 pour faire de ces territoires des lieux de réussite républicaine, soit le programme le plus ambitieux en matière de politique de la ville depuis le lancement des programmes de rénovation urbaine en 2003 et 2014.
Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) font face à de forts enjeux économiques et sociaux avec un taux de pauvreté de 40% en moyenne et un chômage deux fois et demi supérieur au reste du territoire.
Il est du devoir de la République de répondre à ces enjeux en agissant à la racine par l’éducation et le soutien à la parentalité. C’est le sens de la politique menée depuis son installation par le Gouvernement avec le dédoublement des classes de CP et de CE1, les « devoirs faits », le « plan mercredi » ou encore les plus de 30 000 stages de qualité pour les élèves de troisième des quartiers
Cependant, même mobilisé dès le plus jeune âge avec l’obligation de scolarité à 3 ans, le cadre scolaire ne peut à lui seul compenser un environnement familial et social défavorisé.
Comme le souligne Julien Denormandie, « l’ambition des Cités éducatives est ainsi de fédérer toutes les énergies des acteurs intervenant dans l’éducation des enfants, éducatifs, associatifs, culturels, sportifs et partageant les valeurs républicaines pour renforcer des prises en charges éducatives, en lien avec les familles. Ces cités éducatives sont au cœur de la politique de réussite républicaine que je porte dans les quartiers. »