Archives du 11 février 2020
L’Etat lance un plan contre les logements vacants @pap_fr #Immobilier
Source : PAP

La ministre de la Cohésion des Territoires, Jacqueline Gourault, et le ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, ont lancé ce 10 février 2020 un appel en ce sens aux propriétaires de biens immobiliers résidentiels inoccupés. « 200.000 logements du parc privé sont structurellement vacants dans les territoires tendus », indique le communiqué. « C’est une ressource pour mettre sur le marché une offre complémentaire à la construction neuve. C’est une vraie alternative à l’étalement urbain. »
Mieux connaître la vacance. Le plan concocté par Jacqueline Gourault et Julien Denormandie mise sur trois leviers. Il s’agit, dans un premier temps, « d’identifier » les logements vacants dans les villes où l’offre est inférieure à la demande. En utilisant « des données jusqu’alors inexploitées, le plan permettra de cartographier la vacance et d’en comprendre les causes », précise le communiqué. Les pouvoirs publics sauront par exemple si un bien n’est pas loué en raison de sa trop grande vétusté ou si son propriétaire ne veut pas le louer par crainte des impayés de loyers.
Incitations, aides et garanties. Le deuxième levier, c’est l’incitation. Une fois les origines de la vacance identifiées, un dialogue sera mis en place avec les propriétaires concernés. Pour les biens dégradés, les ministres comptent communiquer en mettant en avant la plateforme Facilhabitat. Cette dernière, gérée par l’Anah, intègre de nombreuses infos, notamment sur les travaux et les aides financières. Les propriétaires qui craignent les impayés seront sensibilisés sur la garantie Visale®. Gratuite, prenant en charge trente-six mois d’impayés de loyers ainsi que les dégradations, elle a séduit 200.000 propriétaires.
Place à la réquisition ? En cas d’échec, le gouvernement passera à la vitesse supérieure, avec la possibilité de réquisitionner les logements vacants. Mais attention : seuls ceux détenus par des personnes morales (banques, sociétés d’assurance) seraient concernés. Dans un entretien au Parisien, Julien Denormandie rappelle qu’il préfère « accompagner et inciter ». S’il ne « s’interdit rien par principe », il estime que « pour les particuliers, il est très difficile de réquisitionner car le droit de propriété est, dans notre pays, l’un des plus protecteurs et c’est normal ».
#Logement : Investir les toits ? @Demain_la_Ville
Source : Demain la Ville

De l’espace, enfin !
Cela fait maintenant quelques années que l’investissement des toitures s’installe dans le paysage : rooftops branchés, belvédères, agriculture urbaine… l’espace public prend de la hauteur. Dans des espaces ultra-densifiés, certaines villes tentent de réinventer l’occupation des toits.
En plein cœur du 9e arrondissement de Paris, 40 boulevard Haussmann, difficile d’imaginer une centaine de personnes en train de patiner sur la glace pendant la période de Noël. C’est pourtant ce qu’a proposé le magasin des Galeries Lafayette dans la capitale, au cours du mois de décembre. Les curieux étaient invités non pas à l’intérieur, ni au sous-sol du magasin, mais… sur le toit de l’immense bâtiment haussmannien. Et ils sont venus nombreux !
Alors que la surface du sol parisien est comptée, voire millimétrée (le prix au mètre carré à Paris est de, rappelons-le, 10 400€ en moyenne) comme c’est déjà le cas dans de nombreuses métropoles mondiales, il s’agit désormais de réinvestir le bâti existant et d’en utiliser toutes ses dimensions. Ainsi, depuis plusieurs années, on voit des projets d’occupation de toits se multiplier et investir les hauteurs de diverses façons. Parmi les nombreux exemples, l’école d’Architecture à Nantes accueille un cinéma à ciel ouvert, tandis qu’à Angers, les toits de la patinoire accueillent des panneaux photovoltaïques ainsi qu’une centrale électrique.
Habiter, jardiner, se divertir ou se restaurer sur un toit est un concept original. Les différents usages des toits ne cessent de se répandre et le terme souvent employé de « cinquième façade » parle de lui-même : les toits sont devenus des espaces attractifs pour un concept novateur en devenir. Urbanistes et architectes se donnent d’ailleurs à cœur joie de les investir et de conceptualiser de nouvelles formes pour ces espaces littéralement « hors du commun », ou en tout cas au-dessus du commun.
Le constat s’est opéré d’ailleurs à la suite de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le soir même, architectes et designers dévoilaient leurs mille et un projets de nouvelles toitures, vertigineux. Espaces originaux à investir ou terrains facilement dissimulables, comment cette « cinquième façade » est-elle appréhendée ? De quelle manière nos modes de vie urbains en sortent-ils modifiés ?
Anne Sophie Grave sera nommée Présidente du Directoire de CDC Habitat @CDC_Habitat
Communiqué de presse , source : CDC Habitat
Anne-Sophie Grave, ancienne directrice générale d’Immobilière 3F, rejoindra le groupe CDC Habitat en septembre 2020. Elle sera nommée Présidente du Directoire en décembre 2020 en succession d’André Yché et deviendra membre du comité exécutif de la Banque des Territoires.
Concomitamment, André Yché prendra la fonction de président du Conseil de surveillance de CDC Habitat en remplacement d’Eric Lombard, directeur général de la Caisse des Dépôts.
Polylogis poursuit son développement avec CitAme, une nouvelle filiale ! @polylogis
Source : Polylogis
Le Groupe relance son activité d’aménagement afin de poursuivre son développement avec CitAme !

CitAme, la filiale Aménagement du Groupe, a été mise en place le 18 décembre, date à laquelle s’est tenu son premier Conseil de gouvernance sous la présidence de Jean Christophe Pichon. Hervé Gay est nommé Directeur général à compter du 1er janvier 2020.
Le Conseil de gouvernance est composé de Jean Christophe Pichon, Céleste de Miras, Gilles Sambussy, Frédéric Huth et quatre personnes externes au Groupe, Arnaud Bouteille, Philippe Menigoz, Pierre Sallenave et François Cangardel.
CitAme sera chargée de développer l’activité stratégique d’aménagement du Groupe :
- pour valoriser le foncier appartenant au Groupe en développant des opérations de renouvellement urbain (démolition – reconstruction)
- pour produire des droits à construire pour le développement des sociétés du Groupe
- pour développer des opérations d’aménagement (hors foncier du Groupe) afin de réaliser des droits à construire
Logements et locaux vacants : lancement du plan national de mobilisation @Min_Territoires @J_Denormandie
Tous les leviers pour loger les Français doivent être activés : la construction neuve, la réhabilitation du parc existant mais aussi la remise sur le marché des logements vacants. La ministre la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault et le ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, lancent un appel aux propriétaires de ces logements pour mobiliser les différentes solutions qui s’offrent à eux. Avec le plan national qu’ils lancent aujourd’hui, ils proposent également aux maires de les aider à construire des stratégies de lutte contre la vacance.
200 000 logements du parc privé sont structurellement vacants dans les territoires tendus. C’est une ressource pour mettre sur le marché une offre complémentaire à la construction neuve. C’est une vraie alternative à l’étalement urbain.
Pour remettre ces biens sur le marché, Jacqueline Gourault et Julien Denormandie lancent le 10 février 2020 un plan national de mobilisation des logements et locaux vacants.