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« Les EPL sont encore très préoccupées par la reprise » Stéphane Keita, PDG de la Scet @SCET_Groupe @FedEpl
Source : lesepl.fr

D’une gestion de crise « par tronçons », passant de l’urgence à la sortie pragmatique du confinement, Stéphane Keita estime que la Scet a montré une certaine résilience et en retirera les atouts. Pour cette filiale de la Caisse des Dépôts, les mobilités et les nouvelles formes du tourisme seront les priorités de « l’immédiat après-monde ».
La Scet a adapté ses activités et son offre dans le contexte singulier du confinement. Quels enseignements en tirez-vous ?
Nous avons instauré un plan de continuation d’activité en confinement strict, les 14 sites du groupe ayant été fermés. Le télétravail a été renforcé, pour lequel nous nous étions préparés fin 2019, en nous réorganisant et en nous équipant, sans savoir bien sûr que cette crise sanitaire allait survenir. Nous avons donc pu assurer nos prestations. Nous avons su réagir, mais le vrai télétravail, tel que je le conçois, sert généralement à optimiser la productivité globale des équipes et non à gérer des phases de dépression comme ce fut le cas.
J’en tire deux enseignements. Tout d’abord, qu’une grande partie des collaborateurs a été plutôt séduite par la souplesse et les possibilités du travail à distance, malgré les contraintes pesantes du confinement. Mais nous avons aussi réalisé à quel point notre métier de concepteurs de projets réclamait du collectif, de la rencontre, du présentiel pour entretenir la créativité et la sérendipité indispensables à notre valeur ajoutée, ce qui est moins possible dans le cadre d’un travail à distance…
Quel modèle économique pour un tourisme durable à l’horizon 2030 ? @SCET_Groupe @ademe
Source : Scet Groupe

L’ADEME a choisi la SCET, mandataire du groupement constitué avec Carbone 4, pour évaluer les externalités générées par le tourisme en France à l’horizon 2030.
Longtemps, le tourisme a été appréhendé uniquement à l’aune de ses retombées économiques et de son impact sur la balance commerciale. Aujourd’hui, il aspire à mieux maîtriser les pressions qu’il exerce sur l’environnement, et le développement des activités touristiques va de pair avec des interrogations croissantes sur leurs impacts environnementaux. L’évolution des pratiques, le recentrage des touristes français sur la destination France et des « destinations nature », l’apparition de l’ « avi-honte » (transposition française du flygskam suédois, littéralement « la honte de prendre l’avion ») constituent autant d’indices d’un modèle économique et sociétal en recomposition.