Les 3 chiffres de l’immobilier neuf à retenir
- Les réservations ont chuté de 30% entre T1 2019 et T1 2020 à cause de la crise mais aussi du manque d’offres. C’est notamment la part des investisseurs qui a chuté.
- Les mises en vente ont chuté de 50% entre T1 2019 et T1 2020 à cause du Covid-19 bien sûr mais surtout des élections municipales.
- Le prix moyen des logements neufs a augmenté de 2,3% car l’offre est toujours inférieure à la demande.
L’analyse de la FPI
La FPI insiste sur le fait que la crise n’a fait que rendre visible des problèmes déjà présents. Le Covid-19 a exacerbé une tendance et des tensions qui existaient depuis plusieurs mois. Elle a notamment a pointé du doigt les lourdeurs administratives qui rendent notamment les démarches des permis de construire très complexes et longues.
De leur côté, les promoteurs adhérents à la FPI ont fait remonter quelques craintes liées au durcissement des conditions d’octroi de crédit immobilier. Même si les taux de prêt sont bas, ils craignent que certains ménages soient exclus de l’accession. Par ailleurs, ils observent un certain attentisme des potentiels acquéreurs.
Alexandra François-Cuxac, présidence de la FPI, a balayé les hypothèses d’un retour massif à la campagne. Elle n’est pas du tout d’accord avec la vague de diabolisation de la ville. Elle croit en la ville si elle est conforme à la manière dont les gens ont envie de vivre. Et aujourd’hui il existe de nombreuses possibilités pour la rendre résiliente, durable et attractive. Les logements neufs n’ont-ils pas pour la plupart un balcon et un ensoleillement optimal ?
Sur les nouvelles attentes des ménages en ce qui concernent l’aménagement des logements avec notamment l’envie d’avoir un bureau à la maison, Alexandra François-Cuxac précise que cela fait partie du rôle des promoteurs de répondre à ces attentes mais aussi d’utiliser leur expertise pour trouver d’autres voies : espaces partagés, bâtiments connectés …
Poster un commentaire
Comments 0