Le confinement nous invite à imaginer une nouvelle dynamique locale @nexity #Enviesdeville
Source : Envies de ville by Nexity

Le virus a balayé toutes les règles établies et nous montre que d’autres modes de vie sont possibles. Les citadins qui ont l’habitude de parcourir plusieurs kilomètres quotidiennement pour travailler ou faire leur course économisent désormais ce temps, qu’ils peuvent consacrer à d’autres occupations. Nouveau rapport au temps et à l’habitat, on prend alors conscience d’autres priorités, entre autres, celle de se retrouver avec soi-même et avec ses proches.
On vit dans un rayon d’un kilomètre : l’échelle n’est plus la même, notre espace de vie n’a plus rien à voir avec ce que nous avons l’habitude d’avoir. Comme la temporalité, la notion de proximité est bouleversée. Cela nous conduit à imaginer des espaces plus restreints au sein des villes : des quartiers autonomes qui, agrégés, forment une ville. Dans chacun de ces espaces restreints, chacun doit être capable de répondre à ses besoins et d’exercer sa profession comme ses loisirs. Ce concept, c’est celui chercheur en innovation pour la ville Carlos Moreno. En proposant une vision de la ville polycentrique, qu’il appelle la « ville quart d’heure », les déplacements sont choisis et non plus subis. Cette configuration permettrait à chacun de remplir ce que le professeur appelle les « 6 fonctions urbaines : se loger dignement ; travailler, produire dignement ; être en mesure d’accéder à son bien-être ; s’approvisionner ; apprendre ; s’épanouir » dans un espace restreint.
Publié le 11 mai 2020, dans Actualités. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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