Les bailleurs sociaux mettent à disposition des logements pour les personnels soignants et les personnes dans le besoin @AORIF_
Source : AORIF

Le nombre de victimes de violences conjugales ayant fortement augmenté pendant la phase de confinement, les organismes de logements sociaux se tiennent prêts à accueillir les victimes, ou à exclure les conjoints violents hors du ménage en danger, dans des logements qu’ils mettent à disposition (voir cette dépêche AEF – accès réservé aux abonnés). RIVP, Paris Habitat, Elogie Siempse sont engagés dans cette démarche. Plaine Commune Habitat s’est aussi engagé dans la démarche avec l’association SOS Femme 93 qui accompagne les femmes victimes pendant la période du confinement. Les logements n’étant pas tous meublés, l’organisme a fait appel à des entreprises d’ameublement et d’électroménager pour répondre à l’urgence. L’organisme Adoma a aussi mis à disposition “des logements vacants en résidences sociales” pour les victimes de violence, mais aussi pour les soignants ainsi que les salariés pour lesquels le télétravail n’est pas possible.
Les personnes sans domicile fixe et les migrants font aussi partie des personnes les plus vulnérables pendant cette période. Le groupe Gambetta a décidé de maintenir une résidence hôtelière ouverte en renonçant à en percevoir les loyers pour une période initiale de 2 mois. L’association Fac Habitat, qui gère la résidence, peut ainsi loger environ 300 personnes, migrants ou sans domicile fixe. L’organisme Seqens a sollicité sa filiale Seqens Solidarités pour mobiliser un ex–Ehpad afin de venir en aide aux personnes sans domicile fixe ou logées dans des structures d’hébergement d’urgencetouchées par le Covid-19. Avec la mobilisation des services de l’Etat, de la commune et de l’association Aurore, 48 personnes bénéficieront d’une prise en charge spécifique.
Publié le 16 avril 2020, dans Actualités. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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